Je le savais

05 décembre 2005

Je me doutais que ça virerait comme ça... Mon univers d'étoiles n'est plus le mien... il est souillé... Ma mère qui raconte mes ressentis à n'importe qui... qui peut de plus aller les raconter à d'autres qui sont étrangers... Je le savais... Je le savais tellement... On m'a dépouillée de mon paradis... de mon jardin secret...

L'avoir cherché...

10 septembre 2005

Ce qui fait la manchette des journaux et des bulletins de télévision depuis hier, c'est la déclaration d'une avocate dans une affaire sordide de viol et de tentative de meurtre sur une adolescente de quatorze ans...

L'avocate de l'accusé a déclaré que c'était la victime la responsable de tout ça... qu'elle savait ce qu'elle faisait, qu'elle l'avait cherché... Que quand on sort de chez soi après 23h, on sait qu'il peut nous arriver quelque chose... et qu'on en accepte les risques...

En majorité..., les gens se sont insurgés contre les propos de l'avocate... Sauf certaines personnes... rares...

Sauf une personne... près de moi... ma mère... Qui a déclaré... tranquillement... que la victime l'avait cherché... Qu'elle était consentante.... Qui l'a dit? L'accusé... C'est sûr qu'il va dire ça... Sûrement consentante à se faire frapper à coups de roche et à se faire noyer aussi...

Et elle a ajouté que plusieurs des filles qui étaient victimes l'avaient cherché d'une façon ou d'une autre... Ça m'a sciée...

Ça n'a rien de comparable... pas du tout... mais si elle pense ça... j'aurais voulu lui demander si moi... je l'avais cherché...

Exagération ou vérité?

02 septembre 2005

Mon père est arrivé et reparti en coup de vent... en disant... «On a menacé de me tuer... j'ai décidé de venir voir mes filles au cas où il m'arriverait quelque chose.»

Ça lui arrive souvent d'exagérer, il est fort probable qu'il ait reçu des menaces par rapport à quelques dettes de drogues ou de jeux... Mais n'empêche que...

Pourquoi j'ai pas une famille normale aussi...

Je ne sais plus...

21 août 2005

Vérité ou hypocrisie?

Je finis par ne plus m'y retrouver... Ou c'est parce que je suis vraiment quelqu'un de bizarre et que je ne réagis pas comme le commun des mortels...

Moi je m'ennuie... mon oeil que c'est réciproque...

Manifeste-toi...

05 août 2005

Allez... Que ça enlève mon angoisse... Je peux pas m'empêcher d'imaginer le pire... Pourtant... tu vas probablement rire de moi quand je vais t'en parler...

En fait, c'est ce que je veux... Viens rire de moi!

J'ai peur...

01 août 2005

Pourtant, ça ne sera pas la première fois que je vais prendre l'avion... Mais on dirait que ça me stresse encore plus... Je n'arrête pas de me répéter les «sacro-saintes» statistiques que les gens bien intentionnés répètent... du genre qu'il y a plus d'accidents de voiture que d'écrasements d'avion... Mais bon, depuis quand mon rationnel est capable de prendre le dessus???

Dire que c'est moi qui suis supposée rassurer Jenn... No comments!

Promesses sans poids

19 juillet 2005

  • «Je te le promets»

Mais bien sûr...

Retour à la normale...

15 juillet 2005

Vent de nostalgie bien plaisant mais terminé...

Roue de secours retourne au coffre...

L'art de me culpabiliser

14 juillet 2005

Je pensais que le voyage de ma mère en octobre était un voyage pour faire de la prospection en Belgique... Et bien non... elle vient de me dire que si ce n'est que pour un mois qu'elle y va, c'est qu'elle se sent obligée de rester ici pour mes soeurs et moi... Que plus le temps elle avance, plus les chances qu'elle puisse y habiter un jour et y rejoindre son chum s'amenuisent... sous-entendu que ça va être notre faute...

Je n'y peux rien moi... Ce n'est pas de gaieté de coeur que je suis revenue... J'étais bien en appartement, indépendante et surtout... heureuse... Pourquoi a-t-elle accepté que je revienne si c'est pour me reprocher ensuite de gâcher son rêve? Bien oui, G. n'a pas encore un emploi super payant, mais elle vient à peine de terminer son D.E.C., c'est normal... et moi je vais commencer mon BAC... OK, si je ne m'étais pas cassée la figure, il ne me resterait qu'une session et j'aurais terminé... Mais ce n'est pas plaisant pour moi non plus! Puis, si elle voulait partir, elle n'avait qu'à partir, G. et moi on aurait pu se débrouiller, ça aurait pas été facile, mais on y serait arrivée...

À mon avis, ce qui la retient, c'est surtout J., mais comme d'habitude... c'est nous qui écopons...

