Soutien-gorge rose et veston noir - Rafaële Germain

29 janvier 2008

La première clause du Manifeste du célibat était pourtant claire : «Être et demeurer célibataire». Voilà le but que s’étaient donné Chloé, Antoine et Juliette, trois amis qui ne croyaient pas en l’amour. Ils y seraient peut-être arrivés si Chloé n’avait pas décidé, un jour, de partir à la recherche du grand amour. Celui dont elle rêvait petite en demandant à sa mère si elle allait le trouver. Cette dernière lui répondait alors : «Qué sera, sera»... Et c’est ce que Chloé découvrira, à travers ses joies et ses peines, ses difficultés et ses surprises : les voies de l’amour sont impénétrables.
Bon, on s’entend tout de suite pour dire que ce n’est pas de la grande littérature. Un roman de fille 100 % rose bonbon. Par contre, une fois de temps en temps, ça fait du bien, mais pas nécessairement celui-là. Le début est lourd, long, et le langage utilisé par les personnages, qu’on veut montrer plus québécois qu’un pur laine, finit par taper sur les nerfs. Peut-être que je ne lis pas assez de romans québécois, et c’est pour ça que de lire les personnages sacrer aux deux phrases me dérange. Pourtant, plus on avance dans le livre, plus le langage s’améliore. Outre ça, après une quarantaine de pages, on voit venir le dénouement de l’histoire, comme le nez dans le visage. C’est tellement gros que s’en est risible. Il y a quelques bonnes blagues et des références culturelles qui sont drôles à lire, mais ça se gâche vers la fin quand on termine le tout en hâte et dans la guimauve la plus totale. Être méchante, je dirais que c’est du Helen Fielding ou du Sophie Kinsella de débutante. J’ignore si j’aurai envie de lire le prochain livre de cette auteur qui sort en mars…

Livre lu pour le défi Le nom de la rose.

Brèves (plutôt longues finalement) de la semaine

25 janvier 2008

Malédiction
Les ordinateurs portables et moi, on ne fait pas bon ménage… Ça fait 4 ans que j’ai changé mon ordinateur de table pour un portable et j’ai eu près de 7 ordinateurs différents depuis. Dans mon cas, la garantie prolongée n’est pas une option, c’est une obligation. Pourtant, je ne les maltraite pas mes ordis, je les chouchoute même. Je n’ai jamais eu de virus, je n’ai jamais échappé un ordinateur, je le transporte – rarement – toujours dans un sac exprès pour eux, mais rien à faire, ils brisent toujours! La carte-mère flanche après 2 mois, le disque dur casse – physiquement – en deux, la batterie perd sa charge, la mémoire vive fait défaut… nommez-moi un problème et je l’ai sûrement déjà eu!

Je croyais avoir conjuré le mauvais sort, ça faisait 1 an ½ que je n’avais eu aucun problème avec mon ordinateur. Mais voilà qu’il se met à me faire des écrans de toutes les couleurs : rose, vert, bleu poudre, orange, rouge… l’arc-en-ciel au complet y est passé! Diagnostic préliminaire : y’a un fil entre l’ordi et l’écran qui va bientôt rendre l’âme, se couper, se sectionner… Direction Toronto. Dire que moi-même, je ne suis jamais allée à Toronto et que mes ordis y vont annuellement… Bref, mon ordi est chez le docteur et moi je vais aller me faire exorciser…

La musique est la clé du succès
Quand je m’entraîne surtout! Il faut dire qu’à mon gymnase, la musique varie beaucoup selon les entraîneurs sur place. Je n’ai rien contre la musique d’Annie Villeneuve, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus motivant pour faire du cardio. Je me suis donc concocté une liste de chansons entraînantes sur mon lecteur mp3 et, sans même m’en rendre compte, j’ai augmenté ma vitesse et ma distance sur mon amie l’elliptique. Ce n’est pas nécessairement de la musique que j’écoute tous les jours, mais ça donne de l’énergie. D’ailleurs, je suis ouverte aux suggestions, à trois fois par semaine, je risque de me lasser de ma liste rapidement si je ne l’allonge ou ne la renouvelle pas. Et vous, vous vous entraînez sur quoi?

