Si j'avais les ailes d'un ange...

31 août 2007

Je pars pour Québec dans 2-3 heures. Encore une fois, je vais faire mon stage au même endroit que la dernière fois. J’ai hâte de revoir mes collègues! Quelques changements cette fois-ci : je retourne habiter au même endroit, mais toutes les filles ont déménagé alors je me retrouve avec six nouvelles colocs, plus mon amie J. qui était avec moi la dernière fois et qui retourne faire son stage à Québec aussi. J’espère que ça va bien fonctionner avec les filles, car quatre mois ça peut passer vite, comme ça peut être très long.

Nouveauté cette session-ci : en plus de mon stage, je vais suivre un cours à l’Université Laval. Je vais ainsi pouvoir terminer mon bac dans les temps, même si je n’ai eu que quatre cours cet été, mon horaire ne me permettant pas d’en avoir plus. C’est un stress de plus, nouvelle université, nouvelle façon de fonctionner, nouveau campus… J’ai hâte et je n’ai pas hâte en même temps, j’ai l’impression de commencer l’université pour la première fois.

Sinon, je termine l’été avec un emploi quasi assuré à la session d’hiver et une audition de passée pour un jeu-questionnaire télévisé. J’ignore si ça débouchera, je verrai bien. Dans le cas contraire, ça fera une expérience de plus.

Opinions divergeantes

22 août 2007

A-t-on vraiment besoin d'argent quand on se permet de vouloir un emploi parfait au risque de ne pas en avoir du tout? Je ne parle pas des gens qui sont dans la vie professionnelle depuis un bout et qui cherchent un emploi correspondant à leurs études. Mais je parle d'étudiants comme moi, qui doivent travailler pendant leurs études pour réussir à joindre les deux bouts et qui voudraient avoir un empoi à la fois payant, avec horaire flexible, dans un beau milieu, avec assez d'heure pour que ça soit payant, mais pas trop pour nuire aux études, et surtout, intéressant.

Bien sûr, ce serait une situation idéale, mais à quel point réalisable? Cet été, j'ai été chanceuse, un emploi sur le campus, avec des horaires souples pour me permettre d'aller à mes cours, un salaire correct et indirectement dans ma spécialité. Pourtant, on m'aurait offre complètement autre chose que j'aurais accepté quand même. J'ai besoin d'argent et je ne veux pas finir mes études avec une dette astronomique. Alors, quand je vois des étudiants qui n'arrêtent pas de se plaindre qu'ils n'ont pas d'argent et qui refusent un emploi assuré, payant, qui respecte leur horaire et qui leur permet même de faire leurs devoirs dans les temps morts... et qui refusent parce que ce n'est pas "passionnant", je me dis qu'ils n'ont pas véritablement besoin de travailler ou d'argent et j'ai juste envie de leur dire d'arrêter de se plaindre d'en manquer

J'ai travaillé deux ans dans une usine pendant mon Cégep à sabler des morceaux de caoutchouc à doigts, sans machine. Est-ce que j'aimais ça? Non. Est-ce que j'aurais préféré faire autre chose? Bien sûr. Est-ce que j'aurais pu me permettre de ne pas travailler? Pas du tout. Quand tu as VRAIMENT besoin d'argent pour pouvoir continuer tes études, tu prends ce qui passe en te disant que c'est temporaire. Tu ne fais pas la fine bouche.

Dans le meilleur des mondes, tout le monde, pas seulement les étudiants, aurait un emploi qui correspond à ses goûts, capacités et intérêts. Mais le monde étant ce qu'il est, il faut faire avec ce qui s'offre à nous...

Tu es mon Heroes

20 août 2007

En un mois, je me suis tapé les 23 épisodes de la première saison d’Heroes. Croyez-moi que si ça avait été en français, ça aurait été encore plus vite! Je n’ai jamais autant accroché sur une série avant. Dès les 15 premières minutes du premier épisode, je me savais déjà accro.

Je viens de terminer de regarder le dernier… Et j’ai juste envie de crier « pas déjà ». Il me semble que le 24 septembre est loin pour la suite…

Si vous avez l’occasion de regarder cette série, elle vaut vraiment la peine!

«Récemment, des individus sans aucun lien entre eux ont manifesté des dons pour le moins particuliers. Même s'ils n'en n'ont pas encore conscience, ces individus vont sauver le monde et le changer à jamais. Ce passage de l'ordinaire à l'extraordinaire ne se fera pas du jour au lendemain. Toute histoire a un début, le tome un de leur épopée commence ainsi...»

Le professeur Chandra Suresh défend une théorie selon laquelle, l'homme n'utiliserait que 10 % des capacités de son cerveau et que certaines personnes seraient en ce moment même en train de développer les 90 % restants et acquérir des pouvoirs comme la lévitation ou la régénération cellulaire. Les autres chercheurs ne le croient pas, il décide alors de chercher puis de rencontrer ces personnes aux pouvoirs surnaturels pour leur expliquer le phénomène qui s'exprime en eux jusqu'à ce qu'il disparaisse. Son fils (Mohinder Suresh) va alors reprendre la recherche...