Et pendant ce mois... qui va mener la belle vie à rester devant l'ordi à ne rien faire 20h par jour pendant que nous allons travailler, étudier et nous occuper de la maison à temps plein? No comments...

J'en ai assez...

Chercher la lumière

10 juillet 2005

Il arrive souvent qu'une chanson me trotte en tête...et m'obsède... La dernière fois, je m'étais promis que la prochaine serait positive, même si je ne choisis pas vraiment...

Chercher la lumière
Patrick Lafleur / Francis Collard - Patrick Lafleur

Je suis venu à ton secours
J’ai l’antidote à la misère
Après la nuit renaît le jour
La réponse est dans la lumière

En toi tu trouveras l’espoir
En toi commence un monde meilleur
Il faut chasser tes idées noires
Qui sème le doute récolte la douleur

Il faut chercher la lumière
Cachée en chacun de nous
On a une mission sur la terre
On a tous un rendez-vous
Il faut chercher la lumière
Cette force au fond de toi
Qui te rend extraordinaire
Qui toujours te restera

Il n’y a plus de vie sur la terre
Y’a que le vent, y’a que l’hiver
Six pieds sous terre les gens se terrent
Comme il est sombre votre univers…

Il faut chercher la lumière
Cachée en chacun de nous
On a une mission sur la terre
On a tous un rendez-vous
Il faut chercher la lumière
Cette force au fond de toi
Qui te rend extraordinaire
Qui toujours te restera

Que revienne le soleil
Que revienne la vie sur terre
Suis ma voix, suis mes conseils
L’avenir est dans la lumière
Il faut chercher la lumière…

Drôle de journée

09 juillet 2005

Je suis allée passer la journée chez A. aujourd'hui pour l'aider à organiser sa friperie... Elle était contente... mais D. un peu moins on dirait, il y a toujours un malaise depuis que je ne travaille plus pour lui... D'ailleurs, ce malaise se met parfois entre A. et moi qui doit parfois faire attention à ce qu'elle me dit on dirait...

M. était bizarre... Elle a évité ma question quand je lui ai demandé ce qu'elle avait fait de sa journée, ce qui me laisse deviner qu'elle est sans doute allée aider C. à déménager. J'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi elle me fait autant de cachette... C'est comme pour J.... si C. ne l'avait pas dit sur le forum... je ne l'aurais sans doute jamais su... Je ne suis sans doute plus assez importante... ou digne de confiance...

J'imagine que je dois m'y faire...

J'ai honte

08 juillet 2005

Parce que j'ai l'impression de me plaindre pour rien... Enfin non, je ne me plains pas, mais lorsque je parle de comment j'ai vécu mon enfance et mon adolescence, et ce n'est pas toujours rose, j'ai l'impression que même si ça n'a pas été pas agréable, je devrais me compter chanceuse de ne pas avoir été physiquement maltraitée...

Je vis avec les séquelles de d'autres événements... Dans le fond, je vois pas pourquoi on devrait quantifier les souffrances... que ça soit physique, psychologique ou morale...

J'ai l'impression qu'on ne comprend pas pourquoi je ne suis pas bien chez moi présentement... Pourtant, j'ai un toît, je suis nourrie, je vais pouvoir faire mes études sans trop me casser la tête côté financier (quoique, ça reste à voir pour ça)... J'ai tout pour être heureuse, non?

Pourtant, je suis prisonnière en moi, je suis prisonnière chez moi... J'ai hâte d'être en libération conditionnelle...

Conditionnelle à quoi? Je ne le sais pas encore...

Vivement septembre...

Lâche prise

07 juillet 2005

C'est ce que je n'arrête pas de me dire... Et il faudrait que je cesse de me le dire et que je l'applique sinon je vais complètement me détruire... Pourtant, je savais que je n'étais que la roue de secours et que je ne devais pas mettre de faux espoirs en me basant là-dessus. C'est pour cette raison que j'ai maintenu ma décision de retraite volontaire hier... J'avais vu juste, chassez le naturel et il reviendra au galop. Je me sens manipulée et je ne peux pas en parler, car je sais que ça va se retourner contre moi et que je vais me sentir coupable puisque la personne va mal le prendre...

Je ne suis pas complètement naïve, je le sais que je lui trouve toujours toutes les excuses, que je me sens toujours responsable de tout et je ne suis pas persuadée qu'elle en est nécessairement inconsciente. Je crois que si je continue comme ça, c'est que je reste persuadée que c'est moi qui suis dans le tort, ou plutôt, que je ne suis pas assez convaincue que je n'ai rien à y voir pour risquer de perdre quelque chose qui est précieux pour moi. Je suis mêlée et j'ai peur...

Pourquoi qu'aussitôt que ça vient de moi... Cette personne n'est pas capable de le prendre en considération avant de sauter aux conclusions et de mettre ça sur mon émotivité même lorsque je suis calme et réfléchie...

