Bilan de l'année

31 décembre 2006

Dernière journée de l’année, c’est le temps de faire le bilan. Je crois que, pour la première fois, le bilan sera on ne peut plus positif. C’est un peu plus facile quand on n’avait pas pris de résolution parce qu’on était blasée, mais restons dans le positivisme! ;)

  • Quelques dizaines de livres de perdues! Alors là, c’est mon préféré! :) Avec la découverte du pourquoi du comment je n’arrivais pas à perdre de poids malgré les efforts que je faisais, et le traitement efficace, ça a enfin débloqué après tant d’années… Bon, je stagne depuis 6 mois, mais je n’ai rien repris, c’est déjà ça!
  • Boum de confiance en soi, là aussi il était temps. Après des années de « déchéance », si on peut dire. J’ai pris les moyens que je devais prendre, même si pour ça, j’ai dû marcher sur mon orgueil, consulter en quelque sorte, mais ça fait tellement du bien que ça en valait la peine. Il y a encore du chemin à faire, mais le pire est derrière je crois, du moins, je croise les doigts.
  • Je tripe dans mon domaine, tout m’intéresse et j’ai l’impression que je pourrais tout faire. J’adorais également l’enseignement, mais il y avait toujours la petite voix en arrière-plan que j’essayais de faire taire… Là, j’ai l’impression de pouvoir me lancer à fond, les yeux fermés, ou presque, et de pouvoir vivre complètement. Tout m’intéresse, je n’aurai pas assez des deux années qu’il me reste pour faire tous les cours optionnels mis à ma disposition. L’avenir incertain me fait peur, mais je sens que je vais pouvoir l’affronter.
  • Découle de cet aspect, une intégration plus que réussie dans mon groupe. C’est la première fois de ma vie scolaire que je me sens comme faisant partie de la « gang ». Bien sûr, il y a toujours le langage extraterrestre qui me laisse parfois un peu pantoise, mais maintenant, tout le monde me salue au même titre que les autres, je suis invitée aux partys et ils ont l’air réellement déçu lorsque je n’y vais pas. Je ne pensais jamais vivre ça un jour.
  • J’ai aussi lâché prise sur mon désir de vouloir sauver les autres. Je ne suis pas une sauveuse, je ne peux pas être là pour les autres tout le temps et je ne suis pas responsable de tout ce qui leur arrive. J’ai cessé d’être désolée pour tout, surtout quand je n’étais pas responsable. Être désolée de ne pas avoir été là alors que l’autre aurait voulu que j’y sois et que rien n’était prévu? Non, plus maintenant!
  • J’ai fait le ménage de mes « amis » aussi. Je n’ai pas eu à faire grand-chose, je me suis aperçue que j’étais responsable de ce qui arrivait et j’ai cessé de tout faire pour leur plaire. Maintenant, on me prend comme je suis, je ne modifierai plus mes gouts, mes avis pour plaire… Certains n’ont pas apprécié la « nouvelle » moi, qui était en fait la « vraie » moi… Ils ont eu l’impression d’être dupés, ce qui est vrai en quelque sorte, mais la personne à laquelle je mentais le plus, c’était moi…

Le résultat de tout ça? Je suis plus ouverte sur les autres maintenant. Donc, ma nouvelle non-résolution (puisque lorsque je ne prends pas de résolutions, on dirait que c’est positif pour moi ;) est de continuer sur la même voie. Et j’ajouterais, d’économiser, puisque j’aurai peut-être, enfin!, l’occasion de le faire grâce aux stages.

Heureuse et bonne année à vous tous!

Malaise

30 décembre 2006

J’ignore si je suis normale ou pas, mais je ne peux me réjouir de la mort de quelqu’un, de l’exécution de quelqu’un, qu’il ait été un tyran ou pas. Bien sûr, je n’ai pas été directement touchée par les mesures qu’il a imposées à son peuple, je ne peux donc pas comprendre comment ces gens se sentent aujourd’hui et me mettre à leur place. Par contre, que des gens, dans la même situation que moi, se réjouissent à ce point, je ne comprends pas. Oui, je suis au courant de la situation qui a perduré là-bas, mais tout de même, au moins de me réjouir de sa mort, il y a un pas qu’il ne faut pas franchir à mon avis… Tout cela, bien sûr, sans entériner les gestes posés…

De plus, était-ce vraiment nécessaire de montrer son exécution à la télévision et sa dépouille dans les journaux? Je ne crois pas…

On vit dans une drôle d’époque…

Majorité assumée

20 décembre 2006

Qu’est-ce qui est le plus drôle, d’encore me faire demander mes cartes à 24 ans ou de voir ma sœur de 21 ans vivre la même situation, mais d’en être insultée au point de vouloir boycotter l’établissement (club vidéo où elle achète ses cigarettes) qui ose lui faire cet affront? :)

La fontaine

19 décembre 2006

J’avais 10 ans environ et ma mère m’avait dit de m’habiller proprement et de me dépêcher, car nous allions être en retard. Je trouvais bizarre que mes sœurs ne viennent pas avec nous, puisque lorsque nous sortions avec ma mère, c’était toujours toutes les trois, la légendaire justice en tout temps, sauf parfois pour aller chez le médecin, et encore… Mais là, visiblement, ce n’était que moi qui y allais et ce n’était pas pour aller chez le docteur. J’obtempérais donc sans poser de question…

On habitait encore à la campagne à ce moment-là, donc assez loin de tout et le chemin était assez long… Je me mordais l’intérieur des joues pour ne pas poser toutes les questions qui se bousculaient dans ma bouche… et j’en laissai échapper une « On va où maman? » « Tu verras quand on va arriver. » me répondit-elle en me faisant une grimace. Ahhhh, je trouvais que le chemin durait une éternité! On est finalement arrivée et ce que j’ai vu en premier, c’est ce qui me sembla être, à cet âge, une gigantesque fontaine! La nuit commençait à tomber, les jets montaient très haut de mon point de vue, avec des lumières multicolores qui passaient à travers l’eau dans la nuit tombante… Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau de toute ma vie… Je suis restée devant un bon 10 minutes, bouche bée, les yeux grands ouverts… « Wow, c’est ça que tu voulais me montrer, c’est beau! »

Mais ce n’était pas ça… en fait, on était devant une salle de spectacle… j’allais assister à la première pièce de théâtre de toute ma vie… Je m’en souviens comme si c’était hier… À cette époque, j’étais dans les scouts où on parlait beaucoup de Mowgli et de sa vie… et la pièce, c’était Le livre de la jungle justement… Je regardais partout… j’ai probablement manqué de grosses parties de la pièce parce que je fixais mon attention sur plein de détails. Je n’avais pas assez de mes yeux pour tout voir, de mes oreilles pour tout entendre… C’était magique…

C’est à ce moment que j’ai eu la piqure pour le théâtre… j’ai revu la pièce à l’adolescence… et la magie y était encore… En plus de l’amour du théâtre…, c’est un des rares moments où j’ai eu ma mère à moi toute seule, où on a lâché l’égalité partout pour s’arrêter à quelque chose qui m’intéressait moi, sans avoir à partager, être raisonnable et comprendre parce que je suis la plus vieille et que je dois donner l’exemple…

Je n’ai jamais oublié la fontaine… Elle est moins impressionnante que dans mes souvenirs… J’ai grandi… Mais elle est toujours aussi importante pour moi… Et le bonheur dans tout ça, c’est que depuis quelques années, je la vois tous les jours cette fontaine… car celle-ci, et la salle de spectacle… sont sur le campus de l’université…

Mon meilleur ami

15 décembre 2006

Il a le teint blanc, mais une belle parure bleue. Il me suit dans tous mes déplacements et je ne pourrais m’en séparer. Mon agenda! Je suis une obsédée de l’organisation temporelle (spatiale aussi, mais ça, c’est une autre histoire). J’ai une très bonne mémoire, mais je m’oblige à tout écrire tout de même. Pourquoi? Je l’ignore! É. dit que c’est la Vierge en moi qui fait ça…

Un de mes grands plaisirs dans une journée? Barrer ce qui a été fait! Je vais même jusqu’à écrire ce que j’ai déjà fait pour avoir le plaisir de le traverser d’une belle ligne droite ensuite. Il me semble que c’est tellement satisfaisant, à la fin de la semaine, de voir toutes les choses accomplies… C’est peut-être pour ça que je ne procrastine pas souvent, je suis trop pressée de rayer les choses inscrites à mon agenda!

Influence parentale

Ce n'est pas dans mon habitude de mettre des vidéos youtube et je ne la prendrai pas non plus, mais celui-là, ce matin... C'est tellement vrai en plus...



Connu chez DOA.

Délire culinaire

14 décembre 2006

En ce moment cuit dans mon four un de mes délires culinaires. Je n’ai aucune idée de ce que ça va donner, j’y suis allée avec l’inspiration du moment. Après avoir consulté une quinzaine de pages de Google, il semble qu’il n’y ait pas, à première vue, quelqu’un qui ait osé le mélange que je viens de faire… Pourtant, il me semble que ce n’est rien de compliqué.

Je me dis ça va au moins être mangeable, à défaut d’être de la haute gastronomie… Sinon, on mangera des sandwichs! Je vous reviendrai avec les résultats de mon test… si je ne suis pas empoisonnée. :)

Cela dit, la blogosphère est tranquille aujourd'hui... C'est vrai qu'il n'y a qu'une étudiante en fin de session traversant une crise aigüe de procrastination qui n'a rien à faire un jeudi... (Je ne procrastine pas vraiment, mon travail le plus "urgent" est à remettre mercredi, mais il faut bien que je sois une vraie étudiante une fois de temps en temps, et la procrastination fait partie de la description de tâche!)

Edit : Ça ne vaut pas la peine d'en parler... Ça n'a même pas changé le gout de la recette originale!


