04 mai 2008
Que faire quand on a vingt-huit ans, beaucoup d'imagination, qu'on s'appelle Amélie Tremblay, qu'on est un brin cynique, un peu cinglée, plutôt fantasque, pas mal délurée, assez tordue, franchement irrévérencieuse, et qu'on se donne pour défi d'améliorer sa vie, et ce, avant la trentaine? Que faire quand on est une jeune femme insatisfaite de ce que l'on a dans la vie et qu'on est déterminée à tout essayer, jusqu'aux pires sottises, pour mettre de l'ordre dans son existence et atteindre ses objectifs, même les plus bizarres? Est-ce en trouvant un homme, un meilleur emploi ou un meilleur logement? En prenant des résolutions ou en s'achetant un chien?En compagnie de ses amis, à la fois source de force, d'inspiration et de problèmes, face à une patronne-vampire abusive, à des parents protecteurs, à une sœur parfaite, et en proie à des relations fort houleuses avec la gent masculine, Amélie cherche à faire sa place. Parviendra-t-elle à trouver l'amour de sa vie, le boulot de ses rêves, le chien idéal, ou même la promesse d'une existence plus satisfaisante?
Une lecture légère dont j’avais bien besoin après ces longs mois de lectures obligatoires. Je me suis rapidement identifiée à Amélie, probablement parce qu’au début du roman, elle se questionne sur plusieurs aspects de sa vie qui me touchent aussi. Surtout quand elle se décrit comme « cheveux châtains foncé, presque bruns – nuance Brioche no 3,8 […] avec mon mètre soixante-cinq – ni grande, ni petite »… je me suis même reconnue en partie physiquement. C’est léger, c’est drôle, c’est bien écrit. J’aime l’évaluation que fait l’héroïne de sa vie avec son « échelle du désespoir ». De la bonne chicklit, j’espère que l’auteure écrira d’autres romans pour adultes!