Stage

18 mars 2008

Je suis plutôt déçue de mon stage. Enfin, pas du stage en soi, parce que je sais qu’il sera stimulant et que l’équipe semble très bonne, mais plutôt du résultat de toutes ses démarches. Finalement, je n’ai pas eu le choix de mon stage, avec les cotes et tout, j’allais à un endroit, ou j’attendais à la deuxième phase de placement.

En tout, j’ai passé huit entrevues. Lors de mon dernier message, j’avais mis mes quatre premiers choix. Bien, mon stage ne se retrouve dans aucun de ces quatre choix. Pour mon premier choix (Montréal 2), j’ai été classée 5e choix sur 5. Ouch! Les 2-3-4 ne voulaient pas y aller, alors j’ai espéré un bout pouvoir avoir ce stage tout de même. Bien qu’il aurait fallu que je marche sur mon orgueil, mais je l’aurais fait, puisque c’était le stage qui m’intéressait le plus. En soirée, j’ai reçu un courriel de la personne qui était le premier choix, parce qu’elle hésitait. Elle a finalement décidé d’y aller.

Pour mes deuxième et troisième choix, j’ai été cotée 0. Ce qui veut dire que les employeurs aimaient mieux n’avoir personne que m’avoir moi. Double ouch! Pour le quatrième choix, j’ignore s’ils auront un stagiaire, mais comme j’étais cotée 9e sur 9, je n’ai même pas regardé. Il y a quand même des limites à marcher sur son orgueil!

Il me restait donc 4 stages. Comme je l’avais deviné, j’ai été cotée 0 à Sherbrooke 2. Ce n’était pas une grosse surprise. Il me restait donc, Montréal 1, Montréal 4 et Châteauguay. J’ai tout de suite éliminé Châteauguay. De toute façon, Jo. était mieux cotée que moi et c’était le seul endroit où elle pouvait aller, finalement.

J’étais donc certaine d’aller à Montréal, mais où? Au tout début du processus, j’avais jeté mon dévolu sur Montréal 1, bien que j’aie déchanté légèrement après l’entrevue. Par contre, entre les deux, c’était celui qui m’intéressait le plus. J’étais cotée 2 sur celui-là. Je devais donc attendre que la cote 1 décide si elle voulait aller là ou à son autre cote 1. Je sais, ce n’est pas une décision facile à prendre, pour avoir eu à la prendre la dernière fois. C’est pour ça que je ne lui ai pas mis de pression. Je lui ai laissé mon courriel hier soir en lui demandant de m’écrire quand elle aurait pris sa décision. On avait jusqu’à midi, aujourd’hui, pour mettre nos propres cotes. Donc, j’attends, j’attends. Pas de nouvelles hier soir (on a eu nos cotes à 16 h). Je me dis que la décision est difficile à prendre pour elle et qu’elle va m’écrire ce matin.

Ce matin, j’attends, j’attends, j’attends. 11 h. Toujours pas de nouvelles. J’appelle la coordonnatrice de stage pour savoir si elle a coté ses stages et juste oublié de m’écrire, mais non, elle n’a apparemment pas pris sa décision encore. Je sais, c’est moi qui suis comme ça, mais il me semble que lorsqu’on sait que quelqu’un d’autre dépend de notre décision, on essaie de lui laisser du temps…

Dix minutes avant l’heure finale, elle m’écrit pour me dire qu’elle prend le stage. Je ne lui en veux pas de l’avoir pris. C’était tout à fait son droit, elle avait la cote 1. Je lui en veux par contre d’avoir attendu à la dernière minute pour m’en informer. À cause de son indécision, j’aurais pu perdre tous mes stages, parce que j’aurais tenté ma chance sur celui-là, sans savoir si elle le prenait ou pas. Personnellement, je trouve que c’est un grand manque de respect, et ce n’est pas la première fois à mon égard.

Finalement, je vais aller à Montréal 4. Je suis contente tout de même. Ça va être un stage stimulant, bien que semblable à mes deux derniers. L’équipe a l’air sympathique et je serai à Montréal, comme je le voulais. En plus, ils prennent deux stagiaires, et j’étais leur premier choix, ce qui fait tout de même un petit velours. J’ignore par contre s’ils ont pourvu le deuxième poste, et, si oui, qui y sera...