Fin de session et de l’épisode « triche »

13 décembre 2006

Finalement, avec mon professeur, j’ai réglé ça à ma façon. C'est-à-dire, en prouvant que je pouvais faire encore mieux que ce que j’avais fait. Si la signature que j’avais faite était trop belle et pouvait être fabriquée par un logiciel, celle que j’ai faite par la suite, ne pouvait pas être créée par un ordinateur. J’ai ajouté tellement de détails et d’effets, que c’était impossible. Le professeur a été plus que convaincu et j’ai eu la totalité de mes points, voilà qui conclut l’épisode « trichage ».

Il ne me reste qu’une semaine de cours. Deux examens et un travail de quatre pages à remettre. Ce n’est rien, le travail de 42 pages ayant été remis aujourd’hui. De plus, un des examens sera très facile. Dans le même cours que celui de la signature. Déjà que je connaissais 80 % de la matière avant même de commencer le cours en septembre, en plus, on a droit à une page de notes recto-verso à l’examen. Alors, rien de bien stressant.

C’est plutôt l’examen de révision de textes qui me stresse plus… J’ai l’impression que la note que je vais avoir dans ce cours décidera de mon avenir…:/

Je sors du placard

08 décembre 2006

Je n’aimais plus mon pseudo. Bien ne plus aimer, c’est un grand mot, car j’adore tout ce qu’il représente pour moi, autant la constellation que le livre que j’ai dévoré lorsque j’étais plus jeune, mais il ne m’allait plus, ce n’était plus moi…

Je me suis donc mise à la recherche d’un autre pseudonyme, plus adapté à comment je me sens maintenant, jusqu’à ce que je réalise, que je n’en avais pas besoin. L’année qui se termine, dont je ferai le bilan plus tard, est entre autres caractérisée par le fait que j’ai enfin appris à m’accepter tel que je suis…

Donc, pour cette raison… Je me présente, mon nom est Jessica et je suis heureuse de vous accueillir chez moi. :)

Moi, plagiaire?

05 décembre 2006

Décidément, ça ne sera pas ma plus belle session en ce qui concerne les travaux pratiques. Après un professeur qui me dit que j’aurais mérité de couler pour un travail, voilà qu’un autre m’a dit hier que mon travail était trop beau pour que ça soit moi qui l’ai fait… Je réponds quoi à ça moi? Je n’ai aucune preuve que je l’ai véritablement fait, alors la prof m’a laissé le bénéfice du doute…

Par contre, je suis revenue à la charge et je lui ai expliqué comment j’étais parvenue au résultat final, les étapes franchies. Elle a fini par dire que je l’avais convaincue… Parce que j’avais eu d’excellents résultats à l’examen et aux autres exercices…

Je la comprends quand même, les étudiants doivent tellement s’essayer parfois, mais pour moi, personnellement, c’est un coup dur… Qu’on remette mon intégrité en question, ça serait le comble que je me mette à tricher dans le cours le plus facile de ma session actuelle…

Édit : Seulement pour ajouter qu'il s'agit d'un travail d'infographie, une animation plus particulièrement, et non d'un travail écrit. ;)

La politique

03 décembre 2006

Il n’y a pas si longtemps, c’était un mot déprimant pour moi. Ça ne m’intéressait pas, et je ne voyais pas pourquoi je devais m’y intéresser. Il faut dire que j’ai grandi dans un environnement où tout le monde se fout de la politique, ça va voter parce qu’il le faut bien, mais ça n’a pas vraiment de raisons pour voter pour un parti ou un autre.

J’ai commencé à m’y intéresser lors des dernières élections fédérales. Contrairement aux fois précédentes, je voulais voter en toute connaissance de cause, tout en sachant très bien que mon coin était déjà « vendu », et de loin, et que mon vote allait se perdre dans la masse, mais en même temps, si tout le monde se dit ça, il n’y aura jamais de différence.

Donc, j’ai suivi les élections et j’ai commencé à comprendre comment ça fonctionnait plus en profondeur, mieux vaut tard que jamais. Je me suis même surprise à trouver ça intéressant. Je crois que le fait de comprendre a fait toute la différence. Si bien que j’avais voté selon mes convictions du moment, avec le peu de connaissances que j’avais amassé, mais quand même plus convaincue que lors des fois précédentes, et depuis, j’essaie de me tenir au courant.

C’est ainsi qu’en fin de semaine, j’ai suivi le Congrès du Parti Libéral. Je ne suis partisane d’aucun parti, je crois que je dois encore en apprendre avant de prendre position, mais c’était le processus qui m’intéressait. Surtout de voir comment le même évènement était traité d’un poste à un autre. Quelle place on y faisant, comment les gens étaient abordés, quelles gens étaient abordés, j’ai trouvé ça fascinant. Ça, c’est probablement plus mon côté « communication » qui a pris le dessus que le côté « politique ». Mais ça m’a fait prendre conscience d’une chose, surtout au point où j’en suis, c’est-à-dire d’être encore en train d’apprendre sur chacun des partis, ne pas me fier aux médias, et encore moins à un seul média pour se faire une opinion…

Rien à ajouter

02 décembre 2006

« C’est curieux, alors qu’il faut s’y connaitre pour parler de physique et d’économie sur la place publique, en matière de langue, le seul fait de l’utiliser chaque jour semble autoriser tout un chacun à en dire n’importe quoi sans jamais que soit mise en question la validité de ses arguments. »

LAFOREST, Marty. États d’âme, états de langue, p. 10.

Les amis de Google

01 décembre 2006

Je crois que Google Analytics ne me sert qu’à ça. Sérieusement, voir ce que les gens tapent dans Google pour arriver chez moi me divertit tous les jours. Les douze plus récents et plus intéressants.


« musique »

Pas réellement intéressant en soi, mais combien de pages de résultats cette personne a-t-elle regardées pour arriver à mon blogue? J’ai essayé d’aller voir, et je me suis découragée à la page vingt… Un petit cours d’opérateurs booléens ne ferait pas de mal à certains internautes, je crois…


Dans le même thème :

« musique qui fait rêver »

Encore là, je n’ai pas trouvé à quelle page de résultat j’étais… Par contre, le premier résultat était un très intéressant article sur Nietzsche. Ce n’est probablement pas ça que la personne cherchait… Encore une fois, nos amis booléens auraient été utiles, surtout que c’est très subjectif, de la musique qui fait rêver…


« bruit d’une voiture »

Apparemment, je ne suis pas la seule à me poser des questions existentielles sur le bruit des voitures! Alors, tous ensembles, ZOUM ZOUM ZOUM!!


« dépliants originaux »

Malheureusement pour vous, je n’ai pas appliqué à une offre de stage, justement parce que je ne me sentais pas capable d’en fait, vous devrez chercher ailleurs!


« l'univers logiciel antidote »

L’essayer, c’est l’adopter!


« agent recenseur » et « emploi agent recenseur »

C’est LA recherche à la mode sur mon blogue. Ça semble être une profession en vogue sur le cyberespace. Malheureusement pour vous, il est trop tard, le recensement est fini, essayez dans 5 ans!


« alexandrisme »

Vous êtes tombés sur tout, sauf ce que vous vouliez. Mon post a loin d’avoir rapport avec la ville d’Alexandrie. Notez tout de même que vous n’avez pas eu à chercher longtemps, puisque je suis le premier résultat sur Google avec ce mot. Donc, je me permets de vous conseiller la chanson Alexandrie, Alexandra au passage, aucun rapport non plus, mais chanté par les Enfoirés, c’est quand même bien!


« louis-josé houde »

Rien à dire de plus que… Vous avez manqué un très, mais très très bon spectacle! Ne le manquez pas lorsqu’il partira en tournée avec son deuxième spectacle! Pas rodé, ça valait amplement la peine, alors, imaginez…


« brindherbe vetement » et « brin d'herbe affiche »

Ehhhhhh, si ça vous plait!


Et la meilleure demande…


« faire connaissance pour changer d idée »

Hum, changer d’idée sur quoi? sur qui? D’accord, on va faire connaissance pour qu’on puisse s’aimer? se détester? en toute connaissance de cause!

C'est ma prof de documentation qui serait déçue de voir des recherches aussi peu efficaces. :( hihi

Prospection à Québec

30 novembre 2006

J’ai trouvé où me loger à Québec pendant mon stage, ce n’est pas l’endroit que l’on avait trouvé d’ici, c’est encore mieux.

Avant de partir pour Québec, on avait trouvé deux chambres dans un appartement qui devait en contenir trois. La dame acceptait de nous les garder pour janvier, même si elles étaient libres immédiatement, à un prix raisonnable. Elle ne voulait pas nous donner l’adresse trop tôt, car elle ne voulait pas que des étrangers la sachent si elles n’étaient pas vraiment intéressées. Donc, dimanche dernier, on part pour Québec et en chemin, on l’appelle pour l’avertir qu’on vient pour de vrai, comme elle nous avait demandé, et pour lui demander l’adresse. En fait, on a l’adresse puisqu’elle l’avait mis sur le site Internet où elle affichait son annonce, mais on fait celles qui ne l’ont pas pour ne pas la « frustrer » puisqu’elle continue à nous dire qu’elle ne veut pas qu’on l’ait, même si on est en route. Elle veut qu’on l’appelle lorsqu’on va être dans le coin… Ce qu’on fait…

Lorsqu’on arrive sur place, l’extérieur nous donne confiance. Elle nous fait entrer dans le sous-sol où se trouve le logement et là c’est le choc. C’est vieux, mais très très vieux. On ne s’attendait pas à un palace à ce prix, mais quand même. En plus, c’est minuscule. Il n’y a pas trois chambres comme elle l’avait dit, mais cinq. Alors, on serait 5 personnes à partager un espace déjà exigu pour 2 personnes. Pas de four, seulement 2 ronds de comptoir et un four de comptoir, laveuse-sécheuse payante dans l’appartement… Bref, très décevant. Le temps qu’on a été là, elle nous a raconté sa vie, je ne répèterai rien, puisque je suis censée avoir tout oublié, à sa demande, hihi. ;)

Ensuite, on est allée à l’Université Laval pour faire la razzia des babillards afin de voir s’il y avait des logements à louer. C’est là qu’on a trouvé celui où on va habiter. Une grande maison, le propriétaire s’est réservé une partie de la maison où il demeure, mais la majorité est pour les chambreurs. Six chambres sur deux étages, avec trois salles de bain, cuisine complète et salon complet, tout, mais vraiment tout, d’internet au câble dans les chambres, jusqu’au téléphone est inclus dans le prix. On ne pouvait vraiment pas trouver mieux, encore moins à ce prix. En plus, on a seulement un autobus à prendre pour se rendre dans nos milieux de stage. Heureusement, puisque je ne pourrai pas amener ma voiture.

