Faits divers

31 mai 2007

Je suis allée chercher une attestation d’études hier. Rien de bien extraordinaire, des papiers ennuyants à remplir et débourser 5$ pour que le registrariat mette son sceau. Quand j’y suis allée par contre, il y avait un jeune homme de mon âge qui attendait pour le même papier. La différence entre nous deux? Lui, il est sourd ET aveugle, comme Helen Keller quoi. Non, ça ne m’a pas surpris qu’il soit à l’université, mais juste imaginer tous les obstacles qu’il a dû traverser pour s’y rendre…. À mon avis, son diplôme va avoir plus de valeur que le mien. Je suis heureuse que tous qui puissent accès à l’université s’y le veulent, peu importe qui ils sont et les difficultés que peut demander leur intégration…

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Mardi après-midi, j’avais loué le film Pan’s Labyrinth, qui était sur ma liste à voir. Je n’en ferai pas la critique parce que je ne sais vraiment pas quoi dire sur ce film, je n’ai même pas décidé encore si je l’avais aimé ou pas…

Ce qui est drôle, c’est qu’en le ramenant au club vidéo mercredi après-midi, je me suis aperçue que j’avais du courrier et que j’avais gagné un film lors d’un concours sur le Web. En ouvrant l’enveloppe, j’ai vu que j’avais gagné le DVD de Pan’s Labyrinth! Belle coïncidence!

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Je suis tombée sur un chauffeur d’autobus très sympathique hier soir. En prenant ma correspondance à 22h45, je me doutais qu’il n’y aurait pas beaucoup de monde. En fait, j’étais seule dans l’autobus et même si j’étais assise vers le centre, le chauffeur a commencé à me parler. J’ai fini par aller m’assoir à l’avant et on a jasé jusqu’à mon arrêt. J’imagine que ça devient long de tourner en rond quand il n’y a personne… Ça fait changement des chauffeurs qui sont branchés sur leur cellulaire en permanence et qui ne comprennent pas quand on veut une correspondance, car ils sont trop occupés.

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J’aime la communication à mon université cette semaine… C’est une journaliste de Radio-Canada qui m’a appris, en venant faire des entrevues sur le campus hier, que la direction risquait de mettre les profs en lockout à partir d’aujourd’hui s’ils n’arrivaient pas à une entente…

Bien sûr, comme ils le disent : « On essaie de dénouer l'impasse, mais sachez qu'un [lockout] à la session d'été aura beaucoup moins d'impact qu'une grève à l'automne. Le conseil d'administration nous a donné un mandat clair de dénouer l'impasse et de signer un nouveau contrat de travail avant l'automne »

Je sais, on est juste 12 000 l’été, comparativement aux 30 000 étudiants des sessions d’automne et de l’hiver… Mais on existe quand même! Alors, ça va avoir le même impact sur nous, que ça en aurait sur les étudiants des sessions plus achalandées…

Ils veulent aller en lockout? Ok, mais qu’ils ne se justifient pas en disant que ça va déranger moins de monde… Parce que même si on est moins, on y tient à notre session et on ne passe pas notre été en classe juste pour le plaisir de la chose!

Ensemble, c'est tout - Anna Gavalda

18 mai 2007

Quoi dire… Ça donne le gout de vivre ce livre… L’histoire n’est pas pleine de rebondissements, c’est l’histoire d’une vie, c’est tout. La vie de quatre personnes très différentes. Je n’ai pu m’empêcher de le lire à toute vitesse, de le dévorer. Non pas par impatience de savoir la fin, mais juste pour rester un peu plus avec ces quatre personnages. Leur vie n’est pas facile, mais c’est justement parce que c’est comme ça, que c’est fascinant à lire… On est loin des personnages parfaits, à la vie parfaite à qui tout arrive… Ou au contraire, des personnages foncièrement méchants qui récoltent ce qu’ils sèment…

