Avertissement

30 juillet 2007

Au cours des prochains jours, je vais poster des messages que j'ai dans mes "brouillons" depuis un certain temps. Je vais les poster à la date où j'ai commencé à les écrire. Si vous me suivez par fil RSS, vous le verrez probablement se mettre à jour souvent, sans qu'il n'y ait de message sur la première page. Pour les autres, vous ne verrez probablement pas la différence.

Sentez-vous libre de commenter, même si ce sont des "vieux" messages. ;)

Sans mots

25 juillet 2007

Ça me touche toujours… Mais là… Je les connais… J’ai fait mon camp d’anglais avec la moitié d’entre eux l’été passé…

Je pense à vous… Mi, Ah Yoon et les autres!

Sa Lang He!

Les otages sud-coréens menacés de mort


Harry Potter and the Deatly Hallows - J.K. Rowling

23 juillet 2007

**** Il n'y a aucun spoiler dans les mots qui suivent ****


Je n’en ferai pas la critique. J’aurais trop peur de révéler des trucs involontairement. Je dirai seulement : J.K. Rowling disait vrai quand elle a dit qu’elle savait toute l’histoire avant d’écrire les sept livres. On voit que rien n’a été laissé au hasard.

Sinon, j’étais un peu anxieuse de le lire en anglais. Je lis plutôt bien l’anglais, mais j’avais peur qu’à cause des noms de personnages différents et autres trucs, ça serait plus difficile à lire pour moi qui avait lu le reste de la série en français. Ça n’a pas été le cas, bien sûr, au début, je cherchais plusieurs mots dans les lexiques anglais/français, mais graduellement, j’ai presque atteint la même vitesse de lecture qu’en français. La seule difficulté a résidé à comprendre certains dialogues, parce que les personnages parlaient vraiment en language de tous les jours, en escamottant les mots. Et que dire des personnages d’origines étrangères qui parlaient avec un « accent ».

Je suis contente de l’avoir lu en anglais en fin de compte!

Quelle héroïne de conte de fée êtes-vous?

21 juillet 2007

Vous êtes Blanche-Neige

Petite vous deviez être très sage. Attentive, disciplinée, désireuse de bien faire. N'ayez pas peur de sortir des sentiers battus, dans votre vie ou votre tête. L'imagination vous fera la vie plus belle et plus facile, parfois. Car les autres comptent sur vous, peut-être même un peu trop.


Ça me correspond plutôt bien je trouve! Merci à Grominou2 pour ce test! Pour le faire, c'est par ici.

Symphonie Locass

18 juillet 2007

Loco Locass à la sauce classique, cacophonie? Non, une belle trouvaille. C’est ce que nous fait découvrir le documentaire Symphonie Locass. Les cinéastes Martine Asselin et Marco Dubé suivent des jeunes musiciens du Camp musical St-Alexandre lors de leur mariage musical avec le groupe Loco Locass. Pendant le visionnement, on voit les étapes suivent pour l’adaptation des chansons hip-hop à l’orchestre symphonique. La réalisation est intéressante, appuyée par un montage dynamique, on sent les antécédents d’infographie de Marco Dubé. On pourrait douter de la rencontre des deux genres, mais ce mélange donne un bon résultat. On n’écoutera plus jamais Pierre et le « loop » de la même oreille.

Notre culture en Russie

15 juillet 2007

Depuis quelques années, j'ai un site sur une artiste québécoise. Au début, ce n'était que pour pratiquer ce que j'apprenais en code HTML, par la suite, ç’a été avec intérêt pour l'artiste que j'ai tout de même continué mon site.

Cette semaine, j'ai reçu un courriel d'une Russe. Elle connaît cette artiste, qui ne fait pas de carrière internationale pourtant, et elle a elle-même un site sur celle-ci, en russe. J’étais tellement surprise! Même au Québec, les sites sont rares sur cette artiste. Me voilà donc avec une correspondante russe qui partage les mêmes goûts musicaux que moi. D’après ses courriels, ils sont plusieurs à l’apprécier là-bas, il y aurait même des forums à son sujet.

C’est dans ces moments-là que j’aime le Web! Faire de nouvelles connaissances!

(Je ne nomme pas l’artiste, car ce n’était pas le but de ce post, mais si vous me lisez bien, vous trouverez facilement c’est qui. ;)

Comment font les critiques?