Avec tout ça, c’est tellement un stress de moins. Qu’on le veuille ou pas, c’est tout de même stressant un stage, d’autant plus quand c’est dans une ville « inconnue ». Ça fait beaucoup d’adaptation à faire dans un court laps de temps.

Donc, si la tendance se maintient, le 5 janvier 2007, j’atterris à Québec pour 4 mois!

Honnêteté, prise 2

28 novembre 2006

Être franche, ça devrait être une vertu non? Il semble que la franchise ne soit pas toujours bien accueillie… D’abord par les autres étudiants qui ne comprenaient pas, voyant même là une façon détournée de faire du « tétage » de prof…

Mais la pire réaction a été du prof lui-même. Tout d’abord, il semble que ça soit rare les étudiants qui viennent se plaindre pour une note trop élevée. Plaindre est un verbe un peu trop fort en mon sens, c’était juste lui faire remarquer. Ensuite, son attitude quand il m’a demandé « tu veux vraiment que je t’enlève ton point? », c’était tellement insultant. Je lui ai dit que je lui laissais ça entre les mains, que c’était une question d’intégrité et de conscience pour moi. Et là, après avoir regardé ma feuille (où ne figure aucun commentaire, que des chiffres), il m’a lancé que c’était probablement volontaire, que sinon, il m’aurait enlevé encore plus de points… lire j’aurais coulé!

Ironiquement, il m’a demandé si ma conscience se sentait mieux… je lui répondis qu’en effet, elle allait mieux, mais que mon estime venait d’en prendre un coup.

Conclusion : l’honnêteté a un prix il faut croire, le prix de l’honnêteté réciproque.:/

Honnêteté, tu me perdras… peut-être?

21 novembre 2006

J’ai reçu la note d’un travail d’infographie hier, résultat décevant. Je m’y attendais, je maitrise tout à fait la technique, mais côté créativité, c’est mort, néant… Par réflexe, je recompte les points, il y a une erreur dans l’adition, mais à mon avantage.

Apparemment, n’importe quel étudiant normalement constitué la laisserait passer, mais j’en suis incapable. Je trouve ça illogique. Lorsqu’un professeur se trompe en notre désavantage, on va être les premiers à aller le voir pour récupérer nos précieux points, je trouve normal de faire le contraire également… Même si ma note devient encore plus pathétique (selon mon échelle à moi, bien entendu).

Même ma mère trouve mon geste stupide… c’est tout dire. ;)

Quand les profs veulent nous aider…

16 novembre 2006

et finissent par nous nuire… Dans une session universitaire, généralement il y a deux périodes avec beaucoup de travaux à remettre et d’examens : la mi-session et la fin de session. Partant d’une bonne intention, un prof nous avait annoncé qu’il avait réparti les travaux en plusieurs petits afin de nous aider et d’ainsi désengorger la mi-session. Parfait, nous disions-nous, étudiants naïfs que nous étions. Arrivons au deuxième cours, même discours, encore plus parfait. Finalement, voulant tous être accommodants et désengorger la mi-session (qui rimait aussi avec placement de stages) et espérant sans doute que nous ayons plus de temps à consacrer à leurs travaux, les profs ont tous pris la même décision…

Résultat : trois périodes infernales + la mi-session et la fin de session n’est même pas encore arrivée…

Conclusion : Si vous voulez vraiment être accommodants et qu’on ait plus de temps à consacrer à vos travaux, consultez-vous! :)


Projection dans l’avenir

Dimanche : Je monte à Québec avec J. On a une possibilité de 2 chambres au même endroit, pas chères et pas trop loin. Ça serait parfait!

Mardi soir : (Ça, c'est juste pour "baver" un ti-peu Dobby hihi), spectacle bénéfice pour la radio étudiante avec Dominic Paquet et... Louis-José Houde qui va tester son nouveau matériel! :)

Maintenant : Je viens d'avoir une rage... Mes cheveux qui allaient bientôt atteindre la mi-dos... m'effleurent à peine les épaules maintenant... Je viens de vieillir de 2-3 ans... malheureusement, je ne fais pas encore mes 24 ans! ZUT!

Jeu de Google

14 novembre 2006

Je l’avoue, j’adore les statistiques, pas pour ce qu’elles veulent dire, mais pour les chiffres en soi, pour la comparaison que l’on peut faire. Par contre, ce n’est pas pour ça que j’ai inscrit ce blogue à Google Analytics. Bien que ce soit toujours intéressant de savoir qu’on est visité, c’est surtout pour voir d’où viennent les visiteurs… et en particulier, les mots clés tapés dans Google pour arriver ici…

Alors, pour les visiteurs quotidiens, eh oui, quotidiens, qui viennent en tapant les mots « recette santé 2005 benoit gagnon salut bonjour », je vous conseille d’aller voir directement sur le site de Salut Bonjour, vous avez plus de chance de trouver ce que vous voulez.

Pour ceux qui cherchent « je suis incompétente dans mon travail », j’espère que mon expérience passée de sentiment d’incompétence vous aura aidés, sinon, je vous souhaite bonne chance. :)

Pour « comment dessiner des brins d'herbe », bien, je voudrais bien vous aider, car mes brins d'herbe sont pas mals, mais ça dépend du médium. ;)

Pour «"bulle qui éclate" + photo », je suis sérieusement sans mots...

Et le petit dernier, et non le moindre… ceux qui recherchent « corrigée au question d'examen de taxi 2005 ». Désolée, vous ne trouverez aucune réponse à aucun examen ici et ce n’est certainement pas moi qui vais vous aider à en trouver. Savez-vous quoi? Étudiez, c’est le meilleur moyen de réussir! ;)

(C'est ce que je me dis en me dirigeant vers mon examen de linguistique qui occupe chaque temps libres depuis 4 jours.)

Un rien m’amuse. hihi

Le bruit d'une voiture

12 novembre 2006

Autre question existentielle...

En français, le bruit d'une voiture est : vroum vroum
En anglais, c'est : zoom zoom

Doit-on connaître ces subtilités pour être bilingue??

(Très haut niveau de réflexion ici... Probablement dû à une overdose d'étude de la linguistique qui utilise toutes les capacités de réfléchir de mon cerveau...)

Musique qui me fait rêver

11 novembre 2006

J'ignore pourquoi, mais cette chanson tirée du film The Chronicles of Narnia me fait rêver à tout coup...


Aussitôt que je l'entends, je ne peux m'empêcher de m'imaginer de vastes vallées et landes à perte de vue... Sinon, j'imagine que le lieu où je suis au moment où je l'entends est le théâtre d'un événement plus grand que nature... J'en ai des frissons...

D'ailleurs, j'ai mis cette chanson sur mon CD compilation que j'écoute dans la voiture, au milieu des chansons avec paroles anglaises et françaises, cette chanson, instrumentale, musicale... Elle détonne dans le lot, un lot déjà plutôt discordant vu les styles différents que j'ai mélangés, mais c'est mon bout de paradis musical où je m'astreins au silence... Avant de recommencer à chanter Walk Like an Egyptian...

La soirée des cotes

09 novembre 2006

Lundi a été la journée la plus longue de la session (je ne dirai pas de ma vie, parce que la journée à l’hôpital après mon opération a été très longue aussi ;). Le cours en après-midi n’en finissait plus, on ne faisait que regarder l’heure qui n’avançait pas, c’était infernal. Finalement, à 15h40, le prof a décrété une période libre. Normalement, je reste et j’en profite, mais là, hors de question, je n’avais pas la tête à ça du tout!

Donc, on se rend à la remise des feuilles avec nos cotes, il y a déjà une quinzaine de personnes qui attendent. Ça commence, malgré le fait qu’il y a deux coordonnateurs, il y en avait seulement un qui distribuait les feuilles, une personne à la fois dans le local, et il prenait le temps d’expliquer à chaque personne ses cotes et ce que ça voulait dire… Hello! On a eu je ne sais combien de réunions depuis le début de la session, on sait ce que nos cotes veulent dire, suivant SVP! (Je sais, je ne suis pas très patiente quand je suis stressée.)


Résultat de mes cotes

Sherbrooke 2 = 0 (Si on se rappelle, 0 égale veut rien savoir du tout)
Québec 2 = 0

Sherbrooke 1 = 1 (Je suis leur premier choix, yééééééé)
Québec 1 = 2

Ottawa 1 = 2 (Le stage que je veux le plus)
Sept-Îles = 2

Ottawa 3 (2 postes) = 2.01 (ça veut dire que je suis le premier choix du deuxième choix)
Baie-Comeau = 3 (Je m’attendais à une cote 0, je me suis tellement plantée en entrevue, j’étais malade)

Ottawa 2 = 4 (4e de 4, avec Ottawa 1, le stage que je veux le plus, puisqu’ils sont identiques. D’ailleurs, c’était la même entrevue pour les deux, alors difficile de comprendre la différence de cote, mais bon. ;)

Avant même la soirée des cotes, on élimine donc Sherbrooke 2, Québec 2, Baie-Comeau et Ottawa 2.

Il me reste donc 5 choix en théorie, mais avant, je dois attendre la soirée des cotes pour savoir. Donc, commence la soirée des cotes, on passe chaque poste un après l’autre et les animatrices demandent si la personne cotée 1 prend le poste, sinon, si la personne 2 prend le poste, etc.

Arrive le poste Sherbrooke 1, dont je suis la cote 1, je dis que je suis indécise, et la cote 2 le veut, alors on met 1 à la cote 2, mais elle doit attendre de voir si je vais le prendre. Ensuite, Ottawa 1, la cote 1 le prend, alors il est barré pour moi, même chose pour Ottawa 3, dont les cotes 1.01 et 1.02 le prennent, alors c’est terminé pour moi.

