La fin de l'alphabet — Charles S. Richardson

30 septembre 2007

Toute cette histoire est assez improbable. L’aventure d’Ambroise Zéphyr et de sa femme Zappora Ashkenazi, alias Zip, aurait pu commencer un charmant dimanche matin baigné par un soleil d’avril, entre la maigreur de l’hiver et les rondeurs du printemps et, peut-être, se terminer dans l’allégresse au crépuscule. Mais ce n’est pas de cette histoire qu’il s’agit. Ce jour-là, Ambroise Zéphyr échoue à son examen médical annuel. Le verdict est terrible : il est atteint d’une maladie inconnue et incurable qui ne lui laisse que trente jours à vivre. Fasciné depuis l’enfance par les abécédaires, ce graphiste féru d’art et d’histoire décide de prendre le large et de s’offrir un dernier (et merveilleux) périple autour du monde avec celle qu’il aime. Premier arrêt : A pour Amsterdam, puis B pour Berlin, C pour Chartres... Mais qu’arrivera-t-il lorsque viendra la lettre Z, la fin de l’alphabet?

J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre, autant dans les médias que sur le Web. Peut-être que cela avait créé trop d'attentes parce que j'ai été profondément déçue. Je trouvais que le résumé était bon, que ça pouvait être un bon prétexte à certaines situations, mais ça n'a pas levé pour moi. Trop de bouts décousus, on apprend comment Ambroise et Zappora se sont rencontrés, des petits bouts de leur vie, de leurs espoirs, de leurs misères... mais il manque de lien entre ces parties. Il y a tout de même de beaux passages émotifs, mais sinon, rien qui ne m'a accrochée, m'a fait sentir qu'on voulait m'inclure. J'ai vraiment eu l'impression de lire le journal de quelqu'un qui ne tenait pas compte qu'il était lu... Malheureusement, j'avais hâte d'arriver à la fin de l'alphabet...

Seras-tu là? - Guillaume Musso

27 septembre 2007

Et si l'on nous donnait la chance de revenir en arrière? Elliott, médecin réputé, père comblé, ne s'est jamais consolé de la disparition d'Ilena, la femme qu'il aimait, morte il y a trente ans. Un jour, par une circonstance extraordinaire, il est ramené dans le passé et rencontre le jeune homme qu'il était alors. Les années 1970 battent leur plein à San Francisco, Elliott est un jeune médecin passionné et plein d'ambition. Fera-t-il cette fois le geste décisif qui pourrait sauver Ilena? Saura-t-il modifier son implacable destin?

J’ai reçu ce livre à ma fête, d’une amie qui ne cessait de me vanter les mérites de cet auteur et qui était persuadée que j’allais adorer. Elle avait raison. On est ici dans le même genre que Marc Lévy, mais avec un petit plus : un peu plus de profondeur, un peu plus de psychologie des personnages. J’ai facilement embarqué dans cette histoire un peu ésotérique, à cause du retour dans le temps, mais très très humaine également. J’ai vraiment envie de lire les autres livres de cet auteur, j’ai eu la piqûre.

Cinq ans

24 septembre 2007

Ça fait cinq ans aujourd'hui que je tiens un blogue. J'ai du mal à y croire. J'ai passé un cinquième de ma vie à l'écrire sur le net. Parfois, j'ai laissé de longues périodes de silences. D'autres fois, j'écrivais 3-4 messages par jour. J'ai toujours écrit pour moi, le regard des autres étaient un plus.

Je compte bien continuer pour un autre cinq ans. C'est mon exutoire, ma soupape d'émotions, là où j'écris mes rêves, mes déceptions et ma petite vie d'étudiante.

Merci à tout ceux qui sont passés ici ou ailleurs, que vous ayez laissé une trace de votre passage ou pas.

Dire ou ne pas dire

19 septembre 2007

Comme de raison, je ne dis pas tout ici. Par gêne, par pudeur, parce que je ne passe pas ma vie à écrire et par soucis de garder un minimum d’anonymat. Même si quelqu’un qui voudrait vraiment pourrait facilement trouver mon identité complète. Il y a assez d’information pour ça.

C’est pourquoi j’hésite à parler d’un événement qui, sans être grandiose, n’arrive pas tous les jours. Il y a quatre mois, j’ai rempli un questionnaire sur ma vie, sur ce que je fais, ce que j’aime, les études que j’ai faites, et je l’ai envoyé à qui de droit. Ensuite, silence radio, pas de nouvelles.