14 juillet 2007

Il va falloir que je demande à mon prof de critique culturelle comment ils font pour aller voir autant de spectacles, travailler le jour et ne pas être épuisés! Trois soirs de suite (mercredi : Harry Potter, jeudi : Patrick Watson, vendredi : Les Cowboys fringants) je me suis couchée tard et je travaillais le lendemain toute la journée. Je n’ai jamais eu aussi hâte que samedi arrive. Me coucher à 1h et me lever à 6h, une fois, ça va. Mais trois fois de suite, pffff, je dois être une petite nature. Ou peut-être qu’ils ne travaillent pas à 7h, eux!

***
Parlant des Cowboys, c’était un très bon spectacle à la fête du Lac. Un coup de gueule par contre. Il a plu pendant une grosse partie de la journée, alors le soir, le sol était détrempé, mais bon, je m’y attendais. Par contre, qu’une personne tombe dans la boue et profite de son passage devant moi pour s’essuyer, volontairement, la main sur mon chandail et mon manteau… ça, je ne m’y attendais pas!

Une grande évasion avec Patrick Watson

12 juillet 2007

Il faisait beau, il faisait chaud, c’était une soirée idéale pour un spectacle à la brunante à la 26e édition de la Fête du Lac des Nations. Un spectacle tout en atmosphère pour le groupe pop-rock Patrick Watson qui, contrairement à ce qu’a dit l’annonceur trop loquace, n’en était pas à son premier spectacle en sol sherbrookois. D’ailleurs, ce dernier aurait avantage à mieux préparer ses présentations, car, comme on dit, « trop, c’est comme pas assez » et il est tout de même exagéré de dire qu’un groupe est promis à un bel avenir sous prétexte que ses membres sont jeunes.

Devant une foule majoritairement déjà sous le charme, Patrick Watson, Simon Angell, Mishka Stein et Robbie Kuster se sont exécutés ce 12 juillet pour une – brève – heure. Le public, hétéroclite et réceptif, a eu droit à la quasi-totalité des chansons du dernier album Close to Paradise, le troisième de Patrick Watson (l’homme), mais le deuxième pour Patrick Watson (le groupe). En effet, le groupe porte le nom de son chanteur, les membres n’ayant jamais pu s’entendre sur une autre appellation.

C’est un Patrick Watson dans sa bulle qui est entré sur scène. Une bulle qui n’entourait que lui et ses musiciens, nous faisant presque nous sentir de trop à la limite. Comme s’ils jouaient dans leur sous-sol. Par contre, à partir de The Great Escape, la fusion avec le public a eu lieu et il a enfin semblé se rendre compte de la présence de celui-ci. Par la suite, il a multiplié les commentaires et les sourires vers la foule qui ne demandait que ça, faire partie de la gang. Peut-être que cette fusion aurait été plus rapide avec un auditoire plus restreint, plus intime. La barrière de la langue y a sans doute été pour quelque chose aussi, car bien qu’ayant un français charmant, Patrick Watson était plus volubile dans sa langue maternelle.

Appuyé par de légers effets lumineux qui supportaient bien la musique et penché sur ses claviers à la manière de Schroeder dans Charlie Brown, Patrick Watson nous a fait entrer dans son univers musical particulier. Les amateurs du disque n’ont pas été déstabilisés, on a retrouvé la même folie et les mêmes arrangements spéciaux qui font l’originalité de l’album. Par contre, pour certaines chansons comme Sleeping Beauty, on avait l’impression d’écouter l’album, ce qui n’est pas toujours l’effet recherché en concert où une interprétation légèrement différente est attendue.

Man Under the Sea interprétée de façon acoustique, avec un léger soutien technique comme l’a souligné le chanteur, a aidé le groupe montréalais à achever la conquête de son public. Celui-ci a finalement arraché un timide rappel avant que se termine le trop court spectacle.

En somme, une belle soirée. Quelques imperfections, ou au contraire, quelques éléments trop parfaits. Mais ces légers détails n’ont pas empêché la grande majorité de la foule d’être close to paradise.

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini

08 juillet 2007

De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.

Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible.

Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur? Lâcheté? Honte? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.

Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

Un livre à la fois sombre et lumineux. On sent que l’auteur sait de quoi il parle. Les lieux, les situations, les émotions sont si bien décrits qu’on a l’impression de les voir ou de les vivre. On s’attache au personnage principal, Amir, malgré ses imperfections, ses erreurs, on comprend à travers son regard le pourquoi de ses gestes, même si on ne peut les excuser. J’aime particulièrement les extraits de combat de cerfs-volants, ça me semble tellement vivant et symbolique comme activité. L’ensemble du roman fait réfléchir, et ça va au-delà d’une critique des talibans ou de la situation en Afghanistan. L’auteur n’est pas tombé dans la facilité ou le piège de prendre position et d’en teinter son roman. Une lecture intéressante et une belle réflexion sur les liens entre les gens.

Humour

07 juillet 2007

Spectacles d'humour dont je parle sur le blogue.

Jean-Thomas Jobin
Louis-José Houde

Musique

Concerts et disques dont je parle sur le blogue.

Concerts
Concert-Gala du Concours de musique du Canada
Dominique Bouffard
Les Cowboys Fringants
Michel Rivard Symphonique
Pascale Picard
Patrick Watson
Renan Luce


Disques
Artistes variés - If you believe, compilation vol. 1
Luce Dufault - demi-jour

Théâtre

Pièces dont je parle sur le blogue.

Dix-huit trous pour quatre

Cinéma

Films et documentaires dont je parle sur le blogue.

Baby Mama
Becoming Jane
C'est pas moi, je le jure!
Délivrez-moi
Ensemble, c'est tout
Evan le tout-puissant
Georgia Rule 1 -2
La capture
Les chroniques de Narnia : Prince Caspian
Le fantôme de l'opéra
Les 3 p'tits cochons
Mamma Mia!
Nouvelle-France
Odette Toulemonde
Plan de vol
Soie
Spider-Man 3
Symphonie Locass
Then She Found Me
Tout est parfait

Silence - Montée de lait

Pourquoi y a-t-il tant de gens qui sont incapables de se taire? Ça me dépasse. On dirait que j’ai un aimant, j’attire les éternels parleurs, les bavasseurs, les critiqueurs, les ronfleurs même!

Mercredi, je suis allée au théâtre La Marjolaine pour voir Dix-huit trous pour quatre. Je mettrai probablement ma critique lorsque je l’aurai écrite, mais encore une fois, j’étais devant une fille qui doit se répéter les blagues pour les rire… Et comme c’est quand même une pièce avec une grande part de comédie… Elle en a parlé un bout! Chaque blague, elle la répétait à haute voix et finissait en disant « est bonne ». Allô, tu ne peux pas rire comme tout le monde? C’est le meilleur moyen de montrer que tu trouves ça drôle!

Jeudi, je suis allée au Concert Gala du Concours de musique du Canada. On s’entend, c’est de la musique classique et de l’opéra. Je ne sais pas pourquoi, les préjugés peut-être, mais je croyais que les amateurs étaient plus respectueux que ça… Il y avait au moins 300 places de libres, mais il a fallu que je me retrouve avec à ma gauche un monsieur qui avait été traîné là de force par sa femme et qui s’est endormi – et a commencé à ronfler — deux minutes après le début de la première pièce (le Concerto no 1, op. 26 en sol mineur de M. Bruch, ma pièce préférée de la soirée d’ailleurs). À ma droite, j’avais une femme qui essayait d’identifier tous les instruments avec son mari. Derrière, j’avais un couple « connaisseur » apparemment, mais qui n’était pas « apprécieur » tant il parlait pour montrer à tous qu’il en savait beaucoup plus que les autres. À l’avant, il y avait une femme et ses deux enfants. Celle-ci avait décidé que c’était le moment de les instruire en leur expliquant, pendant les morceaux, la différence entre un concerto et une variation. À l’entracte, je décide de changer de place, puisqu’il y en a de libres… Mais je ne suis pas la seule qui a eu cette idée… et je me retrouve devant un homme qui parle au cellulaire! Malgré tout, j’ai apprécié ma soirée, et comme baptême de musique classique « live », j’ai bien aimé. J’en écoute à la maison, mais je n’en avais jamais vue interprétée en « direct », je crois que ce ne sera pas la dernière fois.

