31 décembre 2007
80 livres
7 spectacles de musique
3 pièces de théâtre
2 spectacles d’humour
53 films en dvd (Je n’ai pas compté les 1000 fois où j’ai écouté Love Actually)
45 films au cinéma
3 expositions
80 livres
7 spectacles de musique
3 pièces de théâtre
2 spectacles d’humour
53 films en dvd (Je n’ai pas compté les 1000 fois où j’ai écouté Love Actually)
45 films au cinéma
3 expositions
Élucubration semée par Jessica à 17:34
Catégorie(s) : Chronique culturelle, La vie la vie
Je n’ai pas fait de billet spécial pour Noël. Vous avez mes meilleurs vœux quand même, mais je ne me sens pas dans l’esprit de Noël, pas encore du moins. Pourtant, mes cadeaux sont achetés depuis la mi-novembre. Je pourrais même dire que je me sentais plus dans l’esprit des fêtes en novembre que maintenant. Il faut dire que je n’ai pas encore fêté Noël.
Élucubration semée par Jessica à 17:51
Catégorie(s) : La vie la vie
Élucubration semée par Jessica à 08:36
Catégorie(s) : Chronique culturelle, Défi lecture
C’est rare que je me sois sentie incompétente. Pas parce que je suis meilleure que les autres, mais probablement parce que je suis toujours restée dans mes champs de compétence. La première vraie fois, c’est quand j’étais en stage en enseignement. Là, j’ai vraiment frappé un mur en m’apercevant que je ne pourrais jamais être à la hauteur. La deuxième fois fut hier. Je ne peux pas aller dans les détails, pour garder l’anonymat des personnes concernées, mais pendant le temps des fêtes, je serai une sorte de préposée aux bénéficiaires de nuit. Hier, j’ai frappé mon deuxième mur. Je n’ai aucune expérience, aucune formation dans ce domaine et j’ai été lancée comme ça, toute seule, pendant deux heures à avoir sous ma responsabilité une dame très entêtée. Je me suis sentie désemparée et totalement incompétente. Je sais que c’est plus de l’inexpérience qu’autre chose, mais ç’a quand même été éprouvant, au point où je voulais tout lâcher.
Je n’ai pas l’habitude d’abandonner facilement, mais là, j’avais l’impression que je mettais la vie ou la santé de cette dame en danger si je m’entêtais. J’y retourne ce soir, pour toute la nuit cette fois-ci. Je sais que je me sentirai encore en dehors de mon champ de compétence, mais j’aurai de l’aide cette fois-là… Je vais prendre une journée à la fois, mais si je vois que ça me stresse trop, je vais arrêter. Ça me fâcherait, parce que ces gens comptent sur moi, mais je ne veux pas finir mes seules vacances de l’année épuisée et à plat, avant même de commencer ma session…
Même si je continue, j'aurai tout de même hâte de retourner à mes dictionnaires et à mes textes à écrire et réviser...Élucubration semée par Jessica à 11:27
Catégorie(s) : Au boulot, La vie la vie
** Attention, des moments "capricieux" involontaires suivent **
Élucubration semée par Jessica à 22:45
Catégorie(s) : La vie la vie
Arlette, que ses neveux surnommaient Betty Crocker, c’est la tante emblématique de nos enfances, celle qui préparait des carrés aux Rice Crispies et des sandwichs sans croûte, celle qui savait écouter, celle que tout enfant des années soixante aurait secrètement voulue comme mère.Après le décès de sa tante, Benoît Fillion, spécialiste du management, mène une enquête discrète sur cette spécialiste du ménage. Il découvre bientôt qu’Arlette souffrait d’une étrange maladie, à la fois banale et déconcertante, et que c’est précisément cette maladie qui faisait d’elle une ménagère si parfaite, une femme si extraordinairement ordinaire.