Il y a un mois, on m’a finalement appelée. J’ai vraiment eu l’air nouille parce que je ne me souvenais même plus d’avoir envoyé ledit questionnaire. J’ai donc été convoquée à un rendez-vous, le soir, à Montréal. Je remplis un autre questionnaire, cette fois-ci, chronométrée, et je passe une entrevue devant une caméra. Et puis, plus rien pendant trois semaines environ.

La semaine dernière, j’ai un message sur mon répondeur me demandant de rappeler le plus rapidement possible. Ce que je fais. Et voilà, ensuite, c’est confirmé… Je capote, j’écris à tout le monde et les jours suivants, je suis calme et je n’y crois pas vraiment finalement.

Encore aujourd’hui, je n’y crois pas et tout le monde a plus hâte que moi, ce qui est très étrange tout de même. Ça va se passer ce samedi et pourtant, je ne suis pas stressée… du moins, pas encore.

Pendant une semaine, au début d’octobre, j’aurai la chance de gagner quotidiennement cinq mille dollars…

Je vous laisse déduire/deviner le reste. ;)

P.S. : C'est drôle de penser que je vais avoir le même âge que le smiley demain! :)

Edit : Diffusion la semaine du 8 octobre

Piqué je ne sais plus où

18 septembre 2007

Bon, je n'ai rien à faire de mieux...

NEUFS PREMIERS :
1-Premier(e) Meilleur(e) ami(e) : Anne-Julie
2-Premier Hamster : Je n'en ai jamais eu
3-Premier Piercing : Les oreilles (c'est aussi le dernier)
4-Premier Béguin : Hum, à 5 ans je crois, mon petit voisin. Le fait que je l'ait assommé avec la balançoire et ensuite avec mon sac d'école, involontairement les deux fois! a mis fin à notre relation...
5-Premier CD : Luce Dufault - Éponyme
6-Premier Amour : Le même que le béguin... mais je ne me rappelle plus de son nom lol
7-Première Peluche : Un calinours (Doulounours)
8-Premier Chum officiel : Frédéric
9-Premier Baiser : Frédéric

NEUF DERNIERS :
1-Dernière Boisson alcoolisée : Une gorgée de Daïquiri y'a quelques mois
2-Dernier Trajet en voiture : Quand j'ai déménagé à Québec pour 4 mois, donc au début du mois de septembre.
3-Dernière Conversation téléphonique : Il ya 2-3 heures avec un client de Gaspésie
4-Dernier CD écouté : Tricot machine
5-Dernier Bain de bulles : Ça fait très longtemps...
6-Dernières Larmes : En fin de semaine, pas de raisons particulières, j'suis juste braillarde!
7-Dernier baiser : Il y a trop longtemps
8-Derniers Jurons : Jamais... même si je voulais, je ne suis pas capable... Pourtant, mes parents sacrent... Ouais, je suis bizarre lol. Le pire que je dis, c'est Fudge.
9-Dernière Poursuite automobile : Jamais de la vie!

HUIT ''AS-TU DÉJÀ'' :
1-As-tu déjà donné un rendez-vous [galant] à un de tes meilleurs amis? Non
2-As-tu déjà été arrêté? : Non
3-As-tu déjà passé à la télé? : Ça s'en vient
4-As-tu déjà embrassé quelqu’un et regretté ensuite? : Oui et non
5-As-tu déjà fait un rêve érotique à propos de quelqu’un que tu connais? : Oui
6-As-tu déjà ''foxé'' l’école et été pris? Jamais, j'aimais bien trop l'école (Je vous entends déjà, oui nerds et assumée)
7-As-tu déjà été dans une bagarre? Jamais.
8-As-tu déjà nagé avec les dauphins? Non, mais ça serait intéressant!