Quand je suis allée voir Ensemble, c’est tout au cinéma, on était huit dans la salle. HUIT! Et il y avait plus de blabla que dans une salle pleine! Le couple derrière moi avait, malheureusement, lu le livre. Alors, il a passé la durée du film à essayer de prévoir ce qui allait se passer… Heureusement que j’avais lu aussi le livre, sinon j’aurais su tous les punchs quelques minutes avant les scènes.

Ce ne sont que quelques exemples… Parce que ça m’arrive tout le temps! S’il y a UN seul bavard dans une salle pleine, c’est assuré qu’il sera assis près de moi. Ça, ou les chanteurs du dimanche qui chantent plus fort que l’artiste en spectacle…

Vive le silence aux bons moments!

Littérature

Voici les livres dont je parle sur le blogue.

AHERN, Cecelia - P.-S. : I love you
ARSENAULT, Mathieu - Album de finissants (abandon)
BENACQUISTA, Tonino - Saga 1 - 2
BERNARD, Marie Christine - Mademoiselle Personne
BESSON, Philippe - Se résoudre aux adieux
BISMUTH, Nadine - Scrapbook
BOUCHARD, Michel Marc – Le voyage du couronnement
BOUCHARD, Roxanne - Whisky et Paraboles
BOXALL, Peter - Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie
BRONTË, Charlotte – Jane Eyre
BROWN, Dan – Deception Point
BURTON, Tim - La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires
CHARLESWORTH, Monique - La guerre des enfants
CLARKE, Stephen - God Save la France, God Save les Françaises
DANEY, Serge – Le salaire du zappeur
DEMERS, Dominique – Pour rallumer les étoiles, Là où la mer commence
DE SA MOREIRA, Régis - Le libraire
DOMPIERRE, Stéphane – Un petit pas pour l’homme
DOWNHAM, Jenny - Je veux vivre
ENSLER, Eve – Les monologues du vagin
FERGUSON, Will - Bonheur, marque déposée
FIELDING, Helen - Cause céleb'
FOWLER, Karen Joy – Le club Jane Austen
FRANÇOIS, Annie - Bouquiner
GAUTHIER, Evelyne - Amour, chocolats et autres cochonneries
GAVALDA, Anna – Ensemble, c’est tout, Je l'aimais
GILL, Pauline - Évangéline & Gabriel
GERMAIN, Rafaële - Soutien-gorge rose et veston noir
GOLDMAN, William - Princess Bride
GRAVEL, François - Adieu, Betty Crockey
GRINWOOD, Ken - Replay
HARLÉ, Mélusine – Attentats et télévision
HOSSEINI, Khaled - Les cerfs-volants de Kaboul, Mille soleils splendides
HOUDE, Louis-José - Mets-le au 3!
JAIVIN, Linda - Les envahisseuses
KINSELLA, Sophie - Confessions d'une accro du shopping, Samantha, bonne à rien faire, L'accro du shopping attend un bébé
LAFOREST, Marty – États d’âme, états de langue
LAVERDURE, Rachel - Gloriole à vendre, prix révisé
LEVY, Marc – Sept jours pour une éternité, Vous revoir, Mes amis, mes amours, Les enfants de la liberté
LEWIS, C.S. – Le monde de Narnia
L'ITALIEN, Annie - Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante
MARTEL, Yann - L'histoire de Pi
MURAKAMI, Haruki – Kafka sur le rivage 1 - 2
MUSSO, Guillaume - Seras-tu là?, Parce que je t'aime, Et après...
NAIR, Anita - Compartiment pour dames
RAHIMI, Atiq - Terre et cendres
RICHARDSON, Charles S. - La fin de l'alphabet
ROUY, Maryse - Les Bourgeois de Minerve
ROWLING, J.K. – Harry Potter and the Deatlhy Hallows
SETTERFIELD, Diane - Le treizième conte
SOUCY, Gaétan – La petite fille qui aimait trop les allumettes
SZALOWSKI, Pierre - Le froid modifie la trajectoire des poissons
TOLKIEN, J.R.R. - Fäerie (abandon)
VAN CAUWELAERT, Didier - L'éducation d'une fée
VILCHES, Lorenzo – La télévision dans la vie quotidienne
WEISBERGER, Lauren – People or not people
WINTER, A. B. - La grande mascarade
ZENATTI, Valérie - Une bouteille dans la mer de Gaza
ZUSAK, Markus - La voleuse de livres

Les monologues du vagin - Eve Ensler

06 juillet 2007

Il s'agit en fait du texte de la pièce du même nom. C'est difficile de décrire ce genre de texte. C'est à la fois drôle, touchant, bouleversant... Des faits cocasses, des anecdotes, des drames... Tout arrive dans ce petit livre.