Élucubration semée par Jessica à 09:25
Catégorie(s) : Chronique culturelle
À l’aube de ses trente ans, Sydney Hughes, une femme de carrière au rythme de vie effréné, reçoit une lettre singulière, signée par elle-même alors qu’elle n’avait que dix ans. L’enfant lui confie que pour se protéger, elle a dû transformer sa personnalité et que Sydney n’est pas en vérité la personne qu’elle croit être. Pour Sydney, c’est l’effondrement de ses croyances, de la certitude même de savoir qui elle est. Mais c’est aussi et surtout une merveilleuse occasion de se retrouver, de comprendre et de combler l’immense vide qu’elle ressent en elle depuis toujours. Guidée par les indices révélés dans la lettre, Sydney quitte le confort stérile de sa vie et se lance dans une véritable chasse au trésor à travers le monde. Du Canada à la France, en passant par la Roumanie et les États-Unis, elle élucidera une à une les énigmes laissées par elle-même, enfant. En retrouvant les gardiens de sa vérité, elle reconquerra chaque trait de sa véritable personne, jusqu’au secret ultime de sa raison d’être sur terre. La grande mascarade c’est une extraordinaire odyssée à la découverte du plus bel eldorado qui soit, notre identité.
Élucubration semée par Jessica à 19:23
Catégorie(s) : Chronique culturelle
1er décembre 1978. Thomas attendait ce moment-là depuis son anniversaire. Ses parents disaient qu’il aurait deux mois et demi à attendre, mais le petit savait, après avoir compté les jours sur le calendrier aidé de sa maman, que ce serait dans 72 dodos. Petit-Tom, comme l’appelait sa famille, avait eu six ans le 22 août et, en plus de la bicyclette rouge tant désirée, il avait reçu un cadeau bien spécial qui avait rempli ses yeux d’étoiles; une petite branche de sapin dans une enveloppe verte. Il en savait toute la signification pour avoir vu ses frères aînés la recevoir les années précédentes. Son père lui signifiait ainsi qu’il était maintenant un « grand », presque un homme, c’est lui qui l’accompagnerait dans la forêt, le soir du premier jour de décembre, pour choisir le sapin qui ornerait le salon jusqu’à l’année suivante. La bicyclette n’avait plus aucun intérêt, les yeux ronds, Thomas fixait la petite branche, retenant avec grandes peines ses larmes, puisqu’un homme, ça ne pleure pas.
© Jessica H.-M.
Élucubration semée par Jessica à 09:55
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Élucubration semée par Jessica à 17:28
Catégorie(s) : La vie la vie
Élucubration semée par Jessica à 15:09
Catégorie(s) : La vie la vie
Élucubration semée par Jessica à 13:14
Catégorie(s) : Déboires universitaires
C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie...C'est un livre très humain. Bien que je me tienne informée quotidiennement, c'est en lisant ce livre que j'ai compris un peu plus le conflit qui divise les Israéliens et les Palestiniens. La correspondance entre les deux jeunes est empreinte de sincérité et on voit le conflit de l'intérieur. Je ne sais pas quoi dire de plus, bien que ce soit un livre pour adolescents à la base, j'ai été très touchée par les liens qui se tissent entre Tal et Naïm. J'ai lu quelque part qu'on reprochait au livre de ne pas avertir les jeunes au sujet des échanges entre inconnus sur Internet... C'est un peu ridicule à mon avis, l'échange de courriels et un prétexte à l'histoire... Ajouter une dimension de prévention aurait gâché l'histoire. Un beau livre, sur un sujet difficile, mais traité avec délicatesse et intelligence.
Élucubration semée par Jessica à 20:52
Catégorie(s) : Chronique culturelle
À huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente". Plongeant dan sun lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique. Et puis, de nouveau, la vie. Vingt ans après, Nathan est devenu l'un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de l'épisode. Il a même fini par épouser la petite fille sauvée du lac, Mallory, sa femme tant aimée. Mallory qui l'a quitté, mais qui lui manque comme au premier jour... Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté ne sont plus tout à fait les mêmes. Aujourd'hui qu'il connaît la réussite, la notoriété et la prospérité, il va découvrir pourquoi il est revenu. Est-il encore un homme comme les autres?