Ensuite, c’est Sept-Îles, la cote 1 ne le prend pas, il est donc disponible pour moi, par contre, pour lui avoir parlé, je sais que la cote 3 le veut, car si elle ne l’a pas, elle n’aura pas de stage du tout, et de toute façon, entre les tâches de Sept-Îles et de Sherbrooke 1, c’est celles de Sherbrooke qui m’intéressent le plus. Donc, je lui laisse.

Vient le tour du dernier en lice pour ma part, Québec 1. La cote 1 ne le prend pas, donc il me revient si je le veux. C’est alors tout un dilemme pour moi, choisir en Québec et Sherbrooke. La tâche de Québec m’intéresse plus et le fait de découvrir au quotidien une nouvelle ville aussi. D’un autre côté, à Sherbrooke, je n’ai pas de loyer à payer, alors je pourrais économiser et, en plus, je connais déjà les principales personnes avec qui je travaillerais et je m’entends déjà bien avec elles. Par contre, je sais que si je prends Sherbrooke, la personne qui est en deuxième place, n’aura pas du tout de stage et devra se rendre en deuxième phase, et comme elle ne peut pas quitter Sherbrooke, elle va avoir de la difficulté à s’en trouver un… Me voilà donc à décider entre le cœur et la raison, et j’ai quelques minutes pour le faire.

Ç’a été une décision difficile à prendre, mais… je m’en vais faire mon stage à Québec! Alors, à moi la capitale en janvier!!! Je suis très heureuse de mon choix et très sereine avec celui-ci depuis que je l’ai fait. Il m’a valu une rose hier, de la part de la fille qui a eu le stage à Sherbrooke parce que je l’ai refusé. hihi

Maintenant il me reste à trouver un appart à Québec pour 4 mois!

Question existentielle du jour

05 novembre 2006

Pourquoi les gens sont-ils incapables de se taire au cinéma?

Quand ce n’est pas les « As-tu vu?, As-tu vu? », c’est « Il va sûrement arriver ça, ça ou ça […] je te l’avais dit hein!!!! ». Bien sûr, quand elle parle (parce que oui, c’est 99,9 % du temps une femme), elle en manque un bout, alors vient le « Qu’est-ce qu’il vient de dire? » Sérieusement, c’était plus silencieux dans mon vol de 7h30 en compagnie de 100 quelques personnes que cet après-midi dans une salle de cinéma avec 20 personnes… Pourtant, c’est normal de parler dans un avion, il n’y a quasiment que cela à faire!

Pour ceux que ça intéresse, le film que j’ai vu (ou essayé de voir…) c’est Le prestige. Très bon film d’ailleurs. Et pour un apport superficiel, notons qu’il n’a pas été désagréable de revoir Hugh Jackman en costume d’époque, haut-de-forme en sus.

Placement de stages 101

04 novembre 2006

J’ai commencé à l’expliquer dans les commentaires du précédent message, mais c’est tellement complexe en soi, que ça mérite un message au complet. Pour commencer, je peux vous dire que je me suis ennuyée du bac en enseignement pendant le processus, pas d’entrevue à passer, on ne sait peut-être pas dans quelle école on s’en va, mais au moins, on est sûre d’avoir une école.

Première étape : l’affichage

Pendant quatre fins de semaine, les offres de stages sont affichées sur l’intranet. On a le droit à 15 demandes d’entrevues que l’on doit répartir sur les quatre semaines selon nos choix, sachant qu’une fois la fin de semaine terminée, il n’est pas possible de revenir postuler sur un stage si les stages affichés ensuite ne nous plaisent pas. Donc, pendant quatre semaines, on lit les offres de stages, les préalables, les lieux, les tâches, etc., et on choisit les offres qui nous intéressent le plus, jusqu’à 15 pour chaque étudiant. D’ailleurs, tout au long du processus, on sait combien de personnes ont postulé sur le même stage que nous, sans savoir qui.

À la fin de chaque affichage, notre bulletin et notre curriculum vitae sont envoyés aux employeurs qu’on a sélectionnés.

Deuxième étape : les tests

Après chaque semaine d’affichage, certains employeurs envoient des tests de français à faire passer aux étudiants qui ont choisi leur stage. Ça leur permet de décider qui ils vont recevoir en entrevue, surtout lorsqu’il y a beaucoup d’étudiants qui ont postulé sur un même stage. Donc, à travers nos cours, on peut être convoqué à des tests de français (identification d’erreurs, anglicismes, impropriétés et des rédactions). Les ministères et organismes gouvernementaux utilisent beaucoup les tests, mais c’est plutôt fréquent dans notre programme puisqu’on est réputé pour avoir un bon français. C’est une autre étape avant les entrevues qui s’ajoute au bulletin et au CV.

Troisième étape : les entrevues

Pendant deux semaines intensives, on doit être prêt à passer des entrevues, et même à manquer nos cours pour ça lors de la deuxième semaine. C’est là que l’on sait si les employeurs nous ont retenus en entrevue. Tous les soirs à 18 h, on doit aller voir sur l’Intranet afin de savoir si on a des entrevues pour le lendemain ou le surlendemain. En fonction du bulletin, du curriculum vitae et des résultats aux tests, un étudiant sera retenu à plus ou moins d’entrevues. On peut aussi avoir à passer des tests après l’entrevue, surtout pour les offres de stage du dernier affichage.

Quatrième étape : les cotes

C’est la partie la plus complexe. Après avoir reçu tous les étudiants en entrevue, l’employeur doit les coter, de 1 à X (X étant le nombre d’étudiants total ou qui l’intéresse). 1 étant son premier choix et ainsi de suite. Il peut aussi attribuer une cote 0 à tous les étudiants qu’il ne veut vraiment pas recevoir au sein de son entreprise.

Le lundi après la fin des entrevues, on reçoit les cotes que les employeurs nous ont données et c’est ensuite à notre tour de donner des cotes aux stages. C’est pour cette raison que tous les stagiaires sont invités à se rencontrer pour partager leurs cotes, car c’est très stratégique. Si on a une cote 1 sur le stage que l’on veut, il n’y a pas de problème, on met une cote 1 nous-mêmes et voilà, on est placé, mais c’est à partir du moment où on a des cotes 2-3-4 que ça se corse.

En effet, la cote que nous on met, vaut plus que la cote de l’employeur, alors si on est coté 2 sur un stage, il est utile de savoir si la personne qui est cotée 1 sur ce stage a l’intention de le prendre, car si elle ne le prend pas, on n’a qu’à mettre une cote 1 et on va l’avoir.

Une cote d’employeur est multipliée par 10 points
Une cote d’étudiant est multipliée par 11 points
On additionne ensuite les deux

Si l’employeur met 1 et que l’étudiant met 1 = 22 points
Si l’employeur met 1 et que l’étudiant met 2 = 32 points
Si l’employeur met 2 et que l’étudiant met 1 = 31 points

Donc, si l’employeur a mis 2 et que l’étudiant qui a eu le 2 a mis 1 parce qu’il sait que l’étudiant qui a eu la cote 1 a choisi un autre stage, il est certain d’avoir le stage puisqu’il a le plus petit total possible, le 1 + 1 étant écarté. D’où l’importance que tout le monde soit présent au 4 à 7 lundi soir, car si on a que des cotes 2, il faut savoir qui, dans les cotes 1 n’a pas l’intention de prendre son stage pour éviter de gaspiller sa seule cote 1 pour rien.

Avec tout ça, mardi soir, on va savoir le résultat de ce calcul mathématique, puisque tout le monde va avoir placé ses cotes avant midi. Donc, si tout va bien, mardi soir je vais savoir mon lieu de stage… et si rien n’a fonctionné comme prévu. On recommence le processus au début, à la différence que les employeurs ne se déplacent plus, et qu’on doit aller passer les entrevues dans leur entreprise, à travers le Québec/Ontario. De plus, on peut le savoir qu’à la dernière minute si on a un stage, la veille de Noël par exemple, ce qui laisse peu de temps pour organiser un déménagement…

Donc, je le dis et le répète : OTTAWA, CHOISIS-MOI!!!!

Je suis bilingue!!

03 novembre 2006

OUAH!!! Il y a quelqu’un qui l’ignore, mais qui a fait ma journée, sinon ma semaine! Ça ne pouvait mieux terminer mes deux semaines d’entrevues!

Ce matin, j’avais une entrevue pour un ministère à Ottawa, dans l’offre de stage, ça disait « bilinguisme un atout ». Je ne me considère pas bilingue, pas du tout, mais je me débrouille plutôt bien et je comprends très bien lorsqu’on me parle en anglais. De plus, je m’étais dit que si c’était un atout, ce n’était tout de même pas obligatoire. Qui n’essaie rien n’a rien.

Donc, je me suis présentée, un peu stressée, mais confiante quand même. La dame était très sympathique. Elle m’a avertie dès le début que vers la fin de l’entrevue, elle me poserait des questions en anglais. L’entrevue s’est bien passée, et on est arrivée aux questions en anglais… et ça s’est bien passé. Bon, j’étais nerveuse au début, je n’avais pas dit un seul mot anglais depuis mon retour de St.John’s, mais c’est sorti correctement quand même. Elle m’a ensuite expliqué tout le fonctionnement de son département en anglais en me demandant de l’arrêter si je ne comprenais pas… Elle avait trois questions en anglais à me demander, sur sa feuille, la quatrième était « Bilingue : OUI/NON », et elle a encerclé le OUI!!!!!!!!!

Je sais, peut-être que je suis juste assez bilingue pour le ministère (à Ottawa tout de même), ou juste assez pour le poste à occuper, pour les besoins qu’ils ont, mais je m’en fiche, elle a dit OUIIIIIIIIII!