Hans et Gret dans le Bronx
En rédaction créative, il fallait réinventer un conte de fée à la sauce plus moderne. Ma coéquipière et moi nous sommes attaquées au classique Hansel et Gretel. Remplacez-les par Hans et Gret, mettez l’histoire dans le Bronx, changez leur père (bûcheron) en trafiquant de bois d’œuvre et la maison de pain d’épices en maison close du nom de La bonbonnière, et vous trouverez une histoire que vous ne voudrez en aucun cas lire à vos enfants.

LE sujet : objet vs chose, le même combat
Des lectures, des lectures, et encore des lectures. Ça résume pas mal ma semaine. Je vous laisse imaginer 135 pages théoriques sur la différence entre un objet et une chose. Des heures et des heures de plaisir, je vous l’assure. Pourtant, en tant que finissante, je croyais avoir tout vu dans ce bac. Mais non, après avoir lu toutes les pages, attentivement, en prenant des notes, je n’ai pas pu faire autrement que constater que je n’avais absolument rien compris, niet, nada. Et voilà que, hier, le professeur transforme UN seul mot, pour un autre plus connu, enfin, appris lors d’un cours précédent et voilà que tout s’éclaire – alléluia avec la petite musique d’ambiance. Je vais relire toutes ces pages – oui, oui – avec l’impression d’avoir enfin retrouvé mon intelligence!

Coquerelle
Pendant le même cours, le professeur faisait des liens entre le nom des voitures et les qualités que ce nom présupposait, ex. : jaguar, puma, etc. Et moi, me sentant spirituelle, et parce que j’en étais à ma neuvième heure de cours de la journée, chuchote à Jo. « Je veux une voiture Coquerelle dans ce cas, parce que c’est pas tuable » (non, je n’ai pas l’habitude de parler pendant les cours ;). Le professeur continue son explication : « Il ne viendrait jamais à personne l’idée d’appeler une voiture Tortue, Papillon, ou – je vous le donne en mille – Coquerelle ». Le professeur ne pouvait pas m’avoir entendue, mais Jo. et moi avons eu du mal à retenir notre fou rire.

Bon, raconté comme ça, c’est beaucoup moins drôle, mais maintenant, ça va passer à l’histoire… du moins, à mon histoire!

Bague
Comme je l’ai mentionné, je suis finissante. Au sens large du mot, parce que je finis réellement en décembre 2008, mais comme la moitié des gens de mon programme (ceux qui ne font pas tous les stages) finissent en avril ou en août, je fais partie des finissants. Qui dit finissante, dit $$$$, beaucoup de $$$$. Au secondaire, j’avais réduit ça à la plus simple expression : je n’avais aucune affinité avec les élèves de mon degré et je n’avais pas envie de faire semblant que tout le monde est gentil alors que j’avais été le souffre-douleur pendant 4 ans. J’ai pris l’album et les photos, c’est tout.

Mais là, j’ai adoré mon bac, qui a passé à la vitesse de l’éclair, alors je veux en garder des souvenirs. Les photos et l’album, c’était déjà automatique dans mon esprit. Pour le bal, il a fallu me convaincre, mais ça n’a pas été trop difficile. (Bon, quand je vais devoir trouver la robe, chose que je compte bien procrastiner le plus longtemps possible, je vais sûrement regretter ma décision, mais ça, c’est une autre histoire.) Restait la bague. Je ne suis pas une porteuse de bijoux, même une montre, ça me prend du temps à m’habituer et si j’arrête de la porter ne serait-ce qu’une semaine, tout est à recommencer. Je suis donc allée chercher le catalogue, hier, en me disant que ça ne m’engageait à rien. Douze pages et 100 modèles plus tard, je suis tombée en amour (désolée de l’anglicisme ;) avec un modèle : mince, discret, joli, stylisé et avec ma pierre de naissance en plus. Encore de l’argent… mais je suis rusée. J’ai commencé à dire autour de moi que ça ferait un beau cadeau de fin de bac… et la moitié de la bague s’est payée comme cadeau 11 mois à l’avance. J’ai hâte de l’avoir maintenant!