Élucubration semée par Jessica à 10:47
Catégorie(s) : Chronique culturelle
1939, en Allemagne nazie. Le pays retient son souffle. La Mort n'a jamais été aussi occupée et jamais elle ne le sera autant.
Un roman où il est question :
- d'une fillette
- de mots
- d'un accordéoniste
- de fanatiques
- d'un boxeur juif
- d'un certain nombre de vols...
C'est la Mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d'un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d'avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n'obéissent pas aux règles...
Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter!
Élucubration semée par Jessica à 19:48
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Élucubration semée par Jessica à 06:18
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Un jour, Akhila décide de partir vers l'extrémité sud de l'Inde, là où se rencontre l'océan Indien, la baie du Bengale et la mer d'Arabie, pour faire le point sur une vie qu'elle a l'impression de n'avoir pas vécue. Dans le train qui la conduit à destination, elle fait la connaissance de ses compagnes de voyage, avec lesquelles elle va partager toute une nuit l'intimité d'un compartiment pour dames. À travers leurs confidences, Akhila cherche la réponse aux questions qu'elle se pose : une femme a-t-elle vraiment besoin d'un homme pour être heureuse, pour se sentir épanouie? Comment trouver en soi la force de vivre la vie qu'on a choisie, de redevenir maîtresse de son destin?
Je dois avouer que j’ai eu de la difficulté à embarquer au début. Tous ces noms et ces surnoms me mélangeaient et me faisaient perdre le fil. Il y avait bien un glossaire à la fin, mais y recourir m’aurait aussi fait perdre le fil de l’histoire. Par contre, aussitôt qu’on embarque dans le train, je me suis laissée entraînée dans ses histoires de femmes, toutes différentes, mais riches à la fois. J’avais peur que l’auteure ne s’en tienne qu’aux clichés, mais au contraire, elle est allée plus loin que je ne le pensais et elle est allée au-delà des apparences.
Toutes ces histoires avaient un sens, et comme Akhila, j’ai compris ou réalisé certaines choses en les lisant. C’est tout de même fou comme un livre peut changer une vision… J’en aurais pris encore de ces histoires touchantes… Le seul bémol que j’apporterais, c’est la fin, elle n’est pas à la hauteur du reste du livre, un peu trop prévisible ou convenue. C’est toutefois un livre que je recommande. Ça donne presque le goût de voyager en train, dans un compartiment pour dames… même s’ils n’existent plus.
Élucubration semée par Jessica à 06:12
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Élucubration semée par Jessica à 18:48
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Élucubration semée par Jessica à 22:03
Catégorie(s) : La vie la vie
Votre job vous ennuie à mourir? Vos amours laissent à désirer? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes?On s'entend, c'est de la lecture légère. Ça se lit rapidement, sans réfléchir, et parfois ça fait du bien. J'aime bien ce genre de lecture au milieu des autres. À quelques moments, on voit un style semblable à celui de Helen Fielding dans Le journal de Bridget Jones ou de Lauren Weisberger dans Le diable s'habille en Prada. Bizarrement, ça fait tout de même réfléchir sur les habitudes de consommation. Bien sûr, ce n'est pas la principale raison pour lire ce livre, mais c'est un effet «secondaire» tout de même. J'ai bien l'intention de lire les autres livres de cette auteure si j'en ai l'occasion, ça passe bien un samedi pluvieux.
Élucubration semée par Jessica à 21:43
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida.Juste la couverture et l’introduction du livre étaient déjà attirantes. Des livres anciens empilés et la description d’une librairie de livres anciens où les livres sont chouchoutés, j’étais déjà conquise. Mais une fois entrée dans l’histoire, impossible d’en sortir. On s’attache à Margaret et on suit sa quête, ses questionnements, ses angoisses. Vida Winter reste jusqu’à la toute fin un personnage mystérieux qui surprend souvent. Parfois, au début de certains chapitres, j’avais du mal à me retrouver, à savoir si j’étais dans l’histoire ou dans l’histoire racontée par Mme Winter, mais ça se réglait plutôt rapidement. À quelques reprises, j’ai eu peur qu’on tombe dans le surnaturel, mais ce n’est heureusement pas arrivé. J’avais deviné une partie de la fin, mais pas entièrement. Un très très bon livre, et comme en avait déjà parlé Grosminou, le fait d’avoir lu Jane Eyre il n’y a pas si longtemps a permis de faire des parallèles et même parfois de mieux comprendre l’histoire.
Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité.
Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de sœurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.
Élucubration semée par Jessica à 13:29
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Élucubration semée par Jessica à 09:21
Catégorie(s) : Vie de blogue
J’avais déjà pris ma décision, mais ma rencontre avec ma superviseure me l’a confirmée : je ne reviens pas ici l’été prochain. Bien sûr, il y aurait eu plein d’avantages, autant pour elle que pour moi, mais je dois penser à long terme.
J’ai envie de revivre le processus de stage, même si c’est très stressant. Je veux relever de nouveaux défis et le contexte de stage est parfait pour ça, ce n’est pas rendu sur le marché du travail que je vais pouvoir facilement essayer de nouvelles choses.
Ce qui fait plaisir, c’est que si j’avais décidé de rester, j’aurais été très bien accueillie et que tout le monde aurait été content que je revienne. Ça fait du bien d’être appréciée et ça rend bizarrement la décision plus facile à prendre.
J’ai maintenant hâte de voir les offres de stage (en février 2008)!
Élucubration semée par Jessica à 12:16
Catégorie(s) : Déboires universitaires
Rose (20 ans) vit à Montréal. Elle ne ment presque jamais. Elle a une élégance naturelle et une sincérité que possèdent peu de filles de son âge. Pourtant, ni ses amis ni son amoureux ne connaissent son lourd passé chargé de violence familiale.Après deux ans d'absence, elle revient voir sa mère et son frère Félix (16 ans) dans sa banlieue natale. Rien n'a changé : la résignation de la mère, le frère en difficulté, et le père qui les terrorise.
Elle décide d'intervenir dans leur vie. Rose séquestre son père et tente de changer le cours des choses. Elle devient peu à peu la chef de famille, mais la volonté implacable de Rose rencontre la résistance du père.
Capturé, va-t-il capituler? Rose et sa famille pourront-elles vivre normalement, se reconstruire?
Après avoir vu ce film, je n’ai qu’un seul mot en tête : weird. Bien sûr, avec un film de Carole Laure, je m’attendais à quelque chose de particulier, qui sort de l’ordinaire, mais je ne m’attendais pas à ça. Pour le jeu des comédiens, pendant la première moitié du film, j’ai trouvé que Catherine de Léan jouait bizarrement, mais lorsque le tout devient plus dramatique, ça se replace et très bien. Ça fait du bien de voir Thomas Lalonde dans autre chose qu’un Roméo amoureux, niais et muet. On voit ici un peu plus de son talent, bien qu’il reste encore de l’amélioration à faire. Tout comme pour le ti-pou qui joue Félix tout-petit. On lui pardonnera facilement, mais dans une scène flagrante, on l’entend parler, mais il ne bouge pas les lèvres! Comme si l’enfant de 4 ans avait oublié sa réplique et qu’on l’avait seulement ajouté par la suite, un choix bizarre. Sinon, Pascale Bussières joue très bien la femme soumise et qui a abandonné tout espoir, alors que François Papineau joue une caricature un peu grossière, mais tout de même crédible.
Au début, j’ai aimé qu’on ne fasse que deviner la violence. Par contre, il y a une scène particulièrement pénible à regarder, où la subtilité n’a plus lieu d’être. Au final, je ne sais pas que penser de ce film qui traite de la violence conjugale d’une façon particulière. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne faut pas le voir si on est déprimé ou qu’on a déjà vécu ce genre de situation…
Edit : Voici une critique de Normand Provencher que j'ai trouvé aujourd'hui qui explique probablement mieux ce que j'ai voulu dire.