La presque fin des entrevues

02 novembre 2006

Deux semaines infernales, mais moins stressantes que je m’y attendais. Sur les dix demandes d’entrevues que j’avais faites, j’ai été retenue pour neuf, et je reste convaincue que la coïncidence est quand même très forte pour la dixième qui ne m’a pas prise. Ce n’est pas grave, 9/10 est une très bonne moyenne, la plupart des gens n’ont eu que 5-6 entrevues, alors je me considère comme très chanceuse, bien que j’aie fait ma chance avec mes notes et mon curriculum vitae. (Je sais, ce n’est pas très « réforme » de se comparer aux autres, mais la réforme n’est pas appliquée à l’université, hihi)

Les entrevues se sont toutes merveilleusement bien passées, sauf une. L’entrevue téléphonique de mardi matin a été catastrophique… Déjà que c’est plus stressant au téléphone parce qu’on ne voit pas la personne, là elles étaient deux au bout du fil et j’avais été malade avant et je me sentais tellement pas bien. Pendant toute l’entrevue, tout ce que je pensais c’était : « ne sois pas malade, ne sois pas malade », et ce n’était pas le stress, surtout que ce n’était pas le stage que je désirais le plus et que c’était quand même ma 7e entrevue. C’est là que vient la drôle de coïncidence, cette entrevue était pour le ministère X dans la ville Y… et le soir de cette entrevue, je vois que je ne suis pas prise pour ce même ministère, mais dans la ville Z. M’enfin, tant pis… Malheureusement Dobby, toutes les chances pour que je sois près de Mourial pour ce stage viennent de s’envoler. ;)

Dernière entrevue demain matin, une importante pour moi, qui serait dans mes premiers choix, mais une stressante aussi, car ils mentionnaient « bilinguisme un atout », alors je sens qu’ils vont me faire parler anglais… DAH!

Un petit pas pour l'homme - Stéphane Dompierre

24 octobre 2006

En laissant sa copine, Daniel pensait se libérer de ses tourments et accéder à un monde sans angoisses, peuplé de jolies filles se disputant sa présence. Cette vie de rêve qu'on imagine être celle des célibataires. Il se retrouve plutôt dans un appartement sans meubles, à regarder la vie passer à travers le hublot qui lui sert de fenêtre. C'est petit, c'est moche, mais « au moins c'est sur le Plateau Mont-Royal », alors tout devrait bien aller. C'est alors que la dégringolade commence. Insomnies, remises en question, buanderies, cafés tièdes, spectacle de danse contemporaine, aucun supplice ne lui sera épargné.


À 20 ans, pour Daniel, il n'y avait rien de plus cool que d'être gérant d'une boutique de disques. À 30 ans, c'est autre chose. Sans fric, sans amour, sans projet, Daniel a la désagréable impression de ne pas être adulte, assis sur son banc derrière la caisse enregistreuse à regarder dans le vide. Pour remédier à la situation, il décide d'agir de la façon qu'il connaît le mieux : courir très vite dans tous les sens, sans réfléchir.

C’est intéressant de voir le point de vu d’un homme sur certaines situations. Et le fait que ça soit écrit par un homme justement, ça ajoute à cet intérêt. Probablement parce qu’on sort enfin des clichés et des préjugés véhiculés généralement. On ne réinvente pas le style, mais c’est rafraîchissant de le voir d’une autre façon!

Résultats du dernier affichage

23 octobre 2006

St-Jean = 4 demandes
Sherbrooke 1 = 30 demandes
Sherbrooke 2 = 7 demandes
Québec 1 = 12 demandes
Québec 2 = 21 demandes
Ottawa 1 = 9 demandes
Ottawa 2 = 11 demandes
Ottawa 3 (2 postes ouverts) = 10 demandes
Baie-Comeau = 5 demandes
Sept-Îles = 2 demandes

Longueuil = 26 demandes

Je n’ai appliqué que sur un poste, un deuxième à Québec cette semaine. Mon dossier n’a pas été envoyé à Sept-Îles, j’ai l’impression que l’offre de stage va être annulée… C’est le début des entrevues aujourd’hui officiellement aujourd’hui, mais je n’en ai pas. Tous les soirs à 18h, je dois aller voir dans mon dossier si j’ai des entrevues le lendemain. Alors, on va être sur le qui-vive pendant les deux semaines que vont durer les entrevues.

JE DÉTESTE LES ENTREVUES!!!!! :)

Début du dernier affichage

20 octobre 2006

Déception… Sur les dix dernières offres, il y avait deux offres dans des maisons d’édition! Dont une dans une maison d’édition spécialisée dans les manuels scolaires, j’étais tellement contente, enfin quelque chose qui s’approchait de ce que je voulais faire plus tard… mais non, c’était des offres de stages en marketing… Les offres sont ouvertes à nous aussi bien sûr, mais je n’ai aucune, mais aucune expérience en marketing et ce n’est pas l’aspect qui m’intéresse dans une maison d’édition…

Cuisinons!

Dans mon horaire infernal des derniers jours, j’ai décidé de céder à la petite voix que j’entendais en moi depuis une semaine… J’avais envie de cuisiner et d’essayer une nouvelle recette! Il ne faut pas se berner tout de même, je fais la cuisine régulièrement, mais je n’ai jamais le temps d’essayer autre chose que les plats qu’on mange souvent…

Pourtant, j’adore cuisiner et essayer des trucs nouveaux, et j’adore regarder des émissions de télévision culinaires! Nicolas, Josée et Ricardo me donnent toujours le goût de me lever et d’aller dans ma cuisine pour faire la popote… mais si je le faisais, je ne verrais plus la télévision, alors je reste assise! Hihi

Si bien qu’hier, je suis allée sur mon site de recette préféré, j’en ai choisi une et je l’ai faite. C’était tellement bonnnnnnnnn! Je sais, je n’ai aucun mérite sur le goût, je ne l’ai pas inventée, mais bon, je l’ai quand même fait et je ne l’ai pas raté :p, en plus, c’était la première fois que je maniais le rouleau à pâte pour autre chose que de la pâte à biscuit.

Voilà donc notre souper d’hier soir, qui a été servi avec une salade de concombres et de tomates :


Résultats 3e affichage

17 octobre 2006

L’affichage de cette fin de semaine était médiocre… Seulement 7 offres dont une que j’avais déjà (Baie-Comeau) et 4 qui demandaient d’être parfaitement bilingue autant à l’oral qu’à l’écrit. J’ai postulé sur les deux autres, qui m’intéressaient. (Dobby, je me rapproche de Mourial :p)

St-Jean = 4 demandes
Sherbrooke 1 = 30 demandes
Sherbrooke 2 = 7 demandes
Québec = 12 demandes
Ottawa 1 = 9 demandes
Ottawa 2 = 11 demandes
Ottawa 3 (2 postes ouverts) = 10 demandes
Baie-Comeau = 3 demandes 5 demandes
Sept-Îles = 2 demandes
Longueuil = 26 demandes

Cette semaine, c’est hallucinant tout ce que j’ai à faire… En trois jours, j’ai 4 examens, une remise de travail, 3 tests de français à faire, un spectacle et une réunion… Tout ça avant mercredi. Je viens de recevoir un courriel m’avisant que j’avais deux autres tests de français vendredi pour les stages à Ottawa. C’est encourageant dans le fond, ça veut dire que ma candidature a attiré l’attention. Comme pour le stage 1 de Sherbrooke, on était 30 à appliquer dessus, mais seulement 12 pour le test, l’élagage est commencé.

Il reste seulement un affichage, mais comme le nombre de stages va en diminuant, je ne fonde pas beaucoup d’espoir dessus. Je ne crois pas que je pourrai utiliser mes 15 options. J’espère réellement être choisie au premier tour… Ça m’enlèverait une pression… La semaine prochaine, dernier affichage et début des entrevues…

Résultats 2e affichage

10 octobre 2006

St-Jean = 4 demandes
Sherbrooke 1 = 6 demandes 30 demandes
Sherbrooke 2 = 7 demandes
Québec = 12 demandes
Ottawa 1 = 5 demandes 9 demandes
Ottawa 2 = 4 demandes 11 demandes
Ottawa 3 (2 postes ouverts) = 10 demandes
Baie-Comeau = 2 demandes 3 demandes

Pas si mal finalement… sauf pour le poste 1 de Sherbrooke… Mais bon, il m’intéresse, c’est sûr, mais pas autant que ceux à Ottawa ou à Québec.

En espérant qu’ils ne remettront pas les postes encore une fois à l’affichage la fin de semaine prochaine…

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J’ai fait un rêve tellement bizarre cette nuit… Je crois que soit :

1- J’écoute trop les nouvelles ou;
2- Les communications sont entrées en moi pour de vrai

J’ai rêvé que je me promenais dans le village où j’ai passé 3-4 ans de ma vie, au coin où il y a l’église d’un côté et la station-service de l’autre. Jusque-là, ça va, mais je n’étais pas seule, j’étais accompagnée de Benoît Gagnon, parce que je faisais un reportage pour Salut Bonjour sur la joie d’habiter ce village. (Bon, il y a pire comme compagnie j’imagine, mais j’ai quitté ce village à 6 ans, alors je le sais pas moi c’est quoi vivre là lol.) De ce fait, on était suivi par l’hélicoptère de TVA, weird, pas de cameraman au sol. Tout à coup, il y a un missile qui a attaqué l’hélicoptère, celui-ci s’est écrasé. Ensuite, il y a en un qui a atteint la station-service qui a explosé. Comme on était sur le trottoir en face, on a couru dans la cour de l’église et là, on se croyait dans un jeu de battleship géant… On voyait les missiles arriver et on essayait de les éviter… Et je me suis réveillée…

Ce n’est peut-être pas une bonne idée d’écouter RDI pour m’endormir…

2e affichage

06 octobre 2006

Un seul mot : décourageant!

Non seulement il n'y a seulement qu'une quinzaine de stages, pas très intéressants, mais en plus, dix d'entre eux sont des stages qu'ils ont remis de la semaine dernière... Donc, des gens vont pouvoir s'ajouter sur quatre de mes demandes antérieures. Heureusement, ça veut également dire que je peux annuler ces demandes.

Conclusion : St-Jean-sur-Richelieu vient de disparaître de mes choix... Je dois être réaliste, je n'ai pas assez d'imagination pour créer un million de dépliants originaux et attrayants. Ce n'est pas grave, j'en ai ajouté un autre à Ottawa.

