Semaine de fou terminée!

29 février 2008

J’ai survécu à cette semaine, même si j’ai l’impression qu’il s’est passé trois semaines entre lundi matin et vendredi soir.

Entrevue – Montréal 1
Cette entrevue ne passera pas à mon histoire. Je ne crois pas m’être complètement plantée, mais je me suis nui à plusieurs reprises. Je n’ai même pas besoin que l’employeur me pose des pièges, je les posais moi-même! Je crois tout de même avoir une chance, surtout parce que les autres n’ont pas l’air de le vouloir, mais je ne sais pas si j’aurai le goût d’y aller si je suis cotée 5-6 sur 6. Admettons que ça ne donne pas l’impression d’être voulu.

Test – Sherbrooke 2
Je crois que le test s’est bien passé aujourd’hui. C’était pour être stagiaire en journalisme : donc un exercice de correction de texte, un test de connaissances générales, et la rédaction d’un article sur un sujet imposé. Je me suis bien amusée à faire l’article, sujet imposé, mais inventé. Il y a une chose par contre : Gérald Tremblay, la prochaine fois que je chercherai votre nom, arrivez dans ma tête avant que je sorte de l’examen!

Dernier affichage
J’avais dit qu’il faudrait qu’il y ait des stages vraiment intéressants pour que j’en ajoute… Bien, j’en ai ajouté quatre : deux à Montréal (6 et 7), un à Sherbrooke (4) et un à Orford (1). Vraiment des stages différents de ce que j’avais sélectionné jusqu’à maintenant : un dans le domaine de la vidéo et les trois autres sont de l’organisation d’événement pur. Moi qui voulais être à Montréal cet été pour participer aux festivals, je pourrais y participer très directement!

À suivre
Jusqu’à maintenant, j’ai un test lundi et deux entrevues en 40 minutes mardi, et ça ne fait que commencer!

Super Friday

28 février 2008

Pensez à moi demain (vendredi, 29 février), vers 10 h. Je serai en train de faire l'entrevue pour MON stage. Je le veux, je le veux, je le veux!

Après, j'ai une entrevue pour Sherbrooke 2. Elle me stresse plus ou moins, je suis de moins en moins intéressée par ce stage...

L'offre de stage d'Ottawa 1 a été annulée. Dommage, c'était un stage intéressant, d'un autre côté, ça va me faire une entrevue de moins à passer la semaine prochaine...

Journée de fou

9 h-12 h : Examen
12 h-13 h : Conférence
13 h-16 h : Examen
16 h-19 h : Examen

Qui a dit que manger était essentiel?

Résultats : Troisième repêchage

26 février 2008

  • Montréal 5 : 38 demandes
  • Ottawa 2 : 14 demandes

On dirait que Montréal 5, je ne le sens pas pour moi. Pourtant, c'est un stage intéressant, mais j'ai une mauvaise impression... On verra bien. Hier, j'avais un test pour Montréal 3. Ça s'est bien passé je crois. Il fallait seulement écrire un communiqué de presse. Admettons que ça aide d'en avoir écrit 2-3 par semaine pendant 8 mois.

Ce midi, j'ai un test pour Montréal 1. MON stage. C'est un test de mise en situation. Ça me stresse un peu, parce que même si je sais que je réagis toujours bien, j'ai souvent de la difficulté à prévoir mes réactions. En plus, l'entrevue est vendredi matin, avant toutes les autres. Elle a failli être jeudi, alors que j'avais trois examens, mais heureusement, je n'étais pas la seule dans cette situation. D'après ce que j'ai entendu, peu sont vraiment intéressés à ce stage. Tant mieux, je le veux tellement!

Larmes à double tranchant

22 février 2008

Je pleure facilement. Toutes mes émotions passent par les larmes. Ce n'est pas pour rien que je pleure fréquemment d'ailleurs; c'est rendu pratiquement normal pour mon entourage de me voir avec les larmes aux yeux. Tristesse, colère, joie, stress, euphorie : tout passe par des larmes.

C'est pourquoi j'aimerais bien pleurer en ce moment. Impossible. Chaque fois qu’une pensée, un mot, une écriture ou une pixel me fait dire que ça y est, il n’en est rien. Mes yeux restent désespérément secs pendant que j'ai l'impression que mon coeur se noie... Peut-être parce que j’ai peur que, pleurer, ce soit accepter et oublier.

