Ciné, ciné

08 juin 2008

Dimanche dernier, je suis allée voir deux films à la fois semblables et différents. Oui, deux films la même journée, ça c’est moi quand j’essaie de ne pas penser et d’oublier ma vie en me plongeant dans celle des autres.

Then She Found Me

Le récit de l'enseignante April Epner (Hunt) et son parcours inattendu vers l'épanouissement personnel. Après s'être séparée de son mari (Matthew Broderick) et à la suite du décès de sa mère adoptive, April est jointe par Bernice Graves (Bette Midler), une animatrice d'émission-débat locale qui prétend être sa mère naturelle. Tandis que Bernice tente de devenir la mère qu'elle n'a jamais pu être, April ne semble trouver réconfort que dans les bras du père (Colin Firth) d'un de ses élèves, pour réaliser ensuite que les questions sur le mystère de l'existence ne peuvent être résolues par une simple révélation.

Bon, je l’avoue, je suis tout d’abord allée voir ce film pour Colin Firth, puisque je vais voir tous ses films. (Même The Last Legion, que j’étais certaine de détester, mais que j’ai finalement bien aimé.) Aussi, j’aime bien Helen Hunt comme actrice, bien qu’on ne la voie pas souvent ces derniers temps. Dès les premières images, on voit que ce n’est pas un film à gros budget comme on a l’habitude d’en voir, mais je crois que ça ajoute au charme du film. Ce sont les dialogues et les gestes qui parlent, plutôt que la technique. Bette Midler est une vraie découverte pour moi, chaque scène avec elle était un vrai régal. L’histoire est un peu prévisible et a une morale plutôt définie, mais on se surprend à s’attacher rapidement aux personnages. J’ai passé un très bon moment.

Baby Mama

Kate Holbrook est une brillante femme d'affaires célibataire dont la carrière passe avant la vie personnelle. À 37 ans, elle décide d'avoir un enfant, mais son plan prend du plomb dans l'aile lorsqu'elle apprend qu'elle n'a qu'une chance sur un million de tomber enceinte. Qu'à cela ne tienne, elle engage une jeune travailleuse du sud de Philadelphie, Angie Ostrowiski, pour porter son enfant. Quoi de plus simple.

Dès qu'elle apprend de la froide directrice du centre de mères porteuses qu'Angie est enceinte, Kate entre en mode maternité. Elle se met alors à lire des bouquins sur les soins des enfants, à rendre son appartement sans danger pour les bébés et à chercher les meilleurs établissements préscolaires. La stratégie super organisée de notre femme d'affaires bascule du tout au tout lorsque la mère porteuse se présente chez elle en lui annonçant qu'elle est sans domicile.

Kate, cette force de la nature que rien n'arrête, se heurte alors à un mur, lorsqu'elle tente de faire de l'émotive Angie, la femme enceinte parfaite. Dans un affrontement cocasse, elles devront défendre leurs visions de la maternité pour préparer l'arrivée du bébé. Au milieu des tiraillements, elles découvriront deux genres de famille: celle dans laquelle on naît et celle qu'on crée.

Ce film m’a un peu déçue, même si j’ai passé un bon moment. Pendant tout le film, on enligne les clichés sur les hauts et les bas d’une femme enceinte, les cours prénataux, les nausées, les différences entre deux femmes de niveaux sociaux distincts, etc. Pourtant, la visible complicité entre les deux protagonistes principaux fait oublier ces petits détails. Bon, on voit venir la fin comme un gros train de marchandises, mais avec une histoire comme ça, ça n’aurait pu finir autrement.

Bientôt à l'affiche...

Probables prochaines sorties cinés : XXY, 99 F, Angel, Wall-E, Wanted et Mamma Mia! (une comédie musicale ET Colin Firth, quoi demander de plus!)