10 mars 2008
J’ai été happée par cet article Êtes-vous un « turbo-consommateur »? – Quand l'achat compulsif s'infiltre jusque dans les arts et la culture.
Ce qui m’a fait changer? D’abord, mon budget. Je ne suis qu’étudiante après tout et, bien que je ne sois pas du genre à sortir et à dépenser 40 $ dans une seule soirée, l’achat de livres et de films prenait une grande part de mon budget. Ensuite, lors de mon dernier stage, je devais lire plusieurs livres pour la jeunesse pour un de mes cours. Bien sûr, j’aurais pu les acheter, mais dix livres en un mois, c’était vraiment trop pour mon budget. Je me suis donc abonnée, de peine et misère (ah, la bureaucratie), à la bibliothèque de Québec. À ce moment-là, j’ai redécouvert le plaisir des bibliothèques : pouvoir lire ce que je veux, quand je veux, puisque je ne suis plus limitée par le montant du livre. Ça peut paraître banal, mais ça m’est arrivé souvent de « m’empêcher » de lire un livre parce qu’il était trop cher. Par exemple, Princess Bride, ça faisait longtemps que je voulais le lire la version 25e anniversaire, mais à 45 $, c’était vraiment trop cher. Grâce à la bibliothèque, j’ai pu le lire sans problème.
En fait, si j’achetais, c’est parce que j’adore relire. Je peux lire le même livre 4-5 fois en un an. Je me suis aperçue dernièrement (bien oui, je suis lente… mais j’adore les livres!), qu’en cas de désir de relecture, je n’avais qu’à remprunter le livre à la bibliothèque. Depuis, le nombre que livres que je lis annuellement a doublé, et peut-être même triplé.
Il m