Repêchage – Troisième ronde

Beaucoup plus d’offres de stage cette fois-ci, mais plusieurs étaient des répétitions de la première ronde. Quand même une dizaine de nouvelles offres, dont une qui a disparu de la liste assez rapidement. L’entreprise demandait d’être en train de terminer une maîtrise et c’était un stage non rémunéré. C’était probablement une erreur d’affichage. J’ajoute donc deux demandes cette semaine : Montréal 5 et Ottawa 2. Comme ça m’en fait 11, il va vraiment falloir que les offres de la dernière semaine soient très intéressantes pour que j’en ajoute une. Onze entrevues en 1½ semaine… ça va être intense! En lice :

  • Montréal 1
  • Montréal 2
  • Montréal 3
  • Montréal 4
  • Montréal 5
  • Ottawa 1
  • Ottawa 2
  • Sherbrooke 1
  • Sherbrooke 2
  • Sherbrooke 3
  • Châteauguay 1

Résultat : Deuxième repêchage

20 février 2008

- Montréal 1 : 6 demandes
- Montréal 2 : 26 demandes
- Montréal 3 : 22 demandes
- Montréal 4 : 5 demandes 20 demandes
- Sherbrooke 1 : 26 demandes
- Sherbrooke 2 : 7 demandes
- Sherbrooke 3 : 16 demandes
- Ottawa 1 : 6 demandes
- Châteauguay 1 : 36 demandes

Ça fait beaucoup de demandes pour Châteauguay 1, mais quand je vois des offres qui ont reçu 86 demandes, je me dis que ce n’est pas si pire que ça finalement. De plus, bien que ce soit un stage très intéressant, l’emplacement me tente un peu moins. Je serais aussi bien de rester à Sherbrooke plutôt que d’être dans une ville loin de tout le monde quand même. C’est beaucoup plus près de Montréal, mais le fait de devoir utiliser ma voiture chaque fois que je voudrais aller voir mes amis me refroidit un peu. Montréal 4 a été réaffichée, mais avec 20 demandes, ça reste dans la moyenne.

Test pour Montréal 2

J’avais un test pour l’offre Montréal 2 aujourd’hui. Rien de bien extraordinaire : la révision d’un texte de 2 pages et l’écriture d’un communiqué de presse. Mais ce qui fait plaisir, c’est d’avoir été choisi sur 26 demandes. Ils en prenaient 8 sur 26. Ça fait un petit velours

Divers

Je vais avoir mon nouvel ordi demain!

Ma faculté est en grève demain… Je sais que je n’ai rien à dire parce que je n’ai pas pu assister à l’AG puisque je travaillais, mais je trouve ça tellement inutile. D’autant plus que la moitié des personnes qui ont voté en faveur de la grève, ont manifestement dit que c’était pour avoir un congé avant la semaine d’examen… G-É-N-I-A-L

Comme j’ai des profs qui veulent essayer de donner les cours quand même, je vais devoir trouver un moyen de me faufiler… Normalement, je ne le ferais pas, mais comme ils ont dit qu’ils donnaient le cours s’il y avait assez de personnes, je ne veux pas manquer de matière avant l’examen…

De retour après la pause

17 février 2008

Mon ordinateur a encore des problèmes. Mais c’est la dernière fois. Je le fais réparer et je m’en achète un autre, de table cette fois-ci. J’attends mon acceptation pour le programme des prêts et bourses pour l’achat de matériel informatique et je dis adieu aux problèmes…

Une fille se tanne de ne pas pouvoir ouvrir deux applications en même temps sans que l’ordinateur surchauffe et ferme tout seul.

Edit : L'AFE est rapide quand même. À 5 h ce matin, je recevais ma réponse. Ma demande est acceptée, d'ici vendredi je devrais avoir l'argent. Il va juste me rester à trouver l'ordi que je veux maintenant et de faire le BON choix.

Budget Express – Pause pub

Être étudiante signifie aussi avoir un budget serré. Quand on sait qu’il ne me reste parfois que 3,27 $ après tous mes paiements, on sait que je n’ai pas l’occasion de faire des folies et que tout est calculé, au sou près.