Je ne suis pas très cohérente, mais je suis sous le charme. Juste pour une fois, avoir l’impression que Camille, Franck, Philibert et Paulette pourraient être mes voisins de palier, car leur histoire, bien qu’extraordinaire, n’est pas bien différente de celle des gens qui nous entourent…

J’ai envie de lire d’autres livres de cette auteure… Mais ça ne sera pas avant un bout. C’était mon dernier livre non académique de l’été. Je dois lire huit livres sur la communication pour un de mes cours; non seulement les lire, mais faire des fiches de lecture, des fiches signalétiques, des résumés et un travail final qui entrecroisera les idées des différents auteurs. Ça s’annonce intéressant, mais ma pile à lire ne fera qu’allonger pendant ce moment!

Edit : Le film tiré du livre sort en salle au Québec le 15 juin, je vais sûrement aller le voir! Surtout que, selon la bande-annonce, ça semble très près du livre!

Session d'été

16 mai 2007

C’est tout de même particulier une session d’été. C’est ma première, et probablement ma seule puisque l’été prochain je vais être en stage, mais c’est vraiment une dynamique différente. D’abord, j’ai deux cours intensifs, un cours régulier et un cours à faire quasiment seule à la maison. Alors que dans les deux premiers j’ai déjà remis un travail et que je commence le deuxième qui est à remettre dans deux semaines, dans le cours régulier, on a seulement présenté le plan de cours pour le moment. Deux rythmes différents, deux énergies différentes.

Bien sûr, le mardi et le jeudi, j’ai l’impression de vivre à l’université puisque je pars de la maison à 8h et que j’y reviens à 23h, mais mes journées sont tellement intéressantes et remplies, que je ne vois pas le temps passer. Quand j’aime, je ne compte pas. C’est comme en stage, je ne voyais pas le temps passer et c’est souvent ma superviseure qui s’étonnait que je ne sois pas encore partie. Ce n’était pas du zèle, ni pour impressionner, mais juste parce que j’étais bien et que je faisais quelque chose que j’aime. Je suis excessive dans tout ce que je fais, pas seulement dans le travail et les études. Ça peut être épuisant à la longue, mais j’ai l’impression de vivre. Oui, je suis peut-être un peu folle, mais pendant ce temps-là, je suis heureuse, et c’est ça l’important…

Georgia Rule (suite)

15 mai 2007

Désespérée par le comportement irresponsable de sa fille de 16 ans, Lilly (Felicity Huffman) demande à sa propre mère autoritaire Georgia (Jane Fonda) d’accueillir Rachel (Lindsay Lohan) pour l’été sur sa ferme en Idaho et de lui inculquer quelques notions de discipline auxquelles elle a elle-même refusé d’obéir adolescente. Les fameuses règles de Georgia.

Le film commence avec une confrontation mère-fille. Les bases sont posées pour la suite. Histoire et secret de famille : tout est envoyé au spectateur sans grand emballage et sans finesse. L’histoire a du potentiel, mais ce dernier n’a pas été exploité, on se retrouve avec un récit sans relief qui ne lève pas. De trop nombreux aller-retour à propos du même sujet perdent ainsi l’attention du spectateur. Pourtant, il y avait là un sujet inspirant, même en gardant la même ligne narrative générale, il aurait pu y avoir plus de chair autour de l’os.

Garry Marshall n’en est pourtant pas à ses premières armes, autant au cinéma qu’à la télévision. C’est peut-être sa participation à beaucoup de séries télé qui a influencé le film. La télévision permet plus facilement de tourne autour du pot et d’étirer les intrigues, aussi minces soient-elles.

Lindsay Lohan dit avoir eu de la difficulté à personnifier une femme aussi libérée sexuellement. Ça ne paraît pas, ça semble même naturel. C’est lors des scènes plus émotives qu’on voit les limites de son talent. On n’y croit pas. Heureusement, elle est entourée de deux grandes actrices pour la supporter.

Finalement, le film est à l’image de tous les drames, il fait rire et pleurer, mais il aurait pu aller plus loin, gratter plus, faire réfléchir. Juste pour la rare Jane Fonda et la performance de Felicity Huffman, ça vaut la peine de le voir, peut-être pas au cinéma, mais en DVD.