Élucubration semée par Jessica à 22:32
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Élucubration semée par Jessica à 14:37
Catégorie(s) : Déboires universitaires, Réflexions
Élucubration semée par Jessica à 13:58
Catégorie(s) : La vie la vie
Daniel Pennac précisait dans son livre Comme un roman (qui est dans ma PAL) la liste des droits du lecteur :
Pourtant, je me sens coupable quand j’abandonne un livre. J’ai l’impression de ne pas donner la chance à l’auteur de m’amener dans son univers. Aussi, il y a la peur de manquer quelque chose d’extraordinaire. Peut-être que si j’avais lu ne serait-ce qu’une page de plus, j’aurais été happée et que j’aurais compris tout ce que je n’avais pas compris avant…
J’ai dû abandonner un livre aujourd’hui, et je me sens presque mal. Je me suis rendue à la page 40, j’ai sauté quelques pages pour voir si ça s’améliorait, et je n’ai pas pu continuer. Ce n’est pas l’histoire en soi, qui n’avait pas vraiment démarré encore d’ailleurs, mais le style de l’auteur. Il manquait quelque chose, c’est bien écrit, mais fade. Toutes les phrases avaient la même construction.
Cela a beau être mon droit de ne pas terminer un livre, mais ça ne fait pas longtemps que je me l’octroie… Avant je me forçais toujours à terminer, quitte à lire en diagonale. En fait, mon abandon d’aujourd’hui est mon deuxième à vie… Et j’espère qu’il sera le dernier également.
Élucubration semée par Jessica à 20:30
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Je m’intéresse à la politique, mais pas au point d’en faire un sujet de conversation, et par extension, de blogue. Surtout que c’est souvent un sujet qui cause des frictions et des débats interminables. Par contre, en ce moment, la suite de mon stage dépend du discours du Trône, et des votes qui le suivront.
En effet, s’il y a une élection, tous mes dossiers vont être gelés jusqu’à ce que le nouveau gouvernement soit élu. Je l’ai vécu à la dernière session, alors qu’on était en élection provinciale. Pendant de longues semaines, mes dossiers ont été remis aux calendes grecques et je n’avais pratiquement rien à faire. Pour le moment, toutes les cérémonies sont déjà retardées au cas où le gouvernement tomberait…
Élucubration semée par Jessica à 15:29
Catégorie(s) : La vie la vie
Il suffit de lire un bouquin par mois pour avec des manies, des préférences. Tout est plaisir, tout fait problème. Préfère-t-on lire couché ou assis, dans un fauteuil ou sur une chaise? User d'un marque-page? Emprunter? Prêter, sans espoir de retour? Se fier aux critiques, n'écouter que ses amis ou son flair? Engranger encore, toujours, au risque de devoir déménager? Le livre ne sollicite pas seulement l'intelligence, la vue, mais l'ouïe, l'odorat, le toucher. Les muscles, les nerfs. La mémoire et l'oubli. Le cœur, le temps et l'espace. Le livre peut envahir la vie domestique, amoureuse, familiale, amicale, professionnelle. Toute bibliothèque est une sorte d'autobiographie d'un couple, d'une tribu d'amis, d'une confrérie de lecteurs. Où chacun peut se retrouver.
Cette bioblio (comme l’appelle elle-même l’auteure) est une vraie bouffée d’air frais. Je me suis reconnue dans presque tous les chapitres. Lorsqu’elle parle de sa position pour lire, de son horreur de prêter ses livres, de l’horreur de se débarrasser de ses bouquins, même ceux qu’elle n’aime pas, de l’odeur des livres, des couvertures amovibles qui sont si frustrantes, des crises de boulimie de lecture, de la façon de choisir ses livres, j’en passe et des meilleurs. C’est vraiment rempli d’anecdotes pour les accros à la lecture et au livre en soi. Je le recommande à tous les dévoreurs de livres.