On ne lit pas ce livre pour le sujet en soi, à mon avis, mais pour les expériences humaines qu'il comporte. Ceux qui liront ce livre seulement à cause du mot « vagin » en espérant y trouver des histoires grivoises seront déçus. Ce sont des histoires de vie, pas de sexe.

Extrait, p. 41 :

Au cours d’un procès en sorcellerie en 1593, le magistrat instructeur — un homme marié – découvrit pour la première fois l’existence du clitoris. Il l’identifia comme étant un mamelon du diable, preuve irréfutable de la culpabilité de la sorcière. C’était une « petite excroissance de chair, pointant à la manière d’un mamelon, et longue d’un demi-pouce ». Et ledit magistrat « l’ayant aperçue au premier coup d’œil, quoique sans regarder de trop près cependant, car jouxtant endroit si ténébreux que point n’est décent d’y porter le regard. Mais ne voulant pas, finalement, garder par-devers soi découverte si étrange », la montra à divers assistants. « Lesquels assistants déclarèrent n’avoir jamais vu chose semblable. » Et la femme fut condamnée comme sorcière.

Ça, c'est moi aussi

05 juillet 2007

Un petit questionnaire qui voyage sur les blogues… Je le trouvais sympathique…

Je n'ai jamais appris...
À faire vraiment confiance. Je fais confiance, à des personnes triées sur le volet, mais il me reste toujours la peur de me faire planter encore une fois le couteau dans le dos. Tellement que, quand cela arrive – trop souvent – je ne suis pas surprise…

Quand j'avais cinq ans...
J’ai gagné un concours régional de coloriage. Le prix était un séjour de trois jours dans un camp de vacances. Les deux premières journées et demi, je les ai passé à pleurer parce que je voulais m’en aller. Quand ma mère est venue me chercher, je ne voulais plus partir parce que je m’étais enfin dégênée.

Le secondaire c'était...
L’enfer! Chaque cohorte a son souffre-douleur. C’était moi. Pourquoi? Je n’ai jamais vraiment compris. Ce qui ne tue pas rend plus fort dit-on… Mais je dois à un prof de français de secondaire quatre que ce soit la deuxième partie de la phrase qui se soit réalisé, et non la première… D’ailleurs, j’aimerais bien la revoir un jour, pour la remercier…

Je n'oublierai jamais...
Ce jour de mes dix ans où j’ai perdu confiance.

Une fois j'ai rencontré un garçon...
Qui m’a fait rire pendant des années, qui me fait sourire à y penser.

Il y a ce type...
Que je viens à peine de rencontrer. On a la même personnalité, je crois bien qu’on pourrait être amis si on prend le temps de se connaître.

Une fois dans un bar...
Je ne vais que très rarement dans les bars et c’est toujours pour des raisons particulières (party de session, match d’impro).

Ce midi...
J’ai cuit au soleil en mangeant, car j’étais habillée en pantalon long noir puisqu’il faisait froid ce matin. Mais entre cuire au soleil et manger dans une cafétéria qui sentait le vomi, le choix était facile.

La nuit dernière...
J’ai pensé à cette personne pour qui je ne suis rien.

Si seulement...
J’étais différente tout en étant moi.

La prochaine fois que j'irai à l'église...
j’espère que ce sera pour un événement heureux.

J'aime bien...
me sentir forte, même si ça arrive rarement.

Quand je tourne ma tête à gauche...
Il y a le mur vert pomme de ma chambre.

Quand je tourne ma tête à droite...
Il y a ma bibliothèque contenant tous mes ouvrages de référence, ils sont mes « bibles ».

Tu sais...
Tu ne me connais pas vraiment.

À l'université...
Je m’y sens bien et j’aimerais y rester longtemps.

Le même jour l'an prochain...
Je ferai mon dernier stage et j’espère qu’il sera à la hauteur de mes attentes, tout comme le premier.

Le pseudo qui m'irait le mieux...
Pour le moment, Libellule.

