06 juillet 2007
Il s'agit en fait du texte de la pièce du même nom. C'est difficile de décrire ce genre de texte. C'est à la fois drôle, touchant, bouleversant... Des faits cocasses, des anecdotes, des drames... Tout arrive dans ce petit livre.
On ne lit pas ce livre pour le sujet en soi, à mon avis, mais pour les expériences humaines qu'il comporte. Ceux qui liront ce livre seulement à cause du mot « vagin » en espérant y trouver des histoires grivoises seront déçus. Ce sont des histoires de vie, pas de sexe.
Extrait, p. 41 :
Au cours d’un procès en sorcellerie en 1593, le magistrat instructeur — un homme marié – découvrit pour la première fois l’existence du clitoris. Il l’identifia comme étant un mamelon du diable, preuve irréfutable de la culpabilité de la sorcière. C’était une « petite excroissance de chair, pointant à la manière d’un mamelon, et longue d’un demi-pouce ». Et ledit magistrat « l’ayant aperçue au premier coup d’œil, quoique sans regarder de trop près cependant, car jouxtant endroit si ténébreux que point n’est décent d’y porter le regard. Mais ne voulant pas, finalement, garder par-devers soi découverte si étrange », la montra à divers assistants. « Lesquels assistants déclarèrent n’avoir jamais vu chose semblable. » Et la femme fut condamnée comme sorcière.