J’ai découvert il y a quelque temps déjà un logiciel merveilleux pour faire son budget. Moins compliqué que tous les logiciels sur le marché que j’ai déjà essayé, Budget Express est parfait pour moi. Il est instinctif, logique, très visuel et, utilisé avec discipline, il peut être un très grand allier.

J’ai tout entré : mon compte, mon compte d’épargne, le solde de ma carte de crédit, le montant de mes prêts étudiants (gulp!). Il ne demande jamais d’information bancaire directe, c’est nous qui lui donnons les chiffres, donc côté sécurité, ça va.

Bien sûr, tout configurer peut être long, mais une fois que c’est fait, tout fonctionne comme un charme et ça vaut vraiment la peine. Une fois toutes les données entrées, on peut voir combien d’argent notre compte d’épargne va avoir accumulé dans 1 an, dans combien de temps on va avoir remboursé son prêt étudiant (en incluant le taux d’intérêt qu’on peut lui faire calculer), quelle influence l’augmentation d’un paiement peut avoir sur le reste du budget. Vraiment, c’est un petit 25 $ (en version téléchargée) ou 35 $ (en magasin) très bien investi.

Je ne suis pas plus riche, mais au moins je sais où j’en suis exactement.


Captures d'écran empruntés à cette chronique.

Repêchage – Deuxième ronde

16 février 2008

Seulement six offres de stage pour la deuxième ronde, dont trois qui étaient déjà à la première. Heureusement, aucun de mes choix précédents n’a été remis à l’affichage. S’ajoute donc en lice cette semaine : Châteauguay 1. Un autre stage très intéressant qui se place en deuxième position dans mes préférences : rédaction, organisation d’événements + fort lien avec le livre et le milieu scolaire.

Récapitulatif :

  • Montréal 1
  • Montréal 2
  • Montréal 3
  • Montréal 4
  • Ottawa 1
  • Sherbrooke 1
  • Sherbrooke 2
  • Sherbrooke 3
  • Châteauguay 1
Edit : Finalement, Montréal 4 a été remis en affichage. Je ne le voyais pas parce qu'ils ont déjà envoyé mon dossier, alors je ne pouvais pas changer d'idée. Ce n'est pas grave, ce n'est pas celui qui m'intéresse le plus.

N'importe quoi!

14 février 2008

C’est la Saint-Valentin? Alors, bonne Saint-Valentin! J’ai été taguée d’un cœur par une future TS aujourd’hui. C’était un moyen de financement : 0,25 $ pour avoir un câlin ou en envoyer un à quelqu’un, c’est une bonne idée je trouve. Je n’ai pas eu de câlin, mais j’ai eu un beau cœur en carton que j’ai porté fièrement toute la journée. C. a ajouté dessus I love you, pour que je puisse croire que j’avais un admirateur secret. C’est mignon, non?

***

C’est la Saint-Valentin! (Je sais, je l’ai déjà dit.) Pourquoi on dirait que je devrais être déprimée parce que je suis célibataire lors de cette sacro-sainte journée de l’amouuuuuuuuuuuur? On dirait que je suis entourée de personnes qui désespèrent. Même ma sœur a commencé à s’en faire avec son célibat, alors qu’on ne l’a jamais vu s’intéresser à un garçon. Bon, je ne dis pas que je n’aimerais pas être en couple, mais je ne crois pas que ça arrivera plus vite si je passe mon temps à déprimer parce que je ne le suis pas, au contraire. Je reste positive, ouverte aux possibilités et je ne saute pas sur tout ce qui bouge. ;)

***

C’est l’affichage demain! Deuxième repêchage, j’ai hâte, je n’ai pas hâte. Je veux mon Montréal 1! Ou un stage encore plus stimulant!

***

On a eu les photos de finissants hier... Sur quatre poses, deux de potables! Sur ma photo en civil, on dirait que je suis le bossu de Notre-Dame. Sur celle avec le mortier, le chapeau a l'air de tenir en équilibre sur ma tête et moi j'ai l'air concentré à ne pas le faire tomber... Au moins, les deux autres avec la toge, avec et sans fleurs, sont correctes. De toute façon, elles sont tellement chères que ça va juste me faire économiser que les autres ne soient pas belles... Une chance que c'est une de mes belles qui va être sur la mosaïque et dans l'album!

