Se défaire de ses livres

10 février 2008

J’ai du mal à donner ou à vendre mes livres. Des disques, des vêtements, des objets, n’importe quoi, je vais jeter, donner, vendre, sans remords, mais des livres… ouch! Peut-être parce que je suis une personne qui relit souvent ses livres, mais j’ai vraiment de la difficulté avec ça. Ces derniers temps, je pense souvent à la fin de mon bac, ça s’en vient relativement vite, moins d’un an. Et je sais qu’à ce moment-là, il est fort probable que je déménage et juste à penser à tous mes livres, j’ai déjà mal dans le dos. J’ai donc décidé de commencer tout de suite à faire le tri : ceux que je veux garder (séries, dédicaces et livres que je peux relire souvent) et ceux dont je dois me départir (généralement des livres que je n’ai lus qu’une fois et que je sais que je n’aurai jamais envie de relire). Même dans ce cas-là, ça me fait mal au cœur.

Je suis quand même fière de moi, j’ai réussi à mettre de côté une trentaine de livres dont je peux me débarrasser. Bon, ils ne sont pas encore sortis de chez moi, il se peut donc que je fasse une rechute, mais je crois que je vais résister à la tentation. Heureusement, pendant mon stage à Québec, j’ai redécouvert le plaisir des bibliothèques : pouvoir lire sans cesse, à la vitesse que je veux, sans remords d’avoir payé 30 $ pour un livre lu en 4 heures. Je crois que mes futurs déménageurs me remercieront pour ça.

(Je n’ai fait le ménage que de trois boîtes, les autres sont inaccessibles pour le moment, je trouve quand même que c’est un bon début…)