Moment de grâce

03 juillet 2005

Mon moment préféré de la journée, c'est le matin, au réveil... Lorsque je suis entre deux mondes... Entre le rêve et la réalité... Au moment où je peux contrôler mes rêves/pensées, où tout est possible. Je suis forte, je suis maître de tout... Dans ma tête, je peux dire ce que je pense, je peux agir comme je l'entends, tout se passe comme je le souhaite... Je suis bien...

Puis, la conscience reprend les dessus et je m'éveille à ce qui est mon quotidien. Ma lutte perpétuelle contre les souffrances que je m'inflige moi-même la plupart du temps, incapable de prendre les choses simplement comme elles sont. Je déteste ce doute qui s'incruste toujours alors que tout va bien et qui ne me laisse jamais un instant de répit... Ce doute qui est mon fardeau, je n'ai pas à l'imposer aux autres... Personne ne me doit rien et n'a à agir d'une certaine façon envers moi sous prétexte que je me suis inquiétée... c'est à moi de gérer mes inquiétudes et à ne pas les faire subir... J'en suis rendue à un point où je ne sais plus ce que je suis en droit d'attendre à mon endroit... lorsque je blesse involontairement, j'en suis troublée et je m'en excuse toujours sincèrement... mais lorsqu'on me blesse... il arrive souvent que je m'excuse aussi...

J'ai l'impression de passer mon temps à me plaindre alors que des gens vivent des situations cent fois pires que la mienne... Pourtant, je ne dis pratiquement rien... J'essaie de tout garder, c'est mieux ainsi pour tous... De toute façon, lorsqu'elles sont exprimées, mes émotions et leurs causes me semblent encore plus futiles et je me sens d'autant plus dépourvue de les ressentir... et ce sentiment augmente lorsque je me mets à penser à ce que les autres doivent se dire devant de telles inepties… Qui voudrait d’une amie qui se tourmente pour si peu alors qu’on est soi-même confronté à des problèmes beaucoup plus importants?

Ne dit-on pas que je mène actuellement la belle vie? J’aimerais bien être au courant!

Lâcher prise

31 mai 2005

Ce que je donnerais pour être capable de faire ça… Être comme une grue et avoir une manivelle que je n’aurais qu’à actionner pour que la pince qui tient, macère et amplifie mes émotions les plus négatives, et souvent les plus inutiles, s’ouvre toute grande afin de les laisser s’échapper…

Où est ce bouton!!!!!!

Silence S.V.P.

27 mai 2005

Ça ne fait même pas une semaine que je suis de retour au cocon familial et c’est fou comme je m’ennuie du silence. Bien sûr, je savais que ça serait difficile, d’autant plus que je dois maintenant partager ma chambre, mais ce n’est pas le manque d’espace qui est pénible pour le moment, mais véritablement le bruit constant qui règne.

Ma sœur écoute de la musique en permanence (7h à 22h minimum) et mettre des écouteurs est une torture inutile à ses yeux. Lorsqu’elle ne peut pas être à l’ordinateur, pour une raison ou une autre, alors elle doit chantonner, marmonner tout le temps comme si le silence était son ennemi…

J’imagine que je dois me réhabituer, après avoir habité seule pendant sept mois… Je crois par contre qu’il sera tout de même difficile de m’adapter puisque c’était une des raisons pour lesquelles j’avais décidé de partir… Mais, devoir choisir entre ça et attendre encore deux ans avant de retourner à l’université, le choix était facile à faire…

Je crois que je serais devenue folle d’attendre encore!!! Quoique, parfois je me dis que je le suis déjà! :)

Pourquoi?

16 mai 2005

Pourquoi je me laisse atteindre à tout coup!!! À chaque fois que je crois avoir réussi à passer à travers, que je me suis blindée... je craque.... Pourtant, j'aurais dû prévoir le coup... C'était tellement gros...

Bien oui, je suis stupide, je réagis en émotive que je suis, je le sais et je m'en fiche!!! J'ai mal et puis c'est tout!

Partager mon espace

05 mai 2005

Je me suis inscrite sur le site de l'université aujourd'hui afin de me trouver une colocataire, pour tout de suite ou pour la rentrée. Je n'aurai pas trop le choix si je veux arriver monétairement... C'est loin de m'enchanter, il va vraiment falloir que je trouve la personne qui va correspondre avec ma personnalité puisque je suis quelqu'un de solitaire, alors je ne me verrais pas avec une personne qui invite toujours plein de gens. Ça va être difficile de partager ce que je considère comme mon endroit à moi...

C'est vraiment dommage que J. n'ait pas plus cours que ça l'an prochain, car ça aurait été l'idéal. Mais les quelque 12 semaines diffusées à travers l'année ne suffiront pas... Il ne me reste qu'à souhaiter de trouver la perle rare...