Résultats 1er affichage

02 octobre 2006

St-Jean = 3 demandes 4 demandes
Sherbrooke, poste 1 = 3 demandes 6 demandes
Sherbrooke, poste 2 = 7 demandes
Québec = 10 demandes 12 demandes
Ottawa, poste 1 = 4 demandes 5 demandes
Ottawa, poste 2 = 4 demandes
Baie-Comeau = 2 demandes

Voilà. Finalement, nous ne sommes pas tant que ça sur les postes que je veux le plus. Ça risque d’être différent pour les autres affichages puisqu’il doit y avoir moins de postes. Tout dépend aussi de comment les gens ont utilisé leurs 15 demandes. Il faut voir aussi si l’employeur de Baie-Comeau va faire près de 8h30 de route seulement pour rencontrer deux personnes… On verra bien si certaines offres sont annulées ou réaffichées!

Sinon… attendons vendredi pour le deuxième affichage.

Edit : Finalement, j'étais dans l'erreur, l'affichage se terminait ce matin à 10h, et non hier... J'ai un peu plus de compétition, mais quand je vois que certains postes ont jusqu'à 52 demandes... Ouah!

Stages - 1re partie

29 septembre 2006

Premier affichage de quatre, aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me stresse, et pourtant ce n’est que la première étape. Ça ne décide rien. Je ne fais que faire des demandes d’entrevues qui seront peut-être refusées.

J’étais découragée quand j’ai commencé à lire la description des stages… Je me suis dis « zut, y’a rien qui m’intéresse… », mais ça s’est amélioré vers la fin. Je n’ai le droit qu’à 15 demandes, il faut que je les utilise intelligemment. Surtout que lundi, je n’aurai plus le droit de revenir sur ces offres-là. J’ai fait 6 demandes pour le premier affichage, bien pour le moment, je vais probablement aller les relire plus tard, mais j’ai commencé par cocher mes coups de cœur… Mais je crois que c’est un bon départ. D’autant plus que les superviseurs ont dit que c’était pendant le premier qu’il y en avait le plus, ça m’en laisse trois pour chacun des autres.

Là, je suis en train de développer une obsession par contre, hihihi. Je ne cesse d’aller voir combien de personnes ont postulé sur les mêmes stages que moi… Et surtout, ils sont de quel niveau. Moi c’est mon premier stage, alors je suis un T1, mais certains stages acceptent des T1-T2 et T3, ça peut réduire mes chances d’avoir une entrevue si on est beaucoup, car ils vont faire une sélection, mais si on n’est pas beaucoup, ils vont être plus portés à tous nous rencontrer.

Mot à Dobby : Pour le moment, aucune demande de stages pour "Mourial" ne m’a intéressée ;). Par contre, il reste trois affichages. Hihi

Résumé : Deux demandes à Sherbrooke et à Ottawa, une à Québec et à St-Jean-sur-Richelieu.

À suivre…
Edit : Baie-Comeau entre en lice... Suis-je folle? Inconsciente? Pas du tout! Non mais, c'est sur le bord du fleuve... De l'eauuuuuuuuuuuuu! Et tant qu'il y a Internet et un cinéma, je suis prête à aller n'importe où pour un stage qui m'intéresse moi!

Pour rallumer les étoiles - Dominique Demers

23 septembre 2006

Depuis qu'elle a donné son fils en adoption il y a maintenant seize ans, Marie-Lune ressent toujours la même brûlure : elle ne sait pas ce qu'il est devenu et ce vide la consume. Car ce garçon qu'elle n'a pas vu grandir, elle est persuadée qu'il a besoin d'elle. Maintenant. Comme elle-même a besoin de lui. Désespérément.

Malgré la peur de faire fausse route, de blesser Jean, son grand amour, et malgré la crainte du rejet, Marie-Lune désire ardemment retrouver cet enfant. Pour en finir avec les regrets et les non-dits, pour aller de l'avant, pour tourner la page... pour rallumer les étoiles.

La série Marie-Tempête a vraiment occupé mon enfance et mon adolescence. Je ne pourrais dire le nombre de fois que j’ai lu ce livre (la version incluant tous les livres), ainsi que Maïna d’ailleurs. Quand j’ai su qu’une suite s’en venait, j’étais très emballée, et à la fois inquiète. J’avais peur de ne plus retrouver ce qui m’avait tant charmée dans les premiers livres. Pourtant, je l’ai adoré tout de même. Il n’est pas aussi fort que les autres pour moi, mais c’est sans doute parce que Marie-Lune n’est plus une adolescente, et moi non plus. Par contre, j’ai aimé voir ce qui lui arrivait après tout ce temps. Rares sont les livres qui ne m’ont pas donné envie de savoir ce qu’il se passait « après ». J’ai été comblée par Pour rallumer les étoiles. En espérant que Maïna ait elle aussi, sa suite.

Vous revoir - Marc Lévy

16 septembre 2006

Si la vie offrait à Arthur et à Lauren une seconde chance de se revoir, sauraient-ils prendre tous les risques pour la saisir ? Avec cette comédie romantique, Marc Levy retrouve les personnages de son premier roman, Et si c'était vrai..., et nous entraîne dans une nouvelle aventure, faite d'humour et d'imprévus...

« Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu. »
Lauren.

« Nous avons vécu le début d'une histoire, elle était comme une promesse que la vie n'a pas tenue; moi je tiens toujours mes promesses. »
Arthur.

J’attendais cette suite, car la fin du premier livre m’avait un peu laissée sur ma faim… et sur ma frustration. Par contre, je dois dire que Marc Lévy ne se réinvente pas avec cette suite (mais veut-on vraiment qu’il se réinvente). En gros, il s’agit des mêmes personnages qui sont confrontés à la situation inverse, où c’est maintenant Lauren qui doit sauver Arthur. Ce n’est pas grave, on ferme les yeux et on plonge avec eux dans la suite et la fin, ou presque, de leurs aventures… Très très rose bonbon comme livre, mais c’est pour ça qu’on le lit, non?

De tout, de rien

15 septembre 2006

Je n’ai rien à dire sur un sujet en particulier… Voici juste des réflexions que j’ai amassées au cours des jours qui viennent de passer…


Archambault
Juste un mot : bravo! Enfin un magasin qui ne nous impose pas un sac de plastique automatiquement. C’est bien plus logique de demander si on en veut un, ça permet aux gens de réaliser que pour 2-3 CD, ils n’en ont pas réellement besoin. Je sais bien qu’il y en a qui vont continuer à en prendre quand même, mais si ça peut en sauver quelques un, c’est déjà ça, non?

Autre point en leur faveur, une nouvelle politique : Archambault donne 15 % de rabais aux étudiants sur tous les livres à prix courant sur présentation de la carte étudiante! Par contre, je ne dois pas y aller trop fréquemment… quelqu’un avec une carte étudiante… ça a aussi un budget d’étudiant et les endroits avec des livres, des films et de la musique… c’est mortel pour moi. :/


Antidote
Je me suis payé un « luxe », qui n’en est pas tout à fait un puisque ça va être très utile tout de même. J’ai fait la mise à niveau de mon logiciel Antidote pour avoir la dernière version, Antidote RX. Ayoye! C’est vraiment les dollars les mieux investis de la semaine! Si j’aimais beaucoup la version Prisme, j’adore la version RX! Toutes les nouvelles fonctionnalités sont hallucinantes! Avec le mode révision qui permet de voir le nombre de fois qu’on a répété le même mot, ou les verbes vides de sens… Il y a tellement de façons de réviser le texte, avec les trois modes de correction, que je pourrais passer plus de temps à corriger qu’à écrire, mais c’est tellement bien fait que ça en est trop facile! En fait, ça pourrait devenir un piège pour les gens qui ne s’en servent pas intelligemment, mais bon, tant pis pour eux! Ça me donne le goût d’écrire, juste pour le plaisir de me corriger ensuite!


CV
Une des raisons pour lesquelles je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à quoi que ce soit ces temps-ci, c’est qu’en plus des cours et des dizaines d’heures de devoirs que j’ai à faire, j’ai des réunions pour préparer mon futur stage COOP en janvier. Non heureux de monopoliser tous nos mercredis midis, ils nous obligeaient aussi à rencontrer le coordonnateur ou la coordonnatrice de stage cette semaine pour faire évaluer notre C.V. et nos notes. J’avais cette réunion hier avant-midi. Il faut dire que la réunion de mercredi avait pour sujet la bonne présentation du curriculum vitae. Donc, je me présente au dit rendez-vous. Pour les notes, tout va bien. (Ah, j’avais VRAIMENT besoin de vous rencontrer pour le savoir?) Pour le C.V., ça se corse, le contenu, ça va, j’ai plus d’expérience que d’autres dans notre domaine, ce qui pourrait m’aider, mais la présentation est complètement à revoir… pour hier bien sûr! Alors, tous les beaux discours de la veille sur le fait qu’on doit se distinguer avec notre C.V., puisque les employeurs des stages vont en recevoir une vingtaine, c’étaient bien beau, mais si on doit tous le faire sur le même modèle… bonjour l’originalité! Reste à espérer que les employeurs vont tous lire ces beaux curriculums style « faits en série » et non pas se contenter de lire les premiers sur la pile…


Autobus
Il y a un recours collectif qui s’organise parce que la STS a osé changer complètement les parcours d’autobus. Bien sûr, pour que certaines parties soient mieux desservies, il a fallu que d’autres parties de la ville écopent, mais il me semble qu’il ne faut pas oublier qu’on est maintenant une « grande » ville. C’est sûr que les quartiers qui étaient desservis toutes les 15 minutes par 2-3 autobus doivent trouver ça difficile de n’avoir que 2 autobus toutes les 30 minutes, mais il faut seulement s’adapter il me semble. En plus, ça ne fait même pas 6 mois que les nouveaux parcours sont en place, il faut aussi que la STS s’adapte et voit les changements à faire. Il y a déjà eu des améliorations depuis le début d’ailleurs. C’est comme dans tout, on peut essayer de tout prévoir sur papier, mais après, dans la réalité, c’est différent. Il faut croire que des petites habitudes, c’est difficile à changer pour certaines personnes…

Parlant d’autobus… Pourquoi est-ce que je dois TOUJOURS être assise devant ou derrière LA personne qui sent mauvais? C’est quand mon karma ou quoi!


