Sherbrooke est une ville tranquille

08 mars 2008

Et mon coin, encore plus!

Ce n’est pas parce que, dans mon immeuble, on a eu droit en trois ans : à une prise d’otage, une descente policière pour recel et une bagarre au couteau qui a semé du sang partout que ce n’est pas le paradis sur terre.

Un des désavantages d’avoir une mère concierge de l’immeuble : devinez chez qui les policiers sonnent et cognent à 3 h du matin pour qu’un ouvre l’appartement d’un récalcitrant.

Lors de la prise d’otage : tout l’immeuble a été évacué, sauf nous. Notre appartement a servi de quartier général.

Lors de la descente : j’étais seule à la maison et c’est moi qui devais ouvrir la porte de l’appartement où il y avait le recel. C’est très rassurant de voir trois policiers, avec veste pare-balles, qui longent le mur alors que tout ce qui me protégeait, moi, c’était mon pyjama. Finalement, les locataires n’étaient pas là.

Lors de l’attaque au couteau : bien, c’est maintenant. On n’a pas le droit de sortir, les policiers inspectent la scène du « crime ». Pas de blessés graves, trois fugitifs, mais bon, ça met de la vie dans un samedi (cela dit ironiquement). Tout ça pour de la musique trop forte…

Sérieusement, on est dans un coin tranquille, familial… On est juste malchanceux!