Le fantôme de l'opéra

04 mai 2005

Lorsqu'il était sorti en salle, je voulais voir ce film, mais il n'était que dans quelques villes. Il était disponible en DVD depuis hier, alors je suis allée le louer. J'ai tout simplement ADORÉ! Il faut dire que j'adore les comédies musicales. J'aimerais d'ailleurs voir le fantôme de l'opéra sur scène un jour. Le seul bémol que j'apporterais, c'est certains dialogues qui auraient dû être «parlés» plutôt que «chantés» à mon avis. Tant qu'à mettre des parties qui n'étaient pas chantées, ils auraient dû en mettre plus, surtout que lorsque c'est chanté, cela a tendance à alourdir. Je l'ai regardé deux fois, la première fois en français et la deuxième en anglais puisqu'ils ont traduit même les chansons et que je les préfère en anglais. D'ailleurs, l'actrice chante très bien alors que les acteurs se débrouillent, mais sans plus.

Un film que je veux me procurer et revoir!

Au XIXe siècle, dans les fastes du Palais Garnier, l'Opéra de Paris, Christine, soprano vedette, est au sommet de sa gloire. Son succès est dû à sa voix d'or et aux mystérieux conseils qu'elle reçoit d'un "Ange", un fantôme qui vit dans les souterrains du bâtiment. L'homme, un génie musical défiguré qui vit reclus et hante l'opéra, aime la jeune fille d'un amour absolu et exclusif. Lorsque Raoul entre dans la vie de Christine, le Fantôme ne le supporte pas.

Tout sera retenu contre moi

03 mai 2005

J'ai réglé quelques trucs dans ma tête, c'est déjà un pas de fait dans la bonne direction... Ça m'a aussi permis d'arrêter, pour le moment et pour longtemps je l'espère, la période d'auto-destruction dans laquelle j'étais entrée depuis un certain temps... Et ce n'est pas quelque chose dont je pouvais parler avec mon entourage... Pourquoi? Je ne pourrais pas dire... Peur de ne pas être comprise... peur d'être mal interprétée et que cette incompréhension accentue mon sentiment... Et je crois que je voulais m'en sortir seule aussi... J'avais peut-être besoin de vivre mes émotions, mon désespoir jusqu'au bout pour mieux remonter. De plus, même moi j'ai du mal à comprendre l'intensité de ce que je ressens... je trouve ça tellement stupide par bout... et quand je m'entends dire à une amie de lâcher prise sur une situation qui la mine... je me sens comme un imposteur, car je ne suis même pas capable de faire la même chose dans ma propre vie et c'est tellement futile ce qui m'habite...

J'ai réglé d'autres choses... mais là, je sens un manque de franchise et ça ne sert à rien d'en parler, tout sera retenu contre moi de toute façon. Ça va être moi qui hallucine ou qui fait des montagnes avec des riens... c'est toujours moi, ça toujours été moi le problème... Alors, aussi bien garder ça pour moi, surtout que j'ai eu mon lot de conversations «difficiles» dernièrement...

Pour en revenir à un sujet plus joyeux! J'ai enfin eu la lettre de l'université, j'ai été acceptée!!! J'avais déjà obtenu la réponse à mon deuxième choix il y a plusieurs mois, mais j'attendais avec impatience celle le bac. Les deux me donnaient environ la même chose, mais le bac. me permettra d'avoir accès à des stages, coopératifs de surcroît, alors qu'avec le certificat multi. je n'aurai pas eu de stages du tout. En tout cas, je suis extrêmement contente et j'ai terriblement hâte de commencer! Hâte d'être submergée de travail, d'être occupée... Peut-être hâte d'être moins disponible aussi... Enfin, je me comprends… À ne pas prendre au premier degré…

D’ici là, j’ai des rendez-vous médicaux qui m’attendent et surtout, un voyage en France en août!

Je dois faire mon deuil

07 avril 2005

Je crois que ça fait longtemps que je le sais, mais que je ne voulais pas me l'avouer à moi-même. Je dois faire mon deuil de la vision que j'avais de cette amitié, elle ne sera jamais comme je la voulais. Pour que ça fonctionne, il faut être deux à ramer dans la même direction. Je ne doute pas du tout de son amitié, on a partagé énormément de choses ensemble, autant nos joies que des choses plus difficiles.

Mais depuis plusieurs mois, ce n'est plus pareil, et je crois que ça ne reviendra jamais comme avant. Pour moi, c'était une relation spéciale, d'échanges mutuels, de confiance, mais là, c'est rendu à sens unique. Je sais que ce n'est peut-être pas moi, ou c'est moi, ce que je suis... mon âge peut-être... ou la distance... Probablement un mélange de tout ça... Pour moi, ça n'a aucune importance, j'y croyais et j'y crois encore!!!! Je voudrais tellement... mais c'est probablement utopique...