Montréal
Je sors de mon trou pour affronter la Grosse-Méchante-Ville-Polluée-Et-Dangereuse-Après-22h (clin d’œil à Dobby) en fin de semaine. Je vais voir des amies et livrer du vin. Le premier étant plus important que le deuxième. Sauf peut-être pour Je, qui veut aussi voir son vin, moi je viens en option (ben non, c’est pas vrai ;).
P. S. Je n'ai pas peur de Montréal pour vrai ;)

Finalement
Ouin, si vous vous êtes rendus jusqu’à la fin de ce message, vous êtes bons! J’ai été très bavarde aujourd’hui! Je vais retourner à Soutien-gorge rose et veston noir que je lis pour mon défi de lecture… quoiqu’il va peut-être devenir mon premier abandon 2008…

La citation de la semaine : C’était trop beau pour être vrai, ou il était trop beau pour être vrai, dixit moi.

Mille soleils splendides – Khaled Hosseini

19 janvier 2008

Forcée d’épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l’arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D’abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l’Afghanistan.

Mais parviendront-elles jamais à s’arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs « mille soleils splendides »?

C’est le deuxième livre de Khaled Hosseini, auteur des Cerfs-volants de Kaboul. J’hésite à dire qu’il est moins violent que le premier, mais je crois que c’est surtout parce que la violence est plus subtile, plus quotidienne que dans son premier roman. J’ai rapidement été touchée par l’histoire de Mariam, qui ne l’a jamais eu facile, et par celle de Laila, qui a vu son univers basculer d’un jour à l’autre. Encore une fois, on en apprend un peu plus sur la situation en Afghanistan, sur les traits culturels, comme la burqa. Cette vision de l’intérieure aide à comprendre. Bien que ce soit une œuvre de fiction, je crois qu’il y a une grande richesse à ressortir de ce livre pour la compréhension du peuple afghan et de ce qu’ils vivent : leur vision des talibans et de la guerre déclarée par Bush. Une belle lecture, difficile par bout, mais enrichissante.

Lu pour le défi Le nom de la rose.

Saga – Tonino Benacquista (suite)

12 janvier 2008

Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d’amour, et moi, Marco, j’aurais fait n’importe quoi – mais n’importe quoi! – pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais. « Saga », c’était le titre.

Finalement, je n’ai pas pu m’empêcher de le terminer. Voilà une chose de moins que j’aurai à faire au cours des prochains mois. J’ai du mal à cerner ce qui m’a tant plu dans ce livre, mais je ne pouvais pas en détacher les yeux. D’abord, j’aimais bien l’idée de départ : quatre scénaristes, plus ou moins désespérés, rassemblés pour écrire un feuilleton destiné à être diffusé à 4 heures du matin. Ensuite, c’est bien écrit, ça coule facilement et les remarques amusantes fusent. J’ai bien aimé pouvoir lire des extraits du scénario que le groupe écrivait. Je me suis facilement attaché Louis, Jérôme, Mathilde et Marco. Je voulais savoir ce qu’il allait leur arriver, c’est sans doute pourquoi je ne pouvais pas m’arrêter de lire. J’ai mis deux autres livres de cet auteur dans ma liste : Malavita et Quelqu’un d’autre. J’ai bien hâte de voir si le charme va encore opérer!

Ils l'ont également lu : Desmurmures, Jo, Louis, Prol, Onassis, Amanda, Allie, Karine

Saga – Tonino Benacquista

Pour mon cours de rédaction créative, j’étais censée avoir plusieurs bouts de roman à lire, mais finalement, le professeur a décidé de nous faire lire un roman au complet. Il s’agit de Saga, de Tonino Benacquista. Je dois avouer que j’avais des appréhensions. Chaque fois qu’un livre m’était imposé au Cégep ou à l’Université, ça ne tombait jamais dans mes goûts, à une exception près, L’écume des jours de Boris Vian.

Cette fois-ci, je suis complètement dedans. Je suis censée lire une vingtaine de pages par semaine, pendant toute la session… IMPOSSIBLE! En trois jours, je suis rendue à la moitié et je vais le terminer avant le prochain cours, c’est sûr. Je reviendrai avec plus de détails prochainement. Je vais aller faire une petite recherche pour d’autres livres de cet auteur en attendant. (Comme si ma liste à lire n’était pas assez longue comme ça… ;)

Puce

11 janvier 2008

Puce a 3 ans et habite dans mon immeuble. Elle est souvent irritable et se plaint fréquemment de maux de tête. Le diagnostic tombe : tumeur au cerveau. Elle est opérée, mais les médecins ne peuvent pas tout enlever. Un an de chimio et de radiothérapie plus tard, Puce a maintenant 4 ans. Elle a souvent été malade, mais quand elle est en forme, tassez-vous de là, vous ne pourrez pas l’arrêter.