***

J’ai pris du retard dans mes travaux cette semaine. C’est rare que ça m’arrive. Je n’ai jamais été atteinte de « procrastinationite » au cours de mes études. Mais là, j’avais plus de choses à faire que mon agenda me le permettait. C’est donc hier soir que j’ai terminé le TP que je devais remettre cet après-midi. Pour y arriver, j’ai même dû accepter, me donner la permission plutôt, de ne pas arriver très préparée au cours de ce matin. Eh bien, le cours de l’après-midi a été annulé! Raison inconnue. Le professeur devrait nous écrire aujourd’hui ou demain. Je savais bien qu’il aurait fallu que je le fasse quand même mon TP, mais hier soir, j’aurais pu mettre mon temps ailleurs… par exemple, avoir préparé des idées pour le Bouillon de poulet qu’on devait écrire ce matin… Pour me « punir », j’en ai profité pour m’avancer dans mes lectures de la semaine prochaine et faire assez de recherches pour écrire trois fois mes travaux de session.

***

Je suis allée à UdeS en spectacle mardi. Je dois dire que j’y allais un peu à reculons, avec la semaine que j’avais à faire. J’avais promis à N. d’y être, elle y faisait son premier numéro d’humour sur scène. Je n’ai vraiment pas regretté ma sortie. Non seulement N. était excellente, mais tous les numéros étaient bons. De la danse de rue, de l’interprétation, une auteure-compositrice-interprète avec des chansons superbes, du piano, des chansons théâtrales et même un numéro de danse irlandaise avec des gens de mon bac (gars et filles). En plus, j’ai découvert la musique de 3 gars s’ul sofa, que je ne connaissais que de nom. Vraiment, une belle soirée!

***

Une fois n’est pas coutume, mais j’avais envie de partager ce petit vidéo avec vous. Une collègue de classe me l’a envoyé cette semaine et je ne sais pas si c’est parce que je suis désespérément fatiguée, mais je l’ai trouvé très drôle.


À demain, pour les prérésultats du deuxième repêchage!

La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires – Tim Burton

13 février 2008

Fidèle à son univers d’une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d’enfants solitaires, étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire. Un livre pour les adultes et pour l’enfant qui est en nous.

D’emblée, c’est du Tim Burton, c’est indéniable. C’est éclaté, bizarre, tordu. Le livre est bilingue, à gauche en anglais, à droite en français, et heureusement! La traduction française est atroce. Ils ont essayé de traduire et de garder, et souvent créer, des rimes à tout prix.

Un exemple :

Anglais

She finally gave her eyes
A well-deserved rest

Français

Elle finit par accorder à ses yeux (voir dessin)
Un repos qu’ils méritaient bien

Les dessins ont aussi été faits par Tim Burton. Je ne crois pas que je recommanderais ce livre à tous. Par contre, ceux qui aiment l’œuvre du réalisateur devraient également aimer son premier recueil d’histoires et poésies.

Résultats : Premier repêchage

12 février 2008

- Montréal 1 : 6 demandes
- Montréal 2 : 26 demandes
- Montréal 3 : 22 demandes
- Montréal 4 : 5 demandes
- Sherbrooke 1 : 26 demandes
- Sherbrooke 2 : 7 demandes
- Sherbrooke 3 : 16 demandes
- Ottawa 1 : 6 demandes

Je suis quand même contente, le stage qui m’intéresse plus (Montréal 1) n’a pas eu beaucoup de demandes. Je sais bien qu’il risque d’être remis à l’affichage de vendredi, mais ça me donne plus d’espoir quand même. Il y a eu des changements depuis mon choix de vendredi. Montréal 3, qui était un stage en rédaction Web, a été changé pour un stage à Montréal aussi, mais en développement de graphismes pour les outils de communication. De plus, j’ai ajouté un stage à Sherbrooke, pour développer des outils de communication, en rédaction et en graphisme aussi. J’ai hâte à vendredi pour voir les autres stages!