Je me sens vidée, un brin stupide, naïve plutôt... Je n'apprendrai sans doute jamais... J'avais ma coquille, depuis tellement longtemps, je me suis laissée apprivoiser... peut-être trop... Elle était confortable ma coquille... je songe à retourner voir où elle est...

En attendant... je dois faire mon deuil et apprendre à apprivoiser cette nouvelle relation pour ne pas en rester à jamais insatisfaite...

C'est juste moi

05 avril 2005

Pourquoi répondre? C'est juste moi!
Pourquoi faire attention? C'est juste moi!
Pourquoi expliquer? C'est juste moi!
Pourquoi prévenir? C'est juste moi!
Pourquoi prendre la peine? C'est juste moi!
Pourquoi être sincère? C'est juste moi!
Pourquoi s'informer? C'est juste moi!
Pourquoi partager... un meuble... ça comprend rien de toute façon....

Celle qui reste...

04 avril 2005

C'est toujours ce que je serai, celle qui reste... Parfois, je voudrais disparaître un moment... Peut-être qu'on cesserait de me voir comme acquise, comme un meuble...

L'aveuglé

30 mars 2005

Je suis aveugle. Je le suis depuis hier. La dernière chose que je me rappelle avoir vu, c’est un grand champ blanc, du blanc à perte de vue. Sans doute de la neige, enfin, j’imagine, il faisait froid. Un froid glacial, Jimmy disait que ça lui glaçait le sang. Pour moi, froid, c’est froid, sans plus. Je n’ai jamais compris cette expression. Si quelqu’un avait le sang glacé, il serait mort non?

Il y a deux semaines, je m’en rappelle comme si c’était hier, j’ai eu l’impression de naître et de voir l’hiver pour la toute première fois de ma vie. La première bordée de neige qui reste au sol, c’est magique. Jimmy disait que la neige était isolante, et qu’ainsi, la terre revêtait son manteau blanc pour se protéger du froid. Mes yeux exploraient ce manteau blanc, encore parfait à ce moment-là, cherchant à voir les couleurs, car tout le monde sait, ou devrait savoir, que la neige, elle n’est pas blanche, elle est multicolore. C’est la lumière qui la rend blanche. À regarder les reflets sur la neige, j’avais mal aux yeux, je voulais les fermer, mais mon corps refusait, comme si je n’avais pas de paupières ou que mes yeux s’obstinaient à vouloir voir les couleurs.

Je me souviens de la vue que j’avais lorsque je regardais droit devant moi. C’est encore frais dans mes souvenirs. Un très grand champ… Une clôture juste devant et ensuite, le champ d’herbes folles. Après la première chute de neige, on ne voyait que l’extrémité des herbes et plus les jours avançaient, moins on voyait de brins et de bouts de clôtures. Jimmy disait que c’était la terre qui les mangeait, c’est pour ça qu’ils s’enfonçaient dans la neige. Il disait aussi que bientôt, on ne le verrait plus, qu’ils auraient complètement disparu. Je ne le saurai jamais puisque depuis hier, je suis aveugle. Mes yeux noisette ne sont plus.

Je suis triste. Je voudrais pleurer mais je ne suis pas capable. Jimmy disait de ne jamais montrer ses émotions, que les oiseaux riraient de moi. Ça ne me dérange pas qu’ils rient, je suis beaucoup plus grand qu’eux. Maintenant, ils peuvent bien rire, je ne m’en apercevrai même pas puisque je ne vois plus. Je ne veux plus entendre non plus, entendre fait trop mal. Entendre le silence. Entendre le silence parce que maintenant je suis seul. Jimmy n’est plus là. Mon grand frère m’a abandonné il y a quatre jours, pour un soleil trop chaud. Et maintenant je suis aveugle. Aveugle et seul. Il me disait souvent «Attends au printemps, c’est comme partir vers un autre monde le printemps ». J’attends le printemps maintenant. Mais je ne le verrai pas arriver.

Je suis né il y a deux semaines. C’est deux petites filles qui m’ont construit. À côté de Jimmy, mon grand frère qui lui, est né des mains de deux grands garçons. C’est ces mêmes garçons qui l’ont envoyé vers le soleil, vers la chaleur… aidé d’une machine bruyante, je l’ai vu partir vers le ciel en milliers de petits flocons. Jimmy savait ce qui l’attendait et je sais maintenant que ce n’est pas vers le sud qu’il est parti… J’aurais aimé être aveugle avant de le voir disparaître ainsi. Maintenant, il ne me reste qu’une chose à faire, attendre le printemps, pour voir où est cette nouvelle vie ou attendre qu’on me fasse subir le même sort qu’à mon grand frère. Et je vais attendre ma destinée dans la noirceur… car hier, deux écureuils sont venus me prendre mes yeux noisettes de bonhomme de neige…

Copyright - Cassiopée

L'état du jour

Mon coeur et mon âme sont une grande plaie ouverte où, quotidiennement, quelqu'un passe jeter une poignée de sable pour l'empêcher de cicatriser...

