Prospection à Québec

30 novembre 2006

J’ai trouvé où me loger à Québec pendant mon stage, ce n’est pas l’endroit que l’on avait trouvé d’ici, c’est encore mieux.

Avant de partir pour Québec, on avait trouvé deux chambres dans un appartement qui devait en contenir trois. La dame acceptait de nous les garder pour janvier, même si elles étaient libres immédiatement, à un prix raisonnable. Elle ne voulait pas nous donner l’adresse trop tôt, car elle ne voulait pas que des étrangers la sachent si elles n’étaient pas vraiment intéressées. Donc, dimanche dernier, on part pour Québec et en chemin, on l’appelle pour l’avertir qu’on vient pour de vrai, comme elle nous avait demandé, et pour lui demander l’adresse. En fait, on a l’adresse puisqu’elle l’avait mis sur le site Internet où elle affichait son annonce, mais on fait celles qui ne l’ont pas pour ne pas la « frustrer » puisqu’elle continue à nous dire qu’elle ne veut pas qu’on l’ait, même si on est en route. Elle veut qu’on l’appelle lorsqu’on va être dans le coin… Ce qu’on fait…

Lorsqu’on arrive sur place, l’extérieur nous donne confiance. Elle nous fait entrer dans le sous-sol où se trouve le logement et là c’est le choc. C’est vieux, mais très très vieux. On ne s’attendait pas à un palace à ce prix, mais quand même. En plus, c’est minuscule. Il n’y a pas trois chambres comme elle l’avait dit, mais cinq. Alors, on serait 5 personnes à partager un espace déjà exigu pour 2 personnes. Pas de four, seulement 2 ronds de comptoir et un four de comptoir, laveuse-sécheuse payante dans l’appartement… Bref, très décevant. Le temps qu’on a été là, elle nous a raconté sa vie, je ne répèterai rien, puisque je suis censée avoir tout oublié, à sa demande, hihi. ;)

Ensuite, on est allée à l’Université Laval pour faire la razzia des babillards afin de voir s’il y avait des logements à louer. C’est là qu’on a trouvé celui où on va habiter. Une grande maison, le propriétaire s’est réservé une partie de la maison où il demeure, mais la majorité est pour les chambreurs. Six chambres sur deux étages, avec trois salles de bain, cuisine complète et salon complet, tout, mais vraiment tout, d’internet au câble dans les chambres, jusqu’au téléphone est inclus dans le prix. On ne pouvait vraiment pas trouver mieux, encore moins à ce prix. En plus, on a seulement un autobus à prendre pour se rendre dans nos milieux de stage. Heureusement, puisque je ne pourrai pas amener ma voiture.

Avec tout ça, c’est tellement un stress de moins. Qu’on le veuille ou pas, c’est tout de même stressant un stage, d’autant plus quand c’est dans une ville « inconnue ». Ça fait beaucoup d’adaptation à faire dans un court laps de temps.

Donc, si la tendance se maintient, le 5 janvier 2007, j’atterris à Québec pour 4 mois!