27 octobre 2007
Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida.Juste la couverture et l’introduction du livre étaient déjà attirantes. Des livres anciens empilés et la description d’une librairie de livres anciens où les livres sont chouchoutés, j’étais déjà conquise. Mais une fois entrée dans l’histoire, impossible d’en sortir. On s’attache à Margaret et on suit sa quête, ses questionnements, ses angoisses. Vida Winter reste jusqu’à la toute fin un personnage mystérieux qui surprend souvent. Parfois, au début de certains chapitres, j’avais du mal à me retrouver, à savoir si j’étais dans l’histoire ou dans l’histoire racontée par Mme Winter, mais ça se réglait plutôt rapidement. À quelques reprises, j’ai eu peur qu’on tombe dans le surnaturel, mais ce n’est heureusement pas arrivé. J’avais deviné une partie de la fin, mais pas entièrement. Un très très bon livre, et comme en avait déjà parlé Grosminou, le fait d’avoir lu Jane Eyre il n’y a pas si longtemps a permis de faire des parallèles et même parfois de mieux comprendre l’histoire.
Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité.
Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de sœurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.
Il faut mentionner le très beau site Internet du livre, à découvrir après l'avoir lu.