La pluie

26 mars 2005

Dave Richard/Sylvie Paquette

Il pleut si triste sur la ville
La pluie
Et tout ce vent dans mes oreilles
Jamais tranquille
Ce chagrin sourd en moi qui veille
Ce chagrin sourd en moi qui veille

Il pleut si lourd, un temps pareil
La pluie
Les passants courent, les passants frayent
Où donc vont-ils?
Moi je ne vis pas mais j’essaye
Moi je ne vis pas mais j’essaye

À quoi sert de courir cacher à la pluie son visage
Ne vaut-il pas mieux rien que laisser faire la vie
Laisser tomber la pluie, noyer le paysage
Rien que laisser la vie s’en aller dans la vie
Rien que laisser la vie s’en aller dans la vie
La pluie...

L'infini

25 mars 2005

Il y a une réalité qui m'étourdie...

Le pays où j'habite est situé sur une planète, elle-même dans un système solaire qui est au sein d'une galaxie...

Ensuite, il y a l'univers... et l'infini qui ne s'arrête pas...

Je sais... c'est futile, mais ça a le don de m'étourdir lorsque j'y pense...

La guerre des enfants - Monique Charlesworth

19 mars 2005

Résumé
Ilse, jeune Allemande au sang juif, n'a que douze ans lorsque la guerre éclate et qu'elle doit fuir. Sur les routes de l'exode, échappant de peu aux troupes allemandes qui avancent inexorablement, elle traverse la France entière. Pendant ce temps, Nicolai, fils de notables nazis, rêve de la jolie frimousse d'une petite fille qu'il ne connaît qu'en photo. Si seulement il pouvait rendre son sourire à Ilse... Magnifique histoire de courage et de passion, ce roman conte une guerre dont les historiens se soucient peu : celle des enfants.

Mon avis
C'est bien écrit, plein de détails historiques comme je les aime. On peut facilement entrer dans la tête des deux principaux protagonistes, voir ses peurs, ses envies, ses rêves. Par contre, tout se gâche dans le dernier quart du livre. On dirait que l'auteure ne savait pas comment terminer son manuscrit. On voit les deux histoires parallèles de Ilse et Nicolai, un chapitre sur deux, la mère de Ilse devenant la gouvernante de Nicolai lorsqu'elle est séparée de sa fille. Son désir est de retrouver celle-ci, tout au long du récit, sur 10 ans. Alors, on s'attend à ce que les deux histoires finissent par s'entrecouper puisque Nicolai désire aussi aider sa gouvernante à retrouver Ilse, mais cela n'arrive jamais. La ronde des chapitres fait en sorte qu'on ne sait pas ce qui arrive à Nicolai et pour Ilse, ça se rapidement et d'une façon qui me laisse interrogative... En gros... ce livre m'a laissé sur ma faim et sur un sentiment de déception... Je n'aime pas avoir l'impression d'avoir perdu mon temps. Heureusement, ça arrive rarement.

Impasse

18 mars 2005

Je ne trouve pas d'emploi...

Je n'ai toujours pas reçu ma réponse de l'université...

Je me demande encore comment je vais réussir à payer tout, tout en allant à l'école... (Nullement question ici du débat sur les prêts et bourses)

On me prend pour une conne.... ou pour une douce naïve... au choix... Peut-être les deux en fait...

Il faudrait que je sorte, mais pour faire quoi? Personne avec qui sortir, pas d'argent pour sortir... Bref, rien à faire!

Je continue ma quête d'emploi, mon spam de C.V. et j'essaie de garder le sourire...

Refus sur refus

16 mars 2005

La course aux emplois continue. C'est un peu difficile pour l'orgueil d'essuyer refus sur refus. Au moins, les raisons ne sont pas envers mes compétences, mais surtout le fait que les employeurs ne sont pas très chauds à l'idée de m'engager alors que je retourne à l'école à temps plein en septembre.

Encore une fois, mon honnêteté ne me paie pas... Tout comme elle ne m'a pas payé avec mon chômage que j'attends toujours... puisque j'ai déclaré mon 4% que je n'ai jamais reçu finalement...

Je ne perds pas espoir par contre, je vais sûrement réussir à trouver quelque chose, du moins, je l'espère! Je continue mon «spam» de C.V., même envers des entreprises qui n'affichent pas nécessairement de besoin d'employés mais susceptibles d'avoir besoin de quelqu'un avec mes compétences, je scrute tous les journaux et tous les sites d'emplois. Au moins, on ne pourra pas me dire que je n'essaie pas...

