17 octobre 2008
4 janvier 1998. Un garçon de dix ans apprend que ses parents vont se séparer. Désespéré, il demande au ciel de l’aider. Le lendemain débute la plus grande tempête de verglas que le Québec ait jamais connue.
Ce déluge de glace n’empêche pas son père de quitter la maison. Mais pour ses voisins, des évènements incroyables ou anodins font en sorte que leurs vies basculent peu à peu. Julie, danseuse en mal d’amour, accueille chez elle Boris, scientifique égocentrique, qui ne vit que pour ses expériences sur les poissons; Michel et Simon, les deux « frères » si discrets, qu’on ne voit jamais ensemble, ouvrent leur porte à Alexis, leur voisin homophobe.Face à l’adversité, des liens se créent; face au froid, l’entraide, la solidarité et l’altruisme enflamment les cœurs. Notre héros, lui, ne sait pas trop où le ciel veut en venir jusqu’au moment où son père, victime d’une mauvaise chute à cause du verglas, n’a d’autre solution que de réintégrer le toit familial, les deux bras dans le plâtre. Le Grand verglas va progressivement changer la vie de tous les habitants de cette rue, pour le meilleur.
Je suis passée très rapidement à travers ce livre. Qui ne se souvient pas où il était pendant la tempête de verglas? Je me rappelle que, dans mon cas, cela avait duré seulement trois jours. Ce livre nous donne le goût de revivre la tempête pour les rencontres à faire en cas d’extrême nécessité. Un peu d’amour, beaucoup d’amitié, les liens se tissent et se resserrent alors que la glace s’accumule un peu partout. Le verglas ne devient alors qu’un prétexte : le prétexte à se concentrer sur ce qu’il y a de positif dans la vie.