J'ai du mal à comprendre...
Qu’on puisse voler les dix ans de quelqu’un.

Si je retourne à l'école demain matin, lundi...
Je retourne à l’école lundi, pour y travailler, et j’en suis très heureuse.

Tu sais que je t'aime bien...
Mais…

Si je gagne un prix...
Je serai gênée et aurai l’impression de ne pas le mériter.

J'espère que l'année 2007...
Continuera sur sa lancée, c’est une de mes plus belles années jusqu’à maintenant.

Suivez mon conseil...
Être vrai avec autrui, ça n’a pas de prix.

Le meilleur des petits déjeuners...
Des crèpes ou du pain perdu avec des fruits ou du sirop.

La chanson que j'adore mais que je n'ai pas...
Réapprendre à vivre de Christian Sbrocca. C'est la chanson du générique du film Elles étaient cinq.

Si vous visitez ma ville natale...
Vous y trouverez un peu de tout, rien d’extraordinaire, mais vous devez regarder plus loin.

Pourquoi personne...
Ne me comprend?

Si vous passez la nuit chez moi...
J’espère que vous êtes un lève-tôt!

Le monde peut très bien se passer...
Des personnes comme lui.

Le mieux...
C’est d’être soi-même.

Et au fait...
Merci de lire mes délires.

Dix-huit trous pour quatre

04 juillet 2007

La cloche sonne, c’est l’heure du golf. Pour un deuxième été, le théâtre La Marjolaine à Eastman présente la comédie Dix-huit trous pour quatre, de l’auteur canadien Norm Foster. Ici, pas de triangle amoureux ou de porte qui claque, mais quatre hommes (Marc-André Coallier, Stéphan Coté, Joël Marin et Luc Senay) qui se rencontrent sur un terrain de golf au lendemain de leurs retrouvailles universitaires. Les dix-huit trous ne seront alors qu’un prétexte aux souvenirs, aux ragots, aux récits de vie, aux coups de gueule, et peut-être même aux grandes vérités.

La pièce n’est même pas commencée que la séduction opère. Juste par sa présence, le théâtre nous raconte son histoire. Il n’y a aucun doute, ces lieux sont habités par un amour de la scène et par les générations de comédiens et de chanteurs qui s’y sont succédé. Lorsque la cloche sonne le début imminent de la pièce, on s’installe avec les moustiques dans la salle qui a gardé son cachet d’antan. On en ressortira quelque deux heures plus tard, le sourire aux lèvres, avec peut-être quelques piqûres en plus.

Avant de donner le coup d’envoi, Marc-André Coallier se présente sur scène pour raconter l’histoire de La Marjolaine. On ne s’était pas trompé, ce lieu est « hanté » de souvenirs et on se sent maintenant au sein d’une grande famille. Le lien est créé avec le public.

La partie commence et les lumières s’ouvrent sur un décor minimaliste. Les golfeurs entrent en scène et le ton est donné. On voit venir les gags de loin, mais cette anticipation ne fait qu’ajouter au plaisir. En première partie, les rires se succèdent, bien que quelques blagues tombent à plat. Alors que les ricanements sont prévisibles, les moments plus dramatiques prennent le public par surprise et font réfléchir. Après l’entracte, les vérités commencent à jaillir entre les quatre protagonistes et les moments d’émotions prennent le dessus sur les rires alors que sont traités des sujets tels que l’infertilité, la famille ou l’alcoolisme. Les éclairages accentuent les émotions, passant du bleu-harmonie au rouge-colère.

La mise en scène, signée par Yvon Bilodeau, est convenue. Les entrées et sorties de scène sont plutôt répétitives, mais avec le contexte de l’histoire, il aurait été difficile de faire autrement. De belles trouvailles sont par contre utilisées : l’exécution d’un coup au ralenti avec la musique de circonstance ou la performance vocale et instrumentale avec les bâtons et les sacs comme accessoires musicaux. Les comédiens campent bien leurs personnages et sont réalistes dans leur interprétation. Seul le rôle de Paul (Joël Marin) est difficile à croire, non pas à cause de l’interprétation de l’acteur, mais par la nature même du personnage. On a du mal à s’imaginer qu’une personne d’une telle naïveté, pour ne pas dire innocence, puisse être diplômée en affaires et commerce. C’est toutefois ce même Paul qui offre le plus beau moment d’émotivité de la pièce en deuxième partie.