Hier, Puce courrait partout et donnait des câlins à qui en voulait. Elle ne sait pas encore qu’elle vient de vivre son dernier Noël parce que le monstre dans sa tête a repris des forces et que les médecins ne peuvent plus rien faire.

Tout ce qui l’importe pour le moment, c’est que son passeport et celui de Papa, Maman et Frérot arrivent au plus vite pour qu’elle puisse aller voir Mickey et Minnie. Merci Rêves d’Enfants.

Premiers cours, premières impressions

10 janvier 2008

La première semaine de cours est terminée. La session s'annonce très intense. Beaucoup de trucs à écrire. Bon, le fait que j'aie choisi trois cours de rédaction comme cours optionnels, ça influence un peu, mais même dans les cours obligatoires, il va y avoir beaucoup de rédaction. Ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, c'est en rédigeant qu'on écrit mieux!

Le cours sur le multimédia va être ardu, mais le professeur (dans ce texte, professeurs et chargés de cours sont appelés professeur) a l'air très dynamique et il fait des blagues, ça risque de mieux faire passer la matière.

Le cours de rédaction créative va être, je crois, mon cours préféré. Déjà, le professeur est complètement fou, dans le bon sens du terme. On va écrire beaucoup, mais sur des sujets très intéressants. Juste au premier cours, on a dû écrire un texte à partir de nos cartes d'idées sur le mot sang. Je terminerai le cours en ayant écrit une nouvelle de 20 pages, tout un défi en soi, mais j'ai déjà mon idée et j'ai hâte de la développer!

Le cours de révision et réécriture va être sous forme d'ateliers. Je crois que je vais apprendre encore plus que lors de mon premier cours de révision. Pendant mes stages, je voyais bien que ma réécriture avait des limites. Ça va encore me coûter cher d'ouvrages de référence, mais au moins, ce n'est pas perdu!

Le cours de journalisme n'est pas comme je le pensais, mais je crois que je vais beaucoup y apprendre quand même. Je n'ai pas l'intention de devenir journaliste, mais je veux explorer le plus de genres d'écriture possible. Comme devoirs? Entre autres, lire La Presse tous les jours. Pas un gros effort à faire de ce côté, je lisais déjà Cyberpresse au complet tous les jours, en plus de faire la revue de presse de l'endroit où je travaille.

Le dernier cours, et non le moindre... Le troisième du jeudi, le plus ennuyant, jusqu'à maintenant en tout cas. En fait, la matière n'est pas ennuyante, c'est le professeur qui a un ton monocorde et qui part sur des bulles. Difficile de le suivre dans ces conditions. Juste aujourd'hui, on ne devait que regarder le plan de cours ensemble. On n'avait même pas lu la première page, qu'on avait parlé de bicyclette, de fumée de cigarette, d'espadrille, de nudisme, de talon haut et de portable. Bien sûr, il faisait des liens... mais des liens, dans des liens, avec d'autres liens... Ça fait un capharnaüm d'idées difficiles à suivre.

En somme, une session très occupée en perspective, avec mes cours, mon travail, mes entraînements, et j'adore ça! J'aime être occupée, surtout quand ce sont des activités qui sont fixes dans le temps.

Santé mentale

09 janvier 2008

Après combien de clics à l’heure sur le bouton « Envoyer-Recevoir » d’Outlook devient-on officiellement bonne à enfermer?

Jess, névrosée en devenir…

Terre et cendres – Atiq Rahimi

06 janvier 2008

Un pont, une rivière asséchée dans un paysage désolé, la guérite d’un gardien mal luné, une route qui se perd à l’horizon, un marchand qui pense le monde, un vieillard, un petit enfant, et puis l’attente. Rien ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan, pendant la guerre contre l’Union soviétique. Le vieil homme va annoncer à son fils qui travaille à la mine, le père du petit, qu’au village tous sont morts sous un bombardement. Il parle, il pense : enfer des souvenirs, des attentes, des remords, des conjectures, des soupçons… C’est une parole nue qui dit la souffrance, la solitude, la peur de n’être pas entendu.