Et vlan!

02 mars 2005

Rechute! Sentiment de rejet en pleine figure!

Un jour, je vais y arriver...

L'art de faciliter le travail sur soi

26 février 2005

Je crois qu'il ne faut pas lire mon blogue longtemps pour comprendre que j'ai un léger, sinon gros, problème de confiance en moi. Ça fait quelques années que je travaille sur mon cas et je dois avouer qu'il y a eu une grosse amélioration depuis deux ans. Mais depuis un certain temps, je stagne. Je crois être arrivée au bout de ce que je suis capable de faire seule et avec mon entourage que j'ai probablement saturé plus d'une fois de questions incessantes.

Lorsque j'étais allée consulter le conseiller en orientation, celui-ci m'avait fortement recommandé d'aller voir le service de psychologie... Donc, à la rentrée en janvier, après y avoir pensé longuement... j'avais pris mon courage et j'étais allée m'inscrire à la liste d'attente. Remplir un petit questionnaire du comment du pourquoi je pensais que j'avais besoin d'étaler mes tripes sur le bureau d'un pur étranger. Quatre pages de questions à choix de réponses, deux pages de questions à développement à répondre dans une petite salle d'attente où d'autres personnes attendent pour leur rendez-vous. Après avoir rempli tout ça, on le remet à une secrétaire qui nous dit que d'ici deux mois, on va avoir un appel pour nous fixer notre premier rendez-vous.

Entre ce moment et l'appel, j'ai dû abandonner mon seul cours parce que je n'avais pas les préalables. Elle m'appelle, me fixe mon premier rendez-vous et juste avant qu'elle raccroche, honnêteté, tu me perdras, je lui expose la situation. Elle me dit qu'il n'y aura sans doute pas de problème et l'appel se termine ainsi. Le lendemain, elle me rappelle pour me dire que je ne peux bénéficier du service même si je serai à temps plein à la prochaine session, que je dois me réinscrire plus tard et refaire tout le processus à partir du début. Légèrement décourageant!

Hier, j'ai reçu un questionnaire de trois pages du service de psychologie pour que le directeur sache pourquoi j'avais abandonné mon processus et ainsi améliorer l'aide apporté. C'est un peu exagéré de m'envoyer ça, alors que c'est eux qui m'ont refusée... Je l'ai tout de même rempli pour leur dire de faire preuve d'un peu plus de délicatesse pour le futur, que c'est normal que le service soit offert aux étudiants présents, mais de prendre en compte d'autres éléments aussi... ou du moins, ne pas tourner le fer dans la plaie...

Ma vie en chanson

Chaque année, il y a une chanson qui me reste en tête et qui me touche, à laquelle je m'identifie. Tout ça a commencé avec Tous ces mots, interprétée par Luce Dufault :

Tous ces mots que j'écris
Et que je crie
Tous ces mots qui font mal
Qui torturent comme une balle
Dans une blessure…

Ensuite, les deux dernières années, il y a eu Seul, de la comédie musicale Don Juan :
Seul comme un condamné
Devant l’échafaud
Comme un innocent
Devant son bourreau
Seul comme un enfant
Qui cherche son père
Seul comme le mendiant
Qui s’endort à terre
Parce qu’on a passé
Sa vie sans la voir
On se trouve seul
Devant son miroir

Et maintenant, il y a Le dernier aveu de Graal :

J'ai peur, je m'en veux, de n'être que moi
Mais j'ai fait de mon mieux

On est en février, mais ce n'est pas grave, résolution 2005, ma prochaine chanson devra être positive!

Entre être ou ne pas être, qu'avez-vous choisi?

Il y a tellement de choses en moi que je n'aime pas, que cela serait sans doute plus facile de me créer un personnage, reconstruire ma carapace d'indifférence et de ne pas être moi-même. Par contre, j'ai décidé que même si ça ne plaisait pas aux gens, j'allais être moi-même, malgré les difficultés que ça comporte pour moi aussi. Être ou ne pas être.... la question ne se pose pas... Ne pas être... c'est ne pas vivre...

Comment accepter?

25 février 2005

Il y a des situations dans la vie que l'on ne peut pas changer et qu'il nous faut tout simplement accepter. Je suis présentement face à une telle situation. Compte tenu du fait que :
  1. Je ne peux rien changer à la situation.
  2. Même si je pouvais y changer quelque chose, je ne le ferais pas.
  3. J'adore les personnes impliquées.
  4. Me faire du mal, me ferait perdre encore plus...
Donc, je suis tout à fait consciente que je dois passer par dessus, ma raison aussi... j'imagine que le le temps fera le reste...

J'avoue...

Je me suis restreinte à l'obligation de faire les questions dans l'ordre, je ne sais pas pourquoi, peut-être pour me donner une discipline d'écriture... La question du jour est difficile. J'avoue...

