Kafka sur le rivage – Haruki Murakami

04 janvier 2007

Finalement, je n’ai pas pu m’empêcher de le sortir de la boite et de commencer à le lire… Ça doit faire quatre jours que je tourne en rond me demandant ce que je pourrais bien lire alors que j’ai déjà « emboité » tout ce que je n’ai pas déjà lu…

J’ai près de 200 pages de lues et, je ne sais pas, j’ai de la difficulté à embarquer dans l’histoire. Dans le fond, j’embarque dans les deux histoires parallèles qui évoluent séparément, pour le moment du moins, mais il y en a une tellement éclatée et l’autre tellement terre-à-terre, c’est difficile à expliquer. Sans compter que l’auteur semble prendre un malin plaisir à parler de sexe ou d’organes génitaux dans tous les chapitres sans véritables raisons apparentes… Je veux bien qu’on me dise que le personnage principal prend sa douche, mais est-ce nécessaire de spécifier qu’il se récure l’an… m’enfin!

Je vais probablement le terminer, car je veux savoir ce qu’il va arriver et parce que je m’attendais quand même à ce que ça soit éclaté, mais mon enthousiasme vient de descendre d’un cran…

Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore. Avant de voir leur destin converger inexorablement et de découvrir leur propre vérité.