Il n’y a pas si longtemps, c’était un mot déprimant pour moi. Ça ne m’intéressait pas, et je ne voyais pas pourquoi je devais m’y intéresser. Il faut dire que j’ai grandi dans un environnement où tout le monde se fout de la politique, ça va voter parce qu’il le faut bien, mais ça n’a pas vraiment de raisons pour voter pour un parti ou un autre.
J’ai commencé à m’y intéresser lors des dernières élections fédérales. Contrairement aux fois précédentes, je voulais voter en toute connaissance de cause, tout en sachant très bien que mon coin était déjà « vendu », et de loin, et que mon vote allait se perdre dans la masse, mais en même temps, si tout le monde se dit ça, il n’y aura jamais de différence.
Donc, j’ai suivi les élections et j’ai commencé à comprendre comment ça fonctionnait plus en profondeur, mieux vaut tard que jamais. Je me suis même surprise à trouver ça intéressant. Je crois que le fait de comprendre a fait toute la différence. Si bien que j’avais voté selon mes convictions du moment, avec le peu de connaissances que j’avais amassé, mais quand même plus convaincue que lors des fois précédentes, et depuis, j’essaie de me tenir au courant.
C’est ainsi qu’en fin de semaine, j’ai suivi le Congrès du Parti Libéral. Je ne suis partisane d’aucun parti, je crois que je dois encore en apprendre avant de prendre position, mais c’était le processus qui m’intéressait. Surtout de voir comment le même évènement était traité d’un poste à un autre. Quelle place on y faisant, comment les gens étaient abordés, quelles gens étaient abordés, j’ai trouvé ça fascinant. Ça, c’est probablement plus mon côté « communication » qui a pris le dessus que le côté « politique ». Mais ça m’a fait prendre conscience d’une chose, surtout au point où j’en suis, c’est-à-dire d’être encore en train d’apprendre sur chacun des partis, ne pas me fier aux médias, et encore moins à un seul média pour se faire une opinion…