J'avoue que parfois je suis jalouse, même si j'abhorre à le montrer car ce n'est pas un sentiment que j'aime. On a déjà été jaloux à mon égard et j'avais vraiment détesté l'impression d'être prise au piège, alors je ne souhaite vraiment pas faire vivre cela à d'autres personnes et encore moins à celles qui sont chères à mes yeux. Je ne crois pas l'être exagérément puisque j'arrive à le gérer et à faire en sorte que nul ne s'en aperçoive sans que je ne le décide. Jalouse d'un geste, d'une parole, d'une attention... c'est un sentiment destructeur que j'essaie d'éliminer... Avec le nombre de choses que je désire changer, je devrais peut-être songer à formater mon cerveau. hihi.

Éloignée vous... j'ai la lèpre

23 février 2005

Ce n'est pas le sujet, mais j'ai perdu mon travail il y a exactement une semaine. Situation difficile à accepter puisqu'elle n'a pas été prévue et encore moins été faite dans des circonstances intéressantes. Hypocrisie, mensonges.... Bref, me voilà dans le rang des chômeurs...

Je me sens de plus en plus seule aussi... A. ne cesse d'annuler nos rendez-vous pour des raisons plus ou moins claires. Je m'entendais bien avec S. au bureau, sauf que depuis que j'ai quitté, elle ne semble pas vouloir qu'on continue à se parler maintenant. Une autre s'est éloignée... même si elle le nie... de toute façon, ça ne sert à rien de vouloir lui imposer la vérité en face, ça ne changera absolument rien, on ne peut pas forcer les affinités... Je n'ai qu'à l'accepter et à adapter mes attentes en fonction. Ce n'est plus pareil avec personne, c'est sans doute moi qui ai changé. On dirait que plus j'ai besoin d'être entourée et d'amis, plus mon entourage s'enfuit ou que je l'éloigne. Oui, j'ai des amis, mais je veux des amis qui ont envie de me voir!!!!!

Vivement que je retourne à l'école...

Je suis celle qui...

Comme j'avais dit précédemment... j'ai trouvé un site qui donne une idée par jour pour écrire son journal... je vais essayer.

Donc, je suis celle qui gagnerait probablement le premier prix s'il y avait un concours de la personne réussissant à se diminuer le plus en une seule journée.

Je suis celle qui a toujours besoin d'être rassurée sur ce qu'elle est et/ou fait.

Je suis celle qui préfère avoir mal en silence plutôt que de risquer à faire du mal à d'autres en parlant.

Je suis celle qui aurait envie de se sauver en courant pour voir si c'est mieux ailleurs...

Introspection

10 février 2005

Ça fait un bout que je n'avais pas écrit ici. Et j'ignore si j'y écrirai régulièrement encore... Je suis retournée à la bonne vieille méthode pour mon journal, crayon et cahier. Maintenant que j'habite seule, je n'ai plus besoin de me censurer de peur que quelqu'un tombe dessus. Ici aussi j'avais commencer à me censurer, et ce n'est pas ce que je désire. Peur d'être jugée, peur de blesser les gens que je connais par mes pensées souvent dites sous le coup de l'émotion et que bien que pensées sur le coup, ne le sont plus plus tard alors c'est inutile de faire du mal aux gens avec ça.

Par contre, j'aimais écrire ici, parce que j'écris plus vite à l'ordi qu'à la main et que c'est souvent plus disponible pour moi, car je ne me vois pas trainer mon cahier avec moi partout. Je suis tombée sur un site qui offre une liste de question pour aider à développer l'écriture de son journal intime, pour apprendre à mieux se connaître. Je crois que je vais essayer de répondre à quelques unes de ses questions au gré de mes envies et de mes désirs.

Ça me fait penser que, hier, en allant à la biblairie pour m'acheter mon pinceau pour mon cours d'aquarelle, j'ai trouvé un logiciel aidant l'écriture d'un roman en aidant à la description des personnages, établir la trame de l'histoire, l'histoire personnelle de chaque personnage... Ça a ravivé en moi le désir de sortir l'histoire que j'ai en tête depuis des années. Je ne crois pas avoir le talent pour écrire un livre, mais au moins, mettre noir sur blanc la vie, les émotions, l'essence de cette Laurène qui hante mes pensées depuis si longtemps... Je crois que c'est la peur qui me freine en partie... la peur de ne pas être capable d'exprimer adéquatement ce à quoi je pense, comme lorsqu'on a une belle image en tête et qu'on essaie, sans succès, de la reproduire sur papier...

J'ai besoin de défis... Je me lance dans tous les sens... Commençant plusieurs choses en même temps, voulant tout mener de front tout en cherchant d'autres choses à accomplir. J'ai soif d'apprendre, de réaliser... Je m'étourdie.