Évangéline & Gabriel – Pauline Gill

10 février 2008

Les Acadiens Évangéline Bellefontaine, dite LaBiche, et Gabriel Melanson portent dans leur cœur et dans leur chair la déchirure de tout un peuple arraché à ses racines pour assouvir les ambitions d’un conquérant anglais.

Dans le village de la Grand’Prée, Évangéline et Gabriel vivent, en 1755, les premiers frissons d’un grand amour. L’innocence de leur jeunesse se heurte bien vite aux mouvements des troupes anglaises, qui se font de plus en plus présentes dans le Bassin des Mines. Un complot se trame au fort Edward, où siège le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence.

Séparés, emprisonnés, dépossédés de leurs biens, les jeunes époux, impuissants, voient les soldats anglais vider l’Acadie de ses habitants, entasser ceux-ci dans les cales nauséabondes de vaisseaux surpeuplés, pour ensuite les jeter comme des épaves sur les rives des colonies anglaises d’Amérique. L’amour d’Évangéline et de Gabriel, plus solide que le cap Blomidon, résistera-t-il au génocide de leur peuple?

Cet amour a donné une voix aux Acadiens, qui en chantent la légende depuis deux siècles.

Une très belle histoire d’amour sur fond historique. J’adore l’histoire et depuis que je m’y intéresse, la déportation des Acadiens m’a toujours captivée. Je connaissais vaguement la légende d’Évangéline et Gabriel, par des chansons généralement, mais la façon dont Pauline Gill la raconte la rend encore plus vraie. J’ai compris certaines nuances, certains faits, l’aspect humain en particulier, tels qu’on ne les aborde jamais dans les livres d’histoire. C’est le genre de livres que j’aime, une légère trame romanesque sur de grandes bases historiques.

Je mets un extrait que j’ai trouvé particulièrement beau. Surtout pour quelqu’un qui, comme moi, adore l’eau et la mer. L’extrait parle de l’accouchement et des contractions.

« C’est comme la marée montante, ma brave Clara. La première vague vient de loin et atteint à peine l’endroit où on se trouve sur la rive. Puis, la prochaine se rapproche, et ainsi de suite jusqu’à ce que nous devenions la mer elle-même. C’est pour cela que ces deux mots, mer et mère, se prononcent pareil. Il n’y a que la façon de l’écrire qui est différente, tu sais. Mais nous, celles qui parlons juste, on n’en fait pas, de différence. On sait que c’est la même mère ou mer! Peut-être parce que ce sont les hommes, pas les femmes, qui ont inventé l’écriture et qu’ils pensaient que ce n’était pas la même chose. Clara, quand les vagues commencent à se rapprocher, comme elles le font maintenant, il reste juste à laisser ce petit être que tu nous donnes nager dans les eaux tumultueuses de la Grande Vie. » p. 365


Livre lu pour le défi Le nom de la rose.

Se défaire de ses livres

J’ai du mal à donner ou à vendre mes livres. Des disques, des vêtements, des objets, n’importe quoi, je vais jeter, donner, vendre, sans remords, mais des livres… ouch! Peut-être parce que je suis une personne qui relit souvent ses livres, mais j’ai vraiment de la difficulté avec ça. Ces derniers temps, je pense souvent à la fin de mon bac, ça s’en vient relativement vite, moins d’un an. Et je sais qu’à ce moment-là, il est fort probable que je déménage et juste à penser à tous mes livres, j’ai déjà mal dans le dos. J’ai donc décidé de commencer tout de suite à faire le tri : ceux que je veux garder (séries, dédicaces et livres que je peux relire souvent) et ceux dont je dois me départir (généralement des livres que je n’ai lus qu’une fois et que je sais que je n’aurai jamais envie de relire). Même dans ce cas-là, ça me fait mal au cœur.

Je suis quand même fière de moi, j’ai réussi à mettre de côté une trentaine de livres dont je peux me débarrasser. Bon, ils ne sont pas encore sortis de chez moi, il se peut donc que je fasse une rechute, mais je crois que je vais résister à la tentation. Heureusement, pendant mon stage à Québec, j’ai redécouvert le plaisir des bibliothèques : pouvoir lire sans cesse, à la vitesse que je veux, sans remords d’avoir payé 30 $ pour un livre lu en 4 heures. Je crois que mes futurs déménageurs me remercieront pour ça.

