Princess Bride - William Goldman

03 mars 2008

Il était une fois… la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Si bien qu’elle est devenue la favorite de millions de lecteurs. Princess Bride est un livre culte qui devint ensuite un film culte. Un récit de duels à l’épée, de bagarre, de torture, de poison, d’amour, de haine, de vengeance, de géants, de monstres, de poursuites, d’évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles.

Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern – redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman – est peuplé de personnages aussi inoubliables que : Westley, le beau valet de ferme qui risque la mort, et pire encore, pour la ferme qu’il aime; Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne bit que pour se venger de la mort de son père; Fezzik, le plus doux et le plus fort des géants…et bien sûr, Bouton d’or : la princesse, la fiancée, la femme parfaite, la plus belle de toute l’histoire du monde.

J’ai toujours adoré le film, mais je viens de tomber gravement sous le charme du livre. Non seulement l’auteur nous fait vivre avec humeur les aventures de Westler et Bouton d’or, mais il fait déraper sa propre histoire. L’idée de William Goldman, c’est de nous faire croire que Le grand classique du conte de grand amour et de grande aventure Princess Bride a été originellement écrit par un certain S. Morgenstern et que lui, l’auteur, trouvant que certaines parties étaient trop longues, certaines descriptions inutiles, aurait écrire une version « avec les bons morceaux abrégés ». Alors, tout le long de l’histoire, on voit les commentaires de Goldman, en italique, qui nous explique pourquoi il a coupé telle ou telle partie. Il y va même d’une suite qu’il aurait inventée lors 20e anniversaire du roman.

En fait, tout est l’œuvre de William Goldman. Il n’y a jamais eu de S. Morgenstern et de version longue du livre. Ces divagations ajoutent beaucoup au livre, un peu comme lorsqu’on voit le garçon et son grand-père dans le film, mais en encore mieux. Alors qu’on pourrait penser que ces commentaires déconcentrent, ils font rire et nous embarquent encore plus dans l’histoire. À un certain moment du livre, Goldman nous dit que son éditeur a refusé d’écrire une partie de l’histoire, parce que ça dénaturait l’œuvre de Morgenstern. Il nous invite donc à lui écrire par la poste (maintenant, on peut le faire sur le Net), pour que la maison d’édition nous envoie l’extrait rejeté. J’ai eu beaucoup de difficulté à déposer le livre une fois que je l’avais commencé. Une force m’attirait. Même si je connaissais l’histoire, pour avoir vu, vu, et revu le film, je ne pouvais m’empêcher de continuer à lire. Le seul truc, c’est que je trouve Bouton d’or plus « niaiseuse » que dans mes souvenirs, mais c’est un détail. Je veux d’autres livres comme ça! Je suis complètement charmée et je compte bien m’acheter la version 30e anniversaire en 2009. C’est le genre de livre que je lirais à mes enfants, chapitre par chapitre, avant d’aller au lit le soir. Mais peut-être en sautant quelques passages... comme le père de l'auteur.