Brèves (plutôt longues finalement) de la semaine

25 janvier 2008

Malédiction
Les ordinateurs portables et moi, on ne fait pas bon ménage… Ça fait 4 ans que j’ai changé mon ordinateur de table pour un portable et j’ai eu près de 7 ordinateurs différents depuis. Dans mon cas, la garantie prolongée n’est pas une option, c’est une obligation. Pourtant, je ne les maltraite pas mes ordis, je les chouchoute même. Je n’ai jamais eu de virus, je n’ai jamais échappé un ordinateur, je le transporte – rarement – toujours dans un sac exprès pour eux, mais rien à faire, ils brisent toujours! La carte-mère flanche après 2 mois, le disque dur casse – physiquement – en deux, la batterie perd sa charge, la mémoire vive fait défaut… nommez-moi un problème et je l’ai sûrement déjà eu!

Je croyais avoir conjuré le mauvais sort, ça faisait 1 an ½ que je n’avais eu aucun problème avec mon ordinateur. Mais voilà qu’il se met à me faire des écrans de toutes les couleurs : rose, vert, bleu poudre, orange, rouge… l’arc-en-ciel au complet y est passé! Diagnostic préliminaire : y’a un fil entre l’ordi et l’écran qui va bientôt rendre l’âme, se couper, se sectionner… Direction Toronto. Dire que moi-même, je ne suis jamais allée à Toronto et que mes ordis y vont annuellement… Bref, mon ordi est chez le docteur et moi je vais aller me faire exorciser…

La musique est la clé du succès
Quand je m’entraîne surtout! Il faut dire qu’à mon gymnase, la musique varie beaucoup selon les entraîneurs sur place. Je n’ai rien contre la musique d’Annie Villeneuve, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus motivant pour faire du cardio. Je me suis donc concocté une liste de chansons entraînantes sur mon lecteur mp3 et, sans même m’en rendre compte, j’ai augmenté ma vitesse et ma distance sur mon amie l’elliptique. Ce n’est pas nécessairement de la musique que j’écoute tous les jours, mais ça donne de l’énergie. D’ailleurs, je suis ouverte aux suggestions, à trois fois par semaine, je risque de me lasser de ma liste rapidement si je ne l’allonge ou ne la renouvelle pas. Et vous, vous vous entraînez sur quoi?

Hans et Gret dans le Bronx
En rédaction créative, il fallait réinventer un conte de fée à la sauce plus moderne. Ma coéquipière et moi nous sommes attaquées au classique Hansel et Gretel. Remplacez-les par Hans et Gret, mettez l’histoire dans le Bronx, changez leur père (bûcheron) en trafiquant de bois d’œuvre et la maison de pain d’épices en maison close du nom de La bonbonnière, et vous trouverez une histoire que vous ne voudrez en aucun cas lire à vos enfants.

LE sujet : objet vs chose, le même combat
Des lectures, des lectures, et encore des lectures. Ça résume pas mal ma semaine. Je vous laisse imaginer 135 pages théoriques sur la différence entre un objet et une chose. Des heures et des heures de plaisir, je vous l’assure. Pourtant, en tant que finissante, je croyais avoir tout vu dans ce bac. Mais non, après avoir lu toutes les pages, attentivement, en prenant des notes, je n’ai pas pu faire autrement que constater que je n’avais absolument rien compris, niet, nada. Et voilà que, hier, le professeur transforme UN seul mot, pour un autre plus connu, enfin, appris lors d’un cours précédent et voilà que tout s’éclaire – alléluia avec la petite musique d’ambiance. Je vais relire toutes ces pages – oui, oui – avec l’impression d’avoir enfin retrouvé mon intelligence!

Coquerelle
Pendant le même cours, le professeur faisait des liens entre le nom des voitures et les qualités que ce nom présupposait, ex. : jaguar, puma, etc. Et moi, me sentant spirituelle, et parce que j’en étais à ma neuvième heure de cours de la journée, chuchote à Jo. « Je veux une voiture Coquerelle dans ce cas, parce que c’est pas tuable » (non, je n’ai pas l’habitude de parler pendant les cours ;). Le professeur continue son explication : « Il ne viendrait jamais à personne l’idée d’appeler une voiture Tortue, Papillon, ou – je vous le donne en mille – Coquerelle ». Le professeur ne pouvait pas m’avoir entendue, mais Jo. et moi avons eu du mal à retenir notre fou rire.

Bon, raconté comme ça, c’est beaucoup moins drôle, mais maintenant, ça va passer à l’histoire… du moins, à mon histoire!

Bague
Comme je l’ai mentionné, je suis finissante. Au sens large du mot, parce que je finis réellement en décembre 2008, mais comme la moitié des gens de mon programme (ceux qui ne font pas tous les stages) finissent en avril ou en août, je fais partie des finissants. Qui dit finissante, dit $$$$, beaucoup de $$$$. Au secondaire, j’avais réduit ça à la plus simple expression : je n’avais aucune affinité avec les élèves de mon degré et je n’avais pas envie de faire semblant que tout le monde est gentil alors que j’avais été le souffre-douleur pendant 4 ans. J’ai pris l’album et les photos, c’est tout.

Mais là, j’ai adoré mon bac, qui a passé à la vitesse de l’éclair, alors je veux en garder des souvenirs. Les photos et l’album, c’était déjà automatique dans mon esprit. Pour le bal, il a fallu me convaincre, mais ça n’a pas été trop difficile. (Bon, quand je vais devoir trouver la robe, chose que je compte bien procrastiner le plus longtemps possible, je vais sûrement regretter ma décision, mais ça, c’est une autre histoire.) Restait la bague. Je ne suis pas une porteuse de bijoux, même une montre, ça me prend du temps à m’habituer et si j’arrête de la porter ne serait-ce qu’une semaine, tout est à recommencer. Je suis donc allée chercher le catalogue, hier, en me disant que ça ne m’engageait à rien. Douze pages et 100 modèles plus tard, je suis tombée en amour (désolée de l’anglicisme ;) avec un modèle : mince, discret, joli, stylisé et avec ma pierre de naissance en plus. Encore de l’argent… mais je suis rusée. J’ai commencé à dire autour de moi que ça ferait un beau cadeau de fin de bac… et la moitié de la bague s’est payée comme cadeau 11 mois à l’avance. J’ai hâte de l’avoir maintenant!

Montréal
Je sors de mon trou pour affronter la Grosse-Méchante-Ville-Polluée-Et-Dangereuse-Après-22h (clin d’œil à Dobby) en fin de semaine. Je vais voir des amies et livrer du vin. Le premier étant plus important que le deuxième. Sauf peut-être pour Je, qui veut aussi voir son vin, moi je viens en option (ben non, c’est pas vrai ;).
P. S. Je n'ai pas peur de Montréal pour vrai ;)

Finalement
Ouin, si vous vous êtes rendus jusqu’à la fin de ce message, vous êtes bons! J’ai été très bavarde aujourd’hui! Je vais retourner à Soutien-gorge rose et veston noir que je lis pour mon défi de lecture… quoiqu’il va peut-être devenir mon premier abandon 2008…

La citation de la semaine : C’était trop beau pour être vrai, ou il était trop beau pour être vrai, dixit moi.