(Je n’ai fait le ménage que de trois boîtes, les autres sont inaccessibles pour le moment, je trouve quand même que c’est un bon début…)

Conscience et Austen

09 février 2008

Je suis tombée par hasard sur plusieurs blogues de mes collègues de classe. Je n’irai pas me manifester sur ceux-ci, je ne désire pas qu’ils me lisent. D’un autre côté, j’ai l’impression d’être voyeuse et de les espionner. On dirait que c’est pire de lire des gens qu’on connaît, quand elles ne le savent pas, que de lire des inconnus. Pourtant, dans les deux cas, les personnes écrivent volontairement au grand jour, en plus, mes collègues utilisent leur vrai nom… Je ne sais pas si je continuerai à les lire… Ma conscience me joue des tours.

***

Je suis en train de regarder le film Le club Jane Austen, mais je n’accroche pas. Je vais quand même le terminer. C’était un livre plutôt narratif, et le film l’est aussi, mais ça ne le sert pas bien…

Témoignage

Finalement, ça s’est très bien passé. Je n’avais pas à parler d’un sujet précis, je devais juste ajouter des détails à ce que Prof X disait et y aller de mon expérience personnelle. C’est surtout sur les stages qu’on m’a posé des questions et je crois que j’ai bien répondu. Il y a même deux filles qui sont venues me voir pour me dire que j’avais l’air passionnée parce que je faisais et que ça leur donnait le goût à elles aussi. Je crois que j’ai aidé à « convertir » au moins deux personne à notre programme.

J’ai vraiment aimé mon expérience, je le referais n’importe quand. C’est plus facile que faire un exposé oral, parce que je connaissais mon sujet : moi et mon expérience.

Tag barbecue

(Bien non, tout le monde reste habillé!) Je me suis fait taguer – à retardement hihi – par Grominou2. Voilà donc le résultat de cette tag.

Les règles du questionnaire :

  • Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
  • Préciser le règlement sur son blogue
  • Mentionner six choses sans importance sur soi
  • Taguer six autres personnes en mettant leur lien
  • Prévenir ces personnes sur leur blogue respectif

1) J’en ai déjà parlé ici, mais mon agenda est mon meilleur ami. Il faut absolument que j’écrive TOUT ce que j’ai à faire, sinon j’ai peur de l’oublier. Je vais même jusqu’à écrire ce que j’ai déjà fait juste pour le plaisir de le rayer ensuite. Je sais, ça frôle l’obsession.

2) Je dois absolument bien écrire, en tout temps. Dans le sens d’avoir une belle écriture. Je déteste les ratures, et comme j’écris généralement au stylo, je recommence souvent pour que ça soit parfait. Juste laisser une note sur un post-it (papillon adhésif en français, c’est mignon, non?), je peux recommencer 4 fois si ce n’est pas à mon goût, c’est sans parler des listes d’épicerie… J’essaie de me contrôler, en pensant à l’environnement, mais c’est souvent plus fort que moi.

3) Les listes. Je fais des listes pour TOUT. Sur le bureau de mon ordinateur, j’ai des blocs-notes avec des listes : livres à lire, livres à acheter, films à voir, films à acheter, cadeaux de Noël à offrir, livres que je possède, films que je possède, musique que je veux découvrir, livres lus, films vus… Je liste tout! Je suis très organisée… mais un beau jour, j’aurai besoin de faire une liste… de mes listes!

4) J’ai longtemps eu un tic avec ma bouche. Je retroussais la lèvre supérieure, comme si je voulais la sentir. J’ai fini par l’abandonner, parce que ce n’était pas très chic. Mais je viens de découvrir que j’en ai un nouveau. Je me flatte le nez. Quand je réfléchis, quand j’essaie de m’endormir, je me flatte le nez. Peut-être que ça va faire disparaître les taches de rousseur! Hihi

5) Je chante tout le temps, quand je suis seule. En voiture, aussitôt que la musique commence, je me mets à chanter, que je connaisse ou pas la chanson. Généralement, je la connais puisque c’est un DC. D’ailleurs, ça doit faire 2 mois que j’ai la même chanson qui joue en boucle dans ma voiture et ça commence à taper sur les nerfs de mes rares covoitureurs.

