Ma ville verte

15 octobre 2007

Les sacs de plastique, c’est une calamité. Bien sûr, ils sont parfois essentiels et on peut difficilement trouver des alternatives, mais il y a bien des situations où on pourrait s’en passer. Juste à l’épicerie par exemple, auparavant, pour acheter un sac en tissu ou réutilisable, ça coûtait près de cinq dollars, alors en acheter plusieurs pour faire son épicerie devenait cher, surtout pour les petits budgets.

Mais maintenant, il n’y a plus de raisons de ne pas les utiliser. À un dollar la plupart du temps, c’est accessible à toutes les bourses et, du même coup, tellement plus pratique. Les trucs se placent plus facilement à l’intérieur, ils tiennent debout dans la voiture et dans l’autobus et ils sont beaucoup plus faciles à transporter. Bien sûr, il faut penser à les amener chaque fois, mais ce n’est qu’une habitude à prendre et ça devient rapidement un automatisme.

Une situation qui me décourage parfois, c’est de voir les gens qui les utilisent pour leurs côtés pratiques, mais qui demandent aux caissiers de tout de même mettre tous leurs achats dans des sacs de plastique au préalable : il ne faudrait surtout pas salir les sacs!

Je suis bien contente que ma ville tienne une première journée sans sacs de plastique le 20 octobre prochain. De plus, je félicite l’épicerie Maxi & Cie de Sherbrooke d’avoir décidé d’éliminer complètement les sacs de plastique au sein de leur entreprise, une première au Québec. Certains diront que c’est du marketing, mais je m’en fiche, le résultat sera le même : des milliers de sacs de plastique en moins dans les dépotoirs.

Tous les gestes comptent, donc, si vous avez un sac avec vous, pourquoi ne pas refuser le sac de plastique qu’on vous offrira?