Georgia Rule

14 mai 2007

Désespérée par le comportement irresponsable de Rachel, sa fille de 16 ans, Lilly demande à sa propre mère, l'autoritaire Georgia, d'accueillir l'adolescente pour l'été sur sa ferme en Idaho et de lui inculquer quelques notions de discipline.

Tout d’abord, je dois dire que je ne suis pas une grande admiratrice de Lindsay Lohan. Elle était mignonne quand elle jouait dans des films en tant qu’enfant, mais maintenant, j’ai l’impression d’être en face d’une actrice qui joue toujours les mêmes trucs et qui, surtout, a toujours la même expression, peu importe la situation.

Donc, comme elle a le rôle principal, avec Jane Fonda, elle a probablement fait une différence dans mon appréciation du film. Par contre, je dois admettre qu’elle n’a rien à voir avec la plus grande lacune de ce film : une histoire sans relief. Pourtant, il y avait du potentiel, et même en gardant la même ligne narrative, il aurait pu y avoir plus de chair autour de l’os.

Finalement, le film fait rire, faire pleurer, mais aurait pu aller plus loin, gratter plus. J’ajouterais que juste pour la performance de Felicity Huffman, ça vaut tout de même la peine de le voir, peut-être pas au cinéma, mais en DVD.

Critique culturelle

13 mai 2007

C’est un des cours que j’ai cette session-ci. Sincèrement, j’appréhendais un peu, mais après le premier cours, je peux déjà dire que ça va être passionnant! Comme la totalité des évaluations de ce cours va consister en des critiques à écrire de films, musiques, pièces et spectacles, j’ai décidé de me pratiquer ici. Je l’ai déjà fait auparavant, mais je vais essayer de le faire plus systématiquement. Ce sera moins pour pratiquer la « forme », que le contenu. Je suis du genre à aimer ou pas, mais à ne pas savoir pourquoi… C’est ce que je dois développer…

Donc, vous serez mes cobayes… même si je ne parlerai pas que de ça, ça risque d’occuper beaucoup de messages… Surtout que je veux m’ouvrir l’esprit à de nouvelles choses, j’ai tendance à rester dans ma zone de confort culturelle… Je veux explorer et aller plus loin que la première impression…

Par contre, pour le moment, je dois écrire le rationnel du pourquoi du comment j’ai décidé de changer le logo du magazine Les Débrouillards pour mon cours d’éditique… Saviez-vous que le mot « intensif » dans « session intensive » n’était pas qu’une parure? Je l’avais sous-estimé…

Spider-Man 3

07 mai 2007

La très attendue suite de Spider-Man a pris l’affiche la fin de semaine dernière. Profitant d’une machine de promotion énorme, le film a fracassé des records aux différents box-offices. Le budget de cette production, le plus élevé jusqu’à maintenant, aura fait en sorte qu’on puisse en avoir plein les yeux avec les effets spéciaux. Entre autres, le personnage de Sandman est plus que réaliste et on ne peut plus voir un tas de sable de la même façon par la suite. Le bémol à apporter, et il est de taille, c’est la faiblesse de la trame narrative. L’histoire semble très linéaire, sans profondeur. Les actions se déroulent les unes après les autres et chaque histoire est terminée lorsqu’une autre commence. D’ailleurs, les redites au sein du scénario rendent l’histoire encore plus prévisible. Ajoutons une Kirsten Dunst égale à elle-même et on se retrouve avec un film divertissant, mais définitivement pas à la hauteur du deuxième.

Vous pouvez...

06 mai 2007

..me traiter de folle!

Qui fait 20 km de vélo la première fois qu'elle en fait en 7 ans? Bibi!

(Hey oui, je suis vivante... la fin du stage a été mouvementée : maladie (moi), perte d'emploi (un proche) et avec le début de la session, j'avais l'inspiration à zéro, mais ça revient tranquillement ;)