Bilan d’un mois

05 juin 2008

Ça fait maintenant un mois que j’ai commencé mon stage et j’aime de plus en plus ça. Les deux premières semaines ont été très – trop – tranquilles, mais maintenant, ça commence à bouger pour de vrai. J’ai de plus en plus de responsabilités et je prends vraiment goût à cette situation. Au cours de mes deux derniers stages, je n’avais pas vraiment à être responsable de quoi que ce soit, je devais seulement faire ce qu’on me donnait et le rendre dans les temps. Cette fois-ci, on me confie des dossiers et on me laisse aller jusqu’à ce qu’ils soient arrivés à terme. C’est à la fois paniquant et grisant. Moi qui suis habituée de tout montrer avant d’envoyer un courriel, voilà que personne ne vérifie. On me fait confiance. Je vis donc dans la peur, normale, de faire une mégagaffe qui pourrait se conclure en pertes financières importantes.

D’un autre côté, je suis moi. Je suis perfectionniste, je vérifie toujours deux fois. Je ne suis pas à l’abri des erreurs, mais j’aurai toujours l’assurance d’avoir fait tout ce qui est en mon pouvoir pour les éviter.

J’aime m’apercevoir qu’il y a une grande différence entre le moment où je commençais mon premier stage en hiver 2007 et aujourd’hui. À mon premier stage, je préparais pendant 20-30 minutes chaque appel téléphonique, alors que je ne faisais que téléphoner à un collègue. Je détestais parler au téléphone. Aujourd’hui, j’ai passé la journée à téléphoner à des municipalités, parfois même en anglais, sans même hésiter un seul instant avant de décrocher le combiné.

En plus, j’aime ma vie à Montréal. J’aime pouvoir décider à la dernière minute d’aller à un endroit et à ne pas avoir à me soucier du transport. J’aime pouvoir décider à 5 minutes d’avis d’inviter Jen à souper, sans qu’on prévoie une semaine à l’avance le transport. J’aime pouvoir aller voir n’importe quel film en version originale. J’aime aller faire mon épicerie à pied. J’aime les soirées improvisées à juste parler autour d’un souper, sans se sentir obliger de faire quelque chose de spécial parce que je viens de faire 1h30 de route ou de payer 45 $ d’autobus.

Ça va être un très très bel été…