Élucubration semée par Jessica à 21:10
Catégorie(s) : Chronique culturelle
Mais maintenant, il n’y a plus de raisons de ne pas les utiliser. À un dollar la plupart du temps, c’est accessible à toutes les bourses et, du même coup, tellement plus pratique. Les trucs se placent plus facilement à l’intérieur, ils tiennent debout dans la voiture et dans l’autobus et ils sont beaucoup plus faciles à transporter. Bien sûr, il faut penser à les amener chaque fois, mais ce n’est qu’une habitude à prendre et ça devient rapidement un automatisme.
Une situation qui me décourage parfois, c’est de voir les gens qui les utilisent pour leurs côtés pratiques, mais qui demandent aux caissiers de tout de même mettre tous leurs achats dans des sacs de plastique au préalable : il ne faudrait surtout pas salir les sacs!
Je suis bien contente que ma ville tienne une première journée sans sacs de plastique le 20 octobre prochain. De plus, je félicite l’épicerie Maxi & Cie de Sherbrooke d’avoir décidé d’éliminer complètement les sacs de plastique au sein de leur entreprise, une première au Québec. Certains diront que c’est du marketing, mais je m’en fiche, le résultat sera le même : des milliers de sacs de plastique en moins dans les dépotoirs.
Élucubration semée par Jessica à 10:40
Catégorie(s) : La vie la vie, Réflexions
Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période? Avec qui? Et surtout : pourquoi est-elle revenue?
J’ai du mal à me faire une opinion précise sur ce livre. Il est bien écrit, comme le dernier que j’ai lu de cet auteur, mais il y a quelque chose qui manque, ou qui est en trop. Sans ne vouloir rien dévoiler, je crois que c’est la fin qui m’a déçue, parce qu’elle n’est pas si inattendue que le laissait espérer l’auteur. En effet, celui-ci y va d’un avertissement au début du roman, disant que pour préserver l’effet de surprise, mieux vaut ne pas dévoiler la fin aux autres. Personne ne m’a dévoilée la fin, et sans l’avoir complètement vu venir, je n’ai pas été surprise du tout. C’est quand même un bon livre, ça se lit très bien, très rapidement. La parenté avec Marc Levy est de plus en plus forte à mon avis.
Élucubration semée par Jessica à 09:12
Catégorie(s) : Chronique culturelle
«Jeannot, tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l'amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l'emprisonner, qu'elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j'ai dans la bouche et sur les mains.»
J’aime bien ce verbe « résister ». Résister, à ce qui nous emprisonne, aux préjugés, aux jugements hâtifs, à l’envie de juger, à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu’à s’exprimer, à l’envie d’abandonner, au besoin de se faire plaindre, au besoin de parler de soi au détriment de l’autre, aux modes, aux ambitions malsaines, au désarroi ambiant.
Résister, et… sourire.
Emma Dancourt
Élucubration semée par Jessica à 13:14
Catégorie(s) : Chronique culturelle, Réflexions
C’est pourquoi tout le monde pense qu’il est capable de bien rédiger. Et comme on a tous pris des cours de français, tout le monde peut réviser.
Un prof de communication à l’Université nous avait avertis : tout le monde croit qu’il est facile de faire des produits de communications, alors c’est là que les entreprises vont couper en premier.
Bien sûr, écrire un communiqué c’est facile. Il y a plein de livres qui le montrent. Mais écrire un BON communiqué, qui donnera envie aux journalistes de l’utiliser et de le publier, ce qui est, on s’entend, le but de la chose, ça, ce n’est pas tout le monde qui peut le faire. Même les gens qui ont étudié dans le domaine ça leur prend prennent du temps avant de maîtriser toutes les formes d’écrits.
Beaucoup de gens qui sont bons, ou qui se croient bons, en français pensent qu’ils peuvent devenir réviseurs. Être bon en français aide à écrire des textes presque sans fautes, avec les mots qu’on utilise tous les jours. Mais est-ce que le fait d’être bon en français va te faire voir les fautes dans le texte des autres? Est-ce que ça va te faire voir que identifier ne s’utilise pas dans certains contextes, même si tout le monde le dit? Est-ce que ça te permet d’aller plus loin que les fautes d’orthographes et de grammaire pour voir si le sens du texte général est respecté où ou que les anglicismes ne sont pas utilisés?
