08 décembre 2007
Arlette, que ses neveux surnommaient Betty Crocker, c’est la tante emblématique de nos enfances, celle qui préparait des carrés aux Rice Crispies et des sandwichs sans croûte, celle qui savait écouter, celle que tout enfant des années soixante aurait secrètement voulue comme mère.Après le décès de sa tante, Benoît Fillion, spécialiste du management, mène une enquête discrète sur cette spécialiste du ménage. Il découvre bientôt qu’Arlette souffrait d’une étrange maladie, à la fois banale et déconcertante, et que c’est précisément cette maladie qui faisait d’elle une ménagère si parfaite, une femme si extraordinairement ordinaire.
C’est dans les petites histoires qu’on retrouve les plus grandes. C’est ce que montre ce livre. Il n’y a pas de grands rebondissements, ni de drames ou d’histoires d’amour débridées, juste l’histoire d’une femme vue et interprétée par différentes personnes. Une belle histoire sur l’interprétation qu’on peut faire du bonheur des autres en se fiant à ses propres critères.