PH
Non, je ne parle pas de la mesure de l’acidité ou de l’alcalinité de quelque chose, mais de Paul Houde! Depuis 3 jours, les rares fois où j’ai pu regarder la télévision, je suis tombée sur une émission où il était l’invité ou l’animateur. J’avais déjà remarqué, mais c’est fou comme c’est une encyclopédie ambulante cet homme-là! Je suis jalouse! Il a une mémoire phénoménale ou il a le cerveau connecté par wireless sur Internet en tout temps! L’étendue de ses connaissances est hallucinante… et il a l’air d’être d’une telle modestie quand il parle, mais d’avoir une telle passion… Chers lecteurs, je vous le dis, mon nouveau but dans la vie est de devenir l’équivalent féminin de Paul Houde! Sur ce, je dois me retirer dans mes appartements et apprendre le dictionnaire par cœur.

Mon coeur est heureux

Je me sens mieux… Mes liens sont maintenant en ordre alphabétique… La cartésienne en moi ne pouvait supporter plus longtemps ce fouillis. À moins que ça ne soit mon côté Vierge… Mais est-ce que je crois vraiment à l’astrologie?

Sept jours pour une éternité - Marc Lévy

12 septembre 2006

Des héros au-delà du réel : Lucas, le golden boy élégant, méprisant, dangereux, pour qui le principal problème est qu'il y a un Dieu sur cette Terre. De l'autre côté de la force, Zofia la (re) belle, membre de la CIA - la Centrale de l'Intelligence des Anges -, use de tous ses charmes et de son autorité pour que le monde des hommes ne soit pas trop un enfer. Faites vos jeux... Vous allez vivre une semaine décisive, le dernier round d'une bataille engagée depuis la nuit des temps entre le bien et le mal. Le terrain des hostilités ? San Francisco. L'enjeu du duel ? La fin, ou le début d'un nouveau monde.

Je crois que c’est mon préféré après Et si c’était vrai…On nage dans le même univers surnaturel et ça se passe très bien. On voit venir la fin… aussitôt qu’on lit le résumé quoi, mais ça n’empêche pas d’être une belle lecture légère pour la fille « fleur bleue » qui sommeille en moi… Bien, elle ne sommeille pas vraiment, elle est très là en fait!

Dans mon sac

08 septembre 2006

J'ai été taguée par Oréole, voici donc le contenu de mon sac à main.

La poche arrière

  • Le feuillet du trajet 17 des autobus de la STS
  • Le feuillet du trajet 18
  • Le feuillet des trajets spéciaux

Pas le choix de les traîner en fait, parce qu'ils ne passent jamais à la même heure, d'une heure à l'autre, depuis les changements de trajet...

La grande poche intérieure

  • Mon porte-feuille avec un millier de cartes, de la monnaie...
  • Mon porte-clé coccinelle bleue avec toutes mes clés
  • Un petit paquet de 10 mouchoirs
  • Une bouteille d'Advil
  • Une petite brosse à cheveux bleue
  • Mon cellulaire
  • Ma clé USB de 512 mo

La poche avant qui se ferme avec une fermeture éclair

  • Deux Brush-Ups de Oral-B
  • Un minidéodorant Dove
  • Mon chéquier
  • Du Visine
  • Un tube de Blistex
  • Un tube de A-Derma

Deux pochettes à l'avant

  • Deux stylos noirs (obsédée à l'idée de ne pouvoir écrire)
  • Ma carte étudiante qui est aussi ma carte d'autobus
  • Ma carte CampusClub qui me donne des rabais à plein d'endroits, mais que j'oublie toujours d'utiliser

En somme, c'est tout de même raisonnable à mon avis... Il faut dire que j'ai fait le ménage la semaine dernière pour la laver, alors j'ai jeté les factures, coupons de cinéma et autres bouts de papier...

Je vais taguer Dobby et celles qui en ont envie!

La rentrée minée

30 août 2006, 8h50. Dans une classe quelque part commence un cours de Révision de textes. Local insolite : on nous a coincés dans un coin perdu dans le sous-sol, une classe d’art avec des tables immenses. On se voit très bien faire de la grammaire ici, entourés d’œuvres qui vont changer au fil des semaines. La moitié des étudiants se demande ce qu’ils en ont à « foutre » d’apprendre à réviser des textes, c’est du multimédia, de la publicité, des relations publiques qu’ils veulent faire. Une autre partie angoisse, apparemment, ce cours est difficile; impossible d’étudier à la dernière minute. Mince! Comme s’ils n’avaient que ça à faire étudier!

Petite présentation du cours, de la professeure (ou de la chargée de cours, techniquement, pour nous, ça ne change pas grand-chose) et la bombe est lâchée sans l’effet escompté : six heures de devoirs par semaine uniquement pour ce cours. En fait, cela ne fait que confirmer les rumeurs entendues. L’annonce du nombre d’ouvrages de référence à acheter a eu plus d’impact. Malgré tout, réjouissons-nous, ce sont des livres qui nous serviront pendant toute notre carrière, contrairement aux sombres et coûteux livres obligatoires du Cégep que, bien que très intéressants, amassent la poussière dans une boîte, ne ressortant que lorsqu’une vague nostalgique m’envahit. Néanmoins, j’avais prévu le coup à la dernière session et j’avais déjà fait de Hanse et Ramat mes amis.

Ma bombe personnelle est venue plus tard. Petit exercice pour s’amuser à trouver quelques erreurs de syntaxe, ponctuation, orthographe… Oh non! Ce que j’avais appris depuis mon enfance était vrai, mais n’était qu’une partie de la vérité : la ponctuation n’est plus mon amie, la syntaxe s’enfuit et je me réconforte en me disant que l’orthographe ne changera pas au moins… oups, j’avais oublié les rectifications orthographiques!

Dire que j’aime le français… je dois être masochiste!

Parce que j’en ai envie…

03 septembre 2006

Un test qui voyage sur les blogues… Je ne me rappelle plus où je l’ai pris.

1. Attrapez le livre le plus proche de vous, allez à la page 18, qu'y a-t-il d'écrit à la 4e ligne?

« Dor se défend donc de faire une analyse scientifique dont il ne voit pas la nécessité. »

Extrait d’États d’âme, états de langue, Essai sur le français parlé au Québec de Marty Laforest.

C’est une réponse aux essais de George Dor sur le français parlé au Québec. J’ai à lire ce livre dans le cadre d’un des cours et ça semble vraiment intéressant.

2. Étirez votre bras gauche aussi loin que possible...Et...?
BANG! Dans le mur! Mon bureau est dans un coin.

3. Quelle est la dernière chose que vous avez regardée à la TV?
Le film Elles étaient cinq, en DVD.

4. Sans vérifier, devinez quelle heure il est:
14h30

5. Maintenant, vérifiez, quelle heure est-il réellement?
14h30! Ouah! Et je n’ai pas triché! C’est parce que j’ai regardé il y a 5 minutes pour dire à quelqu’un qu’elle dînait tard :p.

6. En dehors du bruit de votre ordinateur, qu'entendez-vous?
L’eau du robinet qui coule et la radio que ma mère fait jouer pour la perruche…

7. Quand êtes-vous sorti pour la dernière fois? Qu'avez-vous fait?
Ehhhh, hier midi je suis allée au Charlie pour dîner et expliquer à une amie ce qu’elle avait manqué pendant la première semaine de cours.

8. Avant de commencer ce questionnaire, que regardiez-vous?
Je faisais du ménage dans mes vieux MP3 que je viens de trouver sur un CD qui doit dater de 3 ans… Beurk, je n’ai plus les mêmes goûts!

9. Que portez-vous?
Vu l’heure, c’est un peu gênant… Mais bon, c’est dimanche! Je suis en pyjama.

10. Avez-vous rêvé la nuit dernière?
Oui, mais je ne m’en rappelle pas du tout, comme chaque nous.

11. Quand avez-vous ri pour la dernière fois?
Je ne m’en souviens pas, mais ça ne fait pas longtemps hihi.

12. Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous vous trouvez?
Oh boy… En face de moi, 2 tablettes et 4 carreaux de liège que je viens tout juste de poser avec l’équivalence des cotes universitaires. À gauche, la fenêtre avec mes rideaux orange, derrière moi, une grande affiche avec une image difficile à décrire et à droite, un napperon avec des photos de Marseille.

13.Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui?
Pas vraiment… Mais la journée n’est pas terminée!

14. Que pensez-vous de ce questionnaire?
C’est l’un des moins « gnia gnia » lol

15. Quel est le dernier film que vous ayez vu?
Au cinéma : Step up
En DVD : Elles étaient cinq

16. Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, qu'achèteriez-vous?
La Biblairie GGC!

17. Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas à propos de vous?
Ehhh, j’ai les yeux pairs. Bon, c’est pas une grosse révélation, mais vous ne le saviez pas. :p

18. Si vous pouviez changer une chose dans le monde, en dehors de la culpabilité ou de la politique, que changeriez-vous?
La distribution des richesses.

19. Aimez-vous danser?
Mouais.

20. George Bush :
Je ne connais pas assez la politique américaine pour me prononcer en toute connaissance de cause.

21. Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était une fille?
Je le garde pour moi. Selon le registre du Québec, il n’y a aucune fille de ce prénom au Québec depuis les 5 dernières années et j’aimerais bien que ça reste comme ça. :p

22. Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était un garçon?
Même chose que la précédente réponse, quoiqu’il y en a 4 ou 5 dans ce cas-ci.