6) J’ai eu une doudou jusqu’à tout récemment. C’est un couvre-lit que j’ai eu à l’âge de 12 ans? Il avait donc 13 ans quand il a rendu l’âme. Il était tellement usé qu’on voyait à travers et qu’il n’y avait plus de bourrure. J’aimais dormir avec lui, directement contre ma peau, son odeur et sa – plus – que douceur m’aidait à m’endormir. La doudou repose maintenant dans un dépotoir à Québec…

Bon, c’est assez les révélations gênantes. ;) Je vais taguer : Dobby (évidemment :p), Marie (si elle passe par là), Oréole (elle l’a déjà fait hihi) et puis les trois personnes qui passeront par ici et qui ne l’auront pas encore fait! Je n’avertis personne! Et puis, je n’oblige personne à le faire (sauf Dobby, évidemment).

Repêchage – Première ronde

08 février 2008

De très belles offres de stages pour la première ronde, j’aurais pu utiliser mes 15 options directement là, mais je préfère m’en garder pour les autres rondes. Donc, pour cette première ronde, sont en lice (j’en connais une qui va être contente) :

  • Montréal 1 (Réd., Rév., Trad., Web, organisation d’événements)
  • Montréal 2 (Réd., Rév., organisation d’événements)
  • Montréal 3 (Rédaction pour le Web)
  • Montréal 4 (Réd., Rév., organisation d’événements)
  • Ottawa 1 (Révision et traduction)
  • Sherbrooke 1 (Organisation d’événements)
  • Sherbrooke 2 (Rédaction journalistique)

Le stage qui m’intéresse le plus : Montréal 1. Sérieusement, on dirait que l’offre de stage n’a été écrite que pour moi. Je voulais continuer à faire de la rédaction et de la révision, mais je voulais aussi toucher à la traduction (anglais vers français) et à l’organisation d’événements. Le fait d’écrire pour le Web ne serait qu’un plus. Je veux ce stage, je le VEUX!

En attendant, il faudrait bien que je commence à faire mon portfolio pour les entrevues...

Je suis masochiste

07 février 2008

Bon, tous ceux qui s’attendaient à avoir des détails sur ma vie intime peuvent passer à un autre message!

Qui est gênée? Moi. Qui déteste les exposés oraux même si elle s’est améliorée? Moi. Qui a envie de disparaître sous le plancher quand toute l’attention est tournée vers elle? Moi. Qui était tellement intimidée par Prof X qu’elle n’osait même pas lui poser de questions à la première session? Moi. Qui aime les fruits de mer? Ehhh, pas moi, mais c’est hors sujet!

Finalement, qui a volontairement donné son nom pour servir d’assistante à Prof X et donner un témoignage sur son expérience au bac et en stage devant une salle remplie de cégépiens, futurs étudiants à l’université, et de leurs parents? MOI!

Si ce n’est pas être maso, ça…

***

Le repêchage commence demain!

Replay – Ken Grimwood

06 février 2008

En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouvait dans son bureau new-yorkais écoutait sa femme qui répétait au téléphone : « il nous faut, il nous faut… ». Bine sûr, il leur aurait fallu un enfant, une maison plus confortable, un job plus rémunérateur. Mais surtout parler. A cœur ouvert. Pour une fois. Sur ce, Jeff mourut d’une crise cardiaque. Et voici qu’il se réveille en 1963, âgé de dix-huit ans, dans sa chambre d’université à Atlanta. Programmé pour le même avenir? Non, car ses souvenirs sont intacts. Fabuleuse différence. Il sait qui va gagner le prochain Derby, ce qu’il en sera d’IBM et d’Apple. De quoi devenir l’homme le plus puissant du monde, jusqu’à…

… sa deuxième mort, à la même date. Et, quand il se retrouve à nouveau en 1963, libre à lui d’expérimenter autre chose : le sexe, la drogue. À moins qu’il ne découvre l’amour avec une femme qui comme lui, « rejoue » son existence, jusqu’à…

…leur troisième mort à la même date. Combien de fois vivront-ils ensemble (d’autant que la courbe du temps les condamne à se retrouver de plus en plus tard) en repassant par les assassinats de 1960, le Viêt-Nam, le Watergate, la révolution technologique? Combien de fois se perdront-ils? Et pourquoi ont-ils été choisis pour recommencer leur vie?