Est-ce qu’on va confier sa vie à son voisin et se faire soigner par MachinTruc sous prétexte qu’il a suivi des cours de biologie en secondaire 3? Connaître Savoir la biologie humaine, ce n’est pas savoir soigner. Connaître Savoir l’orthographe et la grammaire, ce n’est pas savoir rédiger et réviser.
Pour toutes ces raisons, et bien d'autres, ça m'enrage de me faire dire : « tu fais un bac juste pour ça? »
Élucubration semée par Jessica à 11:40
Catégorie(s) : Déboires universitaires, Réflexions
C’est mon nom. Du moins, au travail. Comme les stagiaires changent aux quatre mois, ça ne vaut pas la peine qu’on nous fasse une pancarte avec notre nom, alors c’est comme ça qu’on est identifié. En plus, ça permet aux gens de nous trouver lorsqu’ils ne peuvent pas mettre un visage sur cette fonction. Mon titre le plus juste serait « stagiaire en révision et en rédaction française », puisque mon travail consiste en 60-75 % de révision (quoique, c’est souvent des révisions qui tournent en réécriture) et le reste en rédaction.
Une stagiaire a, comme tout le monde, un bureau à cloisons beiges (cubicule, en mauvais français). Si on est vraiment chanceux, on peut avoir une fenêtre, même deux, mais les bureaux avec fenêtres sont rares et très convoitées, surtout lorsque le paysage extérieur est le Château Frontenac ou le fleuve Saint-Laurent. Je n’ai pas de fenêtre, mais j’ai personnalisé mon bureau avec des affiches, que j’amasse dans les sites historiques que je visite pour mon travail, et avec ma bouteille d’eau du Memorial University of Newfoundland, qui est bizarrement toujours vide.
Généralement, les stagiaires n’ont pas l’équipement le plus récent. C’est mon cas, tout le monde a un de nouveaux écrans plats, sauf moi et Stagiaire en traduction, mon autre collègue sans nom. Par contre, j’ai le plus grand écran de l’étage, puisque je dois faire du montage dans InDesign. Pour la même raison, je suis la seule, avec la secrétaire de la direction, à avoir un scanneur.
Mon statut de stagiaire en rédaction me donne le privilège, tout comme à ma superviseure, d’avoir les ouvrages de références les plus récents. Ce qui est très pratique, mais qui amène parfois Collègue en diagonal à venir me piquer mes dictionnaires.
J’adore mon stage, surtout que, à part le nom à côté de ma porte, rien n’indique que je suis une stagiaire. Mon avis est pris en considération au même titre que celui des autres et je me fais arrêter devant le micro-ondes, dans l’ascenseur et même aux toilettes pour mon expertise en français. Le 24 octobre, j’entendrai un de mes discours sortir de la bouche d’un politicien et j’ai participé à la réécriture de pancartes qui resteront pendant des années sur la promenade des Gouverneurs. J’ai déjà mon nom dans quelques documents imprimés et je peux commence à me faire un portfolio qui a de l’allure et dont je peux être fière.
Vraiment, dans ces conditions, j'adore être une stagiaire.
Élucubration semée par Jessica à 09:11
Catégorie(s) : Vie de blogue
Ardèche, 1861. Une épidémie menaçant la culture des vers à soie dont l'économie de son village dépend, Hervé Joncourt, fils oisif du maire, se voit confier la mission d'aller en Afrique afin d'en rapporter des oeufs sains. L'expédition est un échec, si bien qu’Hervé, récemment marié à la jeune et tendre Hélène, doit maintenant prendre la route du Japon. Au bout du long et périlleux voyage par terre et par mer, le jeune homme obtient enfin d'un commerçant, qui vit dans un village perdu au coeur des montagnes, les oeufs qui garantiront sa fortune et celle des siens. Mais en même temps, il croise le regard de Hara Jubei, une jeune femme dont la beauté et le mystère vont écorcher son âme à jamais.