23. Avez-vous déjà songé à vivre à l'étranger?
Oui, j’aimerais bien aller vivre dans un autre pays.

24. Quelles sont les 4 personnes qui doivent faire ce questionnaire sur leur propre blogue?
Ceux qui en ont envie… Je ne sais même pas si j’ai 4 lecteurs! Lol Sinon, je vais dire Dobby, parce que elle, je suis certaine qu’elle me lit! :p

Autre planète

24 août 2006

Comme j’en avais déjà parlé ici, les étudiants de communication semblent utiliser un langage qui leur est propre pour parler entre eux. La nouvelle mode est d’utiliser priceless à toutes les sauces. J’ignore encore si cette mode est seulement écrite ou si elle est passée à l’oral, mais elle m’énerve déjà! (À ajouter à la liste précédente!)

C’est quand même particulier, on est dans le programme réputé pour avoir les finissants avec le meilleur français lors de l’obtention du bac et les étudiants résument l’essentiel de leur vie avec au maximum cinq expressions, dont trois anglaises…

Par contre, j’ai bien hâte de retourner sur mon autre planète lundi, bien que je n’aie pas obtenu le cours optionnel que je voulais. L’été est toujours trop long pour moi, malgré qu’avec mon programme d’immersion à l’Université de St.John’s, c’est passé beaucoup plus rapidement. Heureusement, c’était mon dernier été de libre avant la fin de mon programme, je vais peut-être le regretter d’ici décembre 2008, mais pour le moment, j’en suis bien heureuse.

Mal de mer

20 août 2006


J'ai le mal de mer... Non, je n'ai pas mal au coeur, je m'ennuie de l'océan! C'est l'enfer chaque fois que je vais dans un endroit où il y a la mer ou l'océan... En 2005, c'était la mer Méditérannée et cette année, je m'ennuie de l'océan Atlantique... De l'eau... j'ai besoin d'eau! Il va falloir que j'habite près d'une vaste étendue d'eau dans un proche avenir! Ou que je cesse tout simplement de voyager...

Récup Freak

11 août 2006

Ça y est, après 2 ans de demandes, nous sommes entrés dans le 21e siècle. Nous avons nos bacs de recyclage! (fille qui saute de joie) Bon, ça l’air un peu exagéré comme ça de s’énerver autant pour quatre gros bacs verts à roulettes qui sont tout, sauf esthétiques, mais la personne ci-présente était tannée de remplir son sac à dos avec ses papiers pour les ramener à l’Université afin de sauver quelques arbres.

Sauf que là, je suis rendue obsédée. Toujours en train de regarder le petit carton pour voir ce qui se récupère et ce qui ne se récupère pas. Maintenant qu’on les a, on va les exploiter à fond… enfin au moins moi! Est-ce que ça se soigne?? Si oui, je ne veux pas le remède… Et non, je ne suivrai pas le camion, tout d’un coup qu’il se rendrait directement à la décharge municipale et ferait éclater toutes mes illusions environnementales…

La routine s'installe

06 juillet 2006

Finalement, je suis au niveau D! Le niveau A étant le plus bas et le niveau E étant le plus haut… Après que la liste du niveau ait été déclinée, j’étais vraiment soulagée. Je ne voulais pas être à ce niveau. Je prenais ça à cœur plus que je ne le pensais. J’avais très, mais très mal dormi la veille, pas plus de 4 heures parce que je n’arrêtais pas d’y penser… mais je n’espérais pas d’être à ce niveau par contre! Ça m’effrait un peu, j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Aujourd’hui, en 1h30 on a vu plus de temps de verbe que je n’en ai vu dans mes 45 heures à l’université à la dernière session… dont 5 temps que je n’avais jamais abordés auparavant. Au moins, je n’ai pas l’air d’être la seule d’un peu perdue. Quoique, perdue n’est pas le mot, mais un peu découragée. Heureusement, le professeur est très patient.

Je devais rencontrer mon partenaire de conversation hier, mais il n’est pas venu. Il travaillait probablement selon la coordinatrice, j’ai donné mon email et là je dois attendre qu’il me contact. C’était ça où je devais l’appeler. DAH! Je vais attendre le email! Je n’ai pas envie d’appeler un pur étranger, en anglais! Tout ce que je sais de lui pour le moment, c’est son nom, ça ne m’avance pas beaucoup. Demain, on va avoir un concert live de musique terre-neuvienne. J’ai hâte de voir de quoi ça a l’air puisque je vais probablement apprendre des danses terre-neuviennes lundi.

Dans tous les cas, on peut dire que les Terre-Neuviens ont le sens de l’humour, car ils ont des boutiques de souvenirs avec des articles pour newfies, comme des rouleaux à pâtes carrés ou des cartons d’allumettes pas d’allumettes. Samedi, on va voir les « puffins »* et les baleines! J’ai déjà mon toutou « puffin » avec St.John’s d’inscrit dessus comme souvenir. J’espère qu’on pourra voir les baleines!

*Aucune idée c’est quoi en français… AHHH, je deviens anglicisée :)

** J’ai trouvé entre temps… Ça serait des maraceux… Je préfère puffins! :)

C'est commencé

03 juillet 2006

Il est 15h. Depuis 9h ce matin, on doit parler en anglais. On voit déjà les personnes qui ne respecteront pas le règlement. Bizarrement, c’est les plus âgées, 40 ans et plus. Dans le genre, c’est pas grave, il n’y a personne pour entendre. Il faut faire attention, parce qu’on peut recevoir un avertissement même si on ne parle pas français mais qu’on converse avec quelqu’un qui parle français alors qu’on lui répond en anglais…

On a fait le test de classement ce matin, il y avait beaucoup de question facile et quelques pièges… Je ne crois pas être classée débutante cette fois-ci. À moins que tout le monde soit meilleur que moi et qu’ils n’aient pas le choix, mais ça me surprendrait! On est un petit groupe de 10 personnes qui se suivent pas mal là. On est allé manger au centre-ville hier, 25 minutes à pied et c’est pas sur le planche du tout… Admettons qu’on ne s’est pas fait prier pour aller se coucher, surtout qu’on avait marché une partie de la journée aussi. Il va falloir que je pense à trainer mon appareil-photo, même si la température jusqu’à maintenant n’est pas excellente pour les photos… Par contre, il y a un de ces vents!!! Comparable et même plus fort par bout qu’à Marseille!! Il est là quasi en permanence! On dirait toujours qu’il va pleuvoir aussi. J’adore le vent!!! Quand il tombe, on meurt de chaleur et d’humidité!

J’ai hâte de savoir dans quel niveau je vais être et qu’elle va être mon atelier… J’ai mis théâtre comme premier choix… Masochisme quand tu nous tiens…

Arrivée à destination… enfin!

01 juillet 2006

Un vol annulé et deux vols retardés plus tard, je suis enfin arrivée à destination! J’ai quand même eu un vol agréable, même s’il y a eu beaucoup de turbulence. Dans le premier avion, j’étais assise près d’une petite fille qui voyageait seule. Je ne savais pas qu’offrir une gomme allait déclencher une vague de paroles ainsi! Mais c’était très agréable, la petite venait de faire 7h de vol en provenance de Paris, elle allait à Halifax pour ensuite prendre un autre avion pour Sydney-pas-en-Australie. Le temps a passé très vite… décourageant par contre de voir une petite de 7 ans, parfaitement bilingue quand on s’en va à un programme d’immersion. À la prochaine Morgan-pas-de-e!

Lors de ma correspondance, une personne est venue me parler, voyant que j’étais toute seule, comme elle. C’était une des filles du programme aussi, on s’est bien entendue, on était dans la même rangée de sièges dans le deuxième avion et il y avait juste un homme très sympathique qui nous séparait et qui a gentiment accepté de changer de place avec moi. Alors, on a pu parler pendant tout le vol. L’ordre alphabétique aidant, nos chambres sont une à côté de l’autre, même qu’un peu plus et on était dans la même chambre. C’est une drôle de coïncidence tout de même! On a visité la ville un peu, mais comme on était arrivée à 20h30… on n’avait pas trop envie de se promener. On a rencontré pas mal de filles et on en profite pour parler en français pendant qu’on peut encore.

C’est une très belle université. Je pensais être dans les plus vieilles, mais il y a beaucoup de personnes de 25 ans et plus et même de plus de 40 ans.

J’ai hâte de commencer pour de vrai!

Note à moi-même : ne pas perdre mes clés qui valent 100$!

Ça commence bien

Je ne suis pas encore partie, mon vol a été annulé. L’aéroport n’est pas en mesure de me dire pourquoi. Heureusement que j’ai vérifié avant de partir. J’avais vérifié hier soir et tout était correct et juste avant de quitter, j’ai voulu vérifier une dernière fois et c’était annulé! Ça m’a pris 45 minutes pour trouver le bon numéro de téléphone afin de changer de vol. Tout le monde m’envoyait d’un numéro à l’autre. Il y en a même un qui m’a donné le mauvais numéro, ce qui fait que j’ai appelé dans une résidence pour personnes âgées à 5h du matin…

Finalement, je pars théoriquement en début d’avant-midi et je fais une correspondance à Halifax. Je vais avoir 1h45 à perdre à l’aéroport là-bas, j’espère que d’autres qui étaient sur mon vol de ce matin auront pu transférer sur ce vol également. On était plusieurs à s’être donné rendez-vous pour faire connaissance avant de commencer le programme, mais là, c’est le néant… Il ne faut pas que celui-là soit annulé, parce qu’il ne reste plus de places sur les vols de demain… et il faudrait que j’arrive avant lundi!

Heureusement que j’avais prévu des journées d’avance!

Dilemme

30 juin 2006

J’ai reçu mes choix de cours aujourd’hui… Pas beaucoup de choix… En fait, une douzaine, c’est tout de même respectable, mais seulement deux qui sont dans la lignée que je désire. Celui que je veux le plus est malheureusement donné par un professeur qui m’a laissé un goût très amer après que j’aie suivi son cours. On n’avait rien appris de ce qui était sur le plan de cours, donc de ce qui était essentiel pour le cours suivant et on a donc des lacunes la suite de notre baccalauréat.

L’autre cours m’intéresse aussi, mais beaucoup moins, bien qu’il serait sans doute tout aussi pertinent pour ce que je désire faire plus tard… Vais-je prendre le risque d’être encore une fois déçue?