Un décor enchanteur, du théâtre d’été différent, une soirée qui finit en beauté au son de la musique d’Esther et ses messieurs, et juste une envie, y retourner, ne serait-ce que pour prendre un verre au Piano rouge.

La télévision dans la vie quotidienne - Lorenzo Vilches

02 juillet 2007

J’ai – enfin – fini mon livre documentaire La télévision dans la vie quotidienne – États des savoirs! Il semblait tellement intéressant, bien, du moins lié à mon sujet d’analyse, mais ce n’était pas le cas… Alors que la quatrième couverture annonçait un livre sur les effets de la télévision sur la société… On est plutôt face à un ouvrage qui fait un résumé de toutes les expériences et études qui ont été faites sur le sujet… mais seulement en les effleurant et sans en donner les résultats! Ça va être beau dans mon analyse : « Schramm a expérimenté l’influence de la télévision enfantine sur les enfants… mais je ne sais pas les résultats de ses expériences, alors je vous laisse deviner. » Je ne crois pas que mon professeur apprécierait! Heureusement, j’ai sept autres livres qui pourront soutenir mon argumentation… J’ai quatre livres lus pour ce cours… Il m’en reste quatre, dont une brique de 880 pages. Pour le moment, je vais aller faire la fiche de lecture et le résumé de celui-là…

Comme j’ai réservé les autres et qu’ils ne sont pas encore arrivés, ça me laisse du temps pour lire quelque chose que j’ai vraiment envie de lire, sans me culpabiliser. Comme c’est bien fait. ;)

Jane Eyre - Charlotte Brontë

01 juillet 2007

Orpheline, Jane Eyre est recueillie par sa tante, qui la traite durement depuis la mort de son mari, et vit avec ses cousins, qui ne sont pas tendres avec elle. Pour préserver leur tranquillité et pour tenter de corriger les « vices » de l'enfant, la petite est envoyée dans une pension pour jeunes filles pauvres, Lockwood, où elle va grandir, étudier mais aussi connaître les misères d'un établissement fonctionnant grâce à la charité. Alors qu'elle a dix-huit ans, elle part pour le manoir de Thornfield et devient la gouvernante de la pupille du propriétaire, Edward Rochester. Au fil des jours, cet homme bourru va être séduit par le caractère et le naturel de Jane : c'est le début d'une grande histoire d'amour qui devra surmonter de nombreux obstacles pour être vécue.

Je craignais le pire quand j’ai pris à la bibliothèque cette petite brique compact de 310 pages écrite en caractères de dactylo et de façon tellement condensée qu’une édition plus récente avec les règles d’éditique actuelles comporterait probablement le double de pages. Pourtant, je l’ai lu avidemment, même dévoré… en une journée… Ce n’était pas prémidité, mais aussitôt que je suis entrée dans l’univers de Jane Eyre, je n’ai pu en sortir et la première chose dont je m’apercevais… c’est que j’étais rendue à la fin! Dommage que je ne puisse en dire autant de mes livres obligatoires… mais ça, c’est une autre histoire.

Je ne pourrais pas dire exactement ce qui m’a happé dans ce livre… J’ai aimé les descriptions de Brontë, elles permettent de se situer et de comprendre la situation que vivent les protagonistes, mais n’alourdissent pas le texte et ne ralentissent pas la lecture. J’ai savouré les dialogues entre les personnages, surtout quand Jane était impliqué, on flottait dans un univers étrange parfois, mais c’était représentatif des personnages. D’ailleurs, j’ai adoré « détester » Saint-John.

Tout comme Grominou2, j’ai trouvé que les coïncidences coïncidaient un peu trop pour ne pas faire sourire, mais on pardonne facilement ces raccourcis dans la trame narrative.

Je me rappelais avoir vu le film, mais il ne m’avait pas marqué apparemment, parce que rien dans l’histoire ne me paraissait comme du déjà vu. Je serais curieuse de le revoir, maintenant que j’ai lu le livre…

Il faudrait bien que je me mette sérieusement à mes lectures obligatoires maintenant... Dit-elle en regardant qu'elle livre sur sa PAL elle pourrait bien emprunter à la bibliothèque... ;)