Élucubration semée par Jessica à 07:09
Catégorie(s) : Chronique culturelle
J’adore le principe de Postcrossing. On s’inscrit et on entre nos coordonnées. Ensuite, on demande à envoyer une carte postale (jusqu’à concurrence de cinq en même temps). On reçoit alors l’adresse à laquelle on doit envoyer la carte postale, la langue parlée par le destinataire, ses intérêts pour les cartes, etc. On envoie la carte postale avec un code d’identification. Quand la personne la reçoit, elle entre le code dans le site et c’est maintenant notre tour de recevoir une carte de quelqu’un dans le monde! Dans les deux cas, c’est assurément quelqu’un d’un autre pays qui enverra ou recevra la carte.
C’est la version moins onéreuse de Bookcrossing, qui m’intéresserait aussi, mais qui revient trop chère… J’adore l’idée de découvrir le monde et ses cultures à travers des cartes postales… Bon, je dois aller remplir mes cartes pour les États-Unis, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, l'Israël et la Pologne!
Élucubration semée par Jessica à 07:56
Catégorie(s) : Sur la route
Élucubration semée par Jessica à 14:59
Catégorie(s) : Vie de blogue
Bon, j'ai dit que je n'aimais pas les chiens, ce n'est pas tout à fait vrai. Il y a un chien que j'ai aimé, c'est Gooffy. J'avais huit ans quand on l'a eu et pendant huit ans il a vécu avec nous, jusqu'à ce que mes parents se séparent et que la maison soit vendue. C'était un bon chien, et le plus beau à mes yeux. Un mélange de colley et de terre-neuve. C'était un chien peureux, mais courageux quand il le fallait, ou qu'il croyait qu'il le fallait. Par exemple, ma soeur avait quatre ans à l'époque et Gooffy se mettait toujours entre elle et le fossé pour qu'elle n'y tombe pas. Par contre, s'il y avait un orage, il était terrorisé. Il défonçait la moustiquaire pour entrer et montait parfois à l'étage... Malheureusement, il avait aussi peur des escaliers, alors le faire descendre après l'orage était un enfer. Après quelques années, mes parents ont installé une grille dans le plancher pour que la chaleur du poêle à bois monte. À partir de ce moment, Gooffy s'est toujours fait un devoir de contourner la grille...
Il se faisait mener par le bout du nez par le chat. Les deux couchaient ensemble et Gooffy allait souvent jusqu'à le laver. Une fois, on l'avait amené au lac où on allait se baigner. Il se met à japper après un canard qu'il trouvait trop près de nous. Le canard se met à cancaner à son tour. Graduellement, on voit plein de canards arriver et Gooffy jappe de plus en plus. Les canards, presque quarante, se mettent autour de nous dans l'eau et cancanent après le chien, qui jappe après eux... C'était une scène surréaliste...
La soeur de Gooffy, Fifille, habitait dans la rue perpendiculaire à la nôtre. Souvent, elle se sauvait et venait rejoindre Gooffy à la maison. Il ne se sauvait jamais, sauf quand Fifille venait le chercher, à ce moment-là, il se défaisait de son collier et partait à l'aventure avec sa soeur... Pour revenir la plupart du temps quelques heures plus tard, avec une odeur nauséabonde ou le nez rempli d'aiguilles de porc-épic.
Quand mes parents se sont séparés, on a dû donner Gooffy puisqu'on s'en allait en appartement. Il n'a pas vécu très longtemps, il s'ennuyait trop de nous et il s'est laissé mourir...
Depuis, je n'ai jamais rencontré ou vu un chien qui aurait pu me « séduire »...
Alors, je n’aime pas les chiens... Juste les Gooffy!
Élucubration semée par Jessica à 13:24
Catégorie(s) : La vie la vie
Élucubration semée par Jessica à 16:45
Catégorie(s) : La vie la vie, Réflexions
Élucubration semée par Jessica à 14:05
Catégorie(s) : La vie la vie, Vie de blogue