J’ai adoré le principe de ce livre. Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce que je ferais si je devais recommencer une portion de ma vie. Je ne suis pas arrivée à des conclusions très précises, mais l’exercice était intéressant à faire. Pour revenir au livre, c’est bien écrit, on s’attache rapidement à Jeff et à Paméla. À un certain moment du récit, j’ai eu peur qu’on tombe dans le plus que surnaturel, mais ça ne s’est pas passé ainsi. Heureusement, parce que ça aurait gâché toute l’histoire. Une belle découverte, je vais sans doute lire d’autres livres de cet auteur, s’il en a écrit d’autres.

Brèves (peut-être longues) de la semaine

05 février 2008

Ordinateur
Je ne suis pas très présente ces derniers temps, mais c’est parce que je n’ai pas encore récupéré mon ordinateur. Il a apparemment décidé de prolonger son séjour en Ontario. Ça va faire deux semaines jeudi. Ça ne me stresse pas trop : j’ai déjà «perdu» un ordinateur pendant 2 mois. C’est vrai que celui-là, c’est à Vancouver qu’il était allé…

Tout ça pour dire que je grappille du temps à gauche à droite quand je le peux. J’ai tout de même hâte de le récupérer, la mi-session arrive, avec son lot de travaux, et je déteste écrire mes travaux dans les laboratoires informatiques à l’école : il y a toujours des gens que je connais et bon, je suis sociable quand même, alors un travail qui me prendrait 2 heures, me prends 5-6 heures.

Edit : Je viens de recevoir un appel. Mon ordinateur est prêt! Reste à savoir si je devrai passer ma soirée à tout réinstaller mes programmes où s’ils ont pu réparer sans formater…

Sportive de salon… sociale
Il y en a qui sont des fumeurs ou des buveurs sociaux… moi je suis une regardeuse de sport à la télévision sociale. M’installer toute seule devant un match de hockey ou une partie de football? Jamais! Par contre, tu me mets en gang, et je suis la plus partisane des partisanes. C’est vraiment bizarre quand même, ou peut-être pas. Bref, dimanche soir, soirée avec un groupe d’inconnus (deux amis, et leurs amis, et les amis de leurs amis, bref, je connaissais deux personnes sur quatorze) pour regarder le Super Bowl. Très belle soirée, malgré des chaises-girafes (lire : bancs beaucoup trop hauts pour mes 1,65 m) très inconfortables, de la nourriture pas très bonne et des voisins de table très en voix. En plus, j’ai gagné mon « pari » – que je n’avais pas fait officiellement, parce que je perds toujours quand je gage réellement. En plus, j’ai compris le jeu. J’avoue, ce n’est pas très compliqué à comprendre, mais encore faut-il s’y attarder. Ça m’a même donné le goût d’aller voir les V&O à leur prochaine saison…

Nouvelle
Je remets les 1 000 premiers mots de ma nouvelle à mon groupe de lecture aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me stresse énormément. C’est toujours le cas en fait quand je dois faire lire un texte plus imaginatif ou plus créatif à d’autres personnes. On dirait que j’ai peur qu’ils ne trouvent pas drôle ce que je me suis plu à écrire. J’aime particulièrement une partie de ces 1 000 mots. Je la trouve pleine d’humour et plutôt loin de ce que j’écris en général. Je suis plus sombre ou introspective dans mes écrits habituellement. Je verrai bien. Je peux tout de même vous donner le titre de ma nouvelle : [Sans titre]. C’est le vrai titre. Ça va parfaitement bien avec l’histoire, je me suis trouvée vraiment inspirée sur ce coup-là! Mea Culpa : abus d’adverbe dans le dernier paragraphe.

Pour finir…
Avant de retourner à mon livre (Replay), voilà la pensée qui m’obsède cette semaine : l’amitié, c’est déjà beaucoup, non? Je sais que la réponse est oui, il faut juste que je m’en convainque maintenant…