SEPT CHOSES QUE TU PORTES EN CE MOMENT :
1- Des bas
2- Des souliers
3- Un pantalon noir
4- Une tunique bourgogne
5- Une chaîne avec une libellule
6- Ma montre
7- Mes lunettes

SIX CHOSES QUE TU AS FAITES HIER :
1- Corriger
2- Rédiger
3- Corriger
4- Rédiger
5- Corriger
6- Stresser

CINQ DERNIERS ACHATS:
1- Un muffin poires/chocolat... Mmmmmmmmm
2- Un chocolat chaud
3- Du lait
4- Du jus d'orange
5- Des crudités pour le souper d'anniversaire entre colocs

QUATRE PERSONNES À QUI TU PEUX DIRE [PRESQUE] TOUT :
1- Jenn
2- Dobby
3- Ma mère
4-

TROIS CHOIX :
1- Manger ou boire? Manger
2- Froid ou chaud? Froid
3- Petit ou gros? Ça dépend de quoi on parle!

DEUX CHOSES À FAIRE AVANT DE MOURIR :
1- Avoir une famille
2- Aller à Florence

UN REGRET :
1- Avoir gâché autant d'années de ma vie à ne pas me faire confiance.

Le beurre et l'argent du beurre

14 septembre 2007

Mise en contexte : Je suis présentement en stage dans un ministère en tant que rédactrice-réviseure et, avec ma superviseure, on rédige et corrige des textes pour les autres branches de ce ministère-là à travers le Québec.

Vers le milieu de l’après-midi, je reçois une note de service de six pages à corriger. Comme toujours, c’est pour hier, et si possible, avant-hier, mais je réussis à avoir un délai jusqu’à lundi midi. La note de service a été écrite, en anglais, par un directeur anglophone haut placé et il a trouvé que c’était une bonne idée de la traduire lui-même, il sait parler français, c’est tout ce dont il a besoin, à son avis du moins.

Effectivement, c’est écrit en français, mais en français d’anglophone avec des traductions littérales d’expressions et des formulations de phrases où les mots sont inversés. J’aime ce genre de défi. Jusqu’à ce que je reçoive les consignes qui accompagnent ce travail. Je dois améliorer le texte, pour qu’il soit le plus parfait possible, sans anglicismes… Mais je n’ai pas le droit de toucher à la formulation des phrases et je dois changer le moins de choses possible.

En résumé : transforme le texte en texte parfait, mais ne change rien sauf les fautes d’orthographes, de grammaire et les anglicismes.

Une fois les anglicismes et les fautes enlevés, c’est sûr que le texte était déjà « mieux », mais il restait déjà beaucoup de travail à faire pour qu’il soit publiable. J’ai dû déclarer forfait… J’ai dit à la directrice des communications que j’avais fait ce que je pouvais, mais que je ne me pensais pas les qualités requises pour accomplir correctement la tâche et qu’il serait préférable que ma superviseure s’en occupe. Je n’avais pas la liberté voulue pour réussir à avoir un résultat au moins acceptable, du moins, pas au point où sont rendues mes capacités et mes connaissances.

Mon prof de plan de communication nous avait bien avertis : tout le monde croit être capable de faire des communications parce qu’ils savent écrire et communiquer…

À bas le vendredi

07 septembre 2007

Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui, mais je me sens tellement toute seule. Même avec des gens, je me sens sur une autre planète. J’ai besoin de vraies relations avec les gens, pas de trucs superficiels… Je suis en questionnement ces temps-ci, je fais du ménage dans mon entourage et j’en paie le prix. Il y a des gens à qui je parlais depuis plus de cinq ans et qui, tout d’un coup, me mette mal à l’aise, comme si je m’étais soudainement ouvert les yeux pour les voir tels qu’ils sont vraiment : des personnes tellement loin de moi, mais pas dans la catégorie de ceux dont on dit que les contraires s’attirent. Pourtant, je me sens coupable de vouloir être bien et de vouloir être avec des gens qui me respectent… et n’essaient pas de me manipuler. De plus, je dois trouver le courage de mettre fin à un projet qui a eu tellement d’importance dans ma vie pendant plusieurs années, mais qui m’a aussi apporté son lot de blessures.

Je me mets à regretter des amitiés, enfin, surtout une amitié, qui s’est mal terminée et qui m’apportait pourtant tellement. Le désir de renouer est là, mais la peur de la réception que j’aurais est trop forte. Mais plus j’y pense, plus je crois que je vais m’y risquer, sinon je le regretterai.

La fin de semaine va être longue… Seule avec moi-même, à trop penser… Pour tout dire, tout à l’heure, je vais aller acheter mon billet pour aller voir L’Iliade au théâtre et, pour la première fois, je regrette de n’avoir personne avec qui partager mes goûts et mes intérêts…

Je suis en peine d'amitiés...