Tant de choses dans un tout petit livre, même pas 100 pages. D’abord, une écriture originale : le narrateur parle à la deuxième personne du singulier. « Tu sors une pomme du baluchon rouge gol-e-seb­, et tu la frottes contre ton vêtement poussiéreux. » Ça prend quelques pages pour s’y habituer, mais ensuite, ça passe rapidement. Le récit n’est pratiquement qu’un monologue. Un vieil homme qui est sur le chemin avec son petit-fils pour annoncer une triste nouvelle à son propre fils. Peu de pages, beaucoup d’émotions, une introduction à la culture afghane : un petit livre qui fait réfléchir.

L’éducation d’une fée – Didier van Cauweleart

05 janvier 2008

Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu’elle vous aime? Comment sauver le couple de ses parents quand on a huit ans? Une fille à la dérive peut-elle devenir une fée parce qu’un petit garçon a décidé de croire en elle?

Avec la force, l’humour et le style qui ont fait le succès de tous ses romans, Didian van Cauwelaert, prix Goncourt pour Un aller simple, nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d’une seconde vie.

J’avais bien aimé le livre L’évangile de Jimmy de cet auteur. Pourtant, L’éducation d’une fée, qui a été écrit avant, est très différent. Pas de grandes enquêtes, un suspense léger, on est loin des attaques du FBI. J’ai eu du mal à embarquer, peut-être que j’attendais la fée? Mais au fil des pages, je me suis attachée aux personnages. Le récit est un peu trop linéaire, peu de rebondissements et il est somme toute prévisible. Ça demeure tout de même une lecture agréable, pas de grosses surprises, mais j’ai passé un bon moment.

Le défi littéraire d’une vie

Je n’ai reçu qu’un livre à Noël, mais tout un. C’est une brique : Les 1001 livres qu’il faut avoir lus dans sa vie, sous la direction de Peter Boxal. On ne se le cachera pas, c’est subjectif comme livre. Même s’ils affirment avoir consulté des experts en littérature du monde entier, on confierait le même ouvrage à d’autres personnes, et on aurait probablement 1001 livres différents, ou presque.

J’ai bien l’intention de passer à travers éventuellement et de commencer à les lire dans l’ordre. Ils sont classés par époque et commencent au 9e siècle, avec Les mille et une nuits, que j’ai déjà lu d’ailleurs. J’ai déjà lu une dizaine des livres qui sont dans cet ouvrage et il y en a plusieurs qui sont déjà dans ma liste à lire. J’ai déjà fait plein de belles découvertes avec ce livre, juste en le feuilletant…

J’ai hâte de commencer! Mais avant, je dois terminer ma pile à lire… Elle a beaucoup diminué, mais j’ai hâte de ranger ces livres!

C’est fou comme je n’en peux plus d’attendre d’avoir une bibliothèque digne de ce nom! La majorité de mes livres sont dans des boîtes, difficilement accessibles. Je m’ennuie d’eux!

Participez au Lotolivre-Québec

03 janvier 2008

Inspiré d'un concept français, le Lotolivre-Québec est, comme son nom le dit, une loto. En s'inscrivant, tous les participants s'engagent à envoyer un livre au gagnant. Un tirage au sort aura lieu le 24 février afin de désigner 2 gagnants : Le Lys d’or sera l’heureux gagnant de l’ensemble des livres proposés par les autres participants et le Bleuet d’argent recevra le livre proposé par le gagnant du Lys d’or.

Bien sûr, on n'est pas assuré de gagné, mais la personne gagnante pourrait recevoir une dizaine de livres! C'est une belle façon de partager nos coups de cœur. Pour cette édition, et probablement les suivantes, il faut envoyer au gagnant un livre écrit par un Québécois ou un Canadien-Français. C'est ouvert à tous les canadiens francophones qui ont, ou pas, un blogue!

Je vais y participer et j'offrirai le livre Un petit pas pour l'homme de Stéphane Dompierre. J'espère vous y croiser. :)

Pour participer :