À Tokyo, un Japonais (Hiro Nakamura) découvre qu'il est capable de courber l'espace-temps et de se téléporter. À New York, un artiste (Isaac Mendez) peut peindre le futur, un politicien (Nathan Petrelli) est capable de voler tandis que son frère (Peter Petrelli) a la capacité de s'approprier les pouvoirs des autres Heroes lorsqu'ils sont à proximité. À Los Angeles, un policier découvre qu'il est en mesure d'entendre les pensées des gens. Au Texas, une cheerleader (Claire Bennet) découvre qu'elle a le pouvoir de régénérer ses cellules à vitesse accélérée. Au Nevada, une mère célibataire (Niki Sanders) réalise qu'elle a un puissant double maléfique… Les Heroes sont partout, on en découvre de plus en plus au fil des épisodes. Cependant, le téléspectateur découvre aussi que de sombres personnages les pourchassent.

Heroes est une chronique de la vie de ces personnes, de leurs liens et de leur destinée : sauver le monde...

Les 3 p’tits cochons sont-ils des porcs?

15 août 2007

Dans ce premier long métrage de Patrick Huard, les trois petits cochons font plutôt figure de gentils loups dans cette adaptation, pour adultes, du célèbre conte, pour enfants. Le benjamin des petits cochons (Guillaume Lemay-Thivierge) a une femme (Julie Perreault) et une petite maison. Le cadet (Claude Legault) a aussi une épouse (Isabel Richer), une maison de banlieue ainsi que deux enfants. L’aîné (Paul Doucet), qui n’est pas en reste, habite une maison cossue, avec sa femme (Sophie Prégent) et sa fille. À première vue, ils ont tout pour être heureux. Mais le sont-ils vraiment?

Alors que les trois frères sont réunis autour de la femme importante de leur vie, leur mère (France Castel), on voit ce qui en retourne vraiment. Mathieu trouve trop routinière sa vie de métro-boulot-dodo avec Geneviève et raconte comment il lorgne de l’œil vers sa collègue Josiane (Mahée Paiement). Subjugué et impressionné par son aîné, Christian avoue faire usage du cybersexe pendant qu’Hélène (Julie Perreault) patrouille. Pour Rémi, la vie est belle, du moins, en apparence, et il ne se gêne pas pour indiquer à ses frères qu’ils sont sur la mauvaise voie.

Ce nouveau film, du duo de scénaristes Pierre Lamothe et Claude Lalonde, semblait prometteur, mais il ne remplit malheureusement pas toutes ses promesses. L’histoire est parsemée de longueurs qui embourbent inutilement l’œuvre finale. D’ailleurs, toutes les scènes mettant en vedette Gaston (un Luc Senay méconnaissable) ne servent pas vraiment l’histoire. Par contre, l’entrecroisement des récits des trois frères, qui se déroulent en parallèle et qui parfois se croisent, est fait de façon judicieuse et permet au cinéphile de ne pas se perdre. L’acteur, l’humoriste, l’auteur, le metteur en scène, l’animateur, et finalement, le réalisateur Patrick Huard montre de cette façon qu’il mérite sa place dans le monde la réalisation. Le visionnement d’une scène selon le point de vue de chacun des cochons, l’interprétation n’est pas la même, est une belle trouvaille.

La première moitié du film est marquée par une caméra nerveuse, qui bouge beaucoup. Cet effet s’estompe au gré des événements. Tout au long de l’histoire, on a également droit à une narration par les personnages principaux qui viennent souligner à gros traits les évidences et ce que l’on voit à l’écran. À de nombreux moments, celle-ci aurait pu être oubliée sans que soit perdu le sens de l’histoire et en allégeant le film du même coup. À noter toutefois, la musique qui soutient bien le propos, avec des chansons de Marie-Jo Thério et Les Trois Accords, entre autres.

On croit aux couples Prégent/Doucet et Richer/Legault. De son côté, le couple Perreault/Lemay-Thivierge ne convainc pas. D’ailleurs, Hélène devient rapidement antipathique, rendant presque excusables les écarts d’un Christian « charmant ».

Au final, cette comédie dramatique fait plus réfléchir que rire, elle est plus près du drame que de la comédie pure. Sans toutefois comprendre ou pardonner leurs écarts, il est impossible de haïr ces trois petits cochons attachants. À voir pour s’ennuyer un peu, rire beaucoup, réfléchir à la folie.

Cote : ***

L’histoire de Pi – Yann Martel

12 août 2007

Il s’appelle Piscine Molitor, un prénom pour le moins inusité, hérité d’un champion de natation, grand ami de la famille, qui affectionnait la piscine Molitor, à Paris. Heureusement, on l’a vite surnommé Pi, comme le symbole mathématique. À Pondichéry, en Inde, sur la côte de Coromandel, la famille de Pi Patel possède un grand zoo. Pour un petit garçon fasciné autant par les religions (il sera tour à tour musulman, hindou puis chrétien) que par les animaux, c’est un véritable paradis sur terre. Mais l’Inde, sous le règne d’Indira Gandhi, n’est plus celle qu’aimaient les parents de Pi. Les Patel émigrent donc au Canada. Le 21 juillet 1977, la famille s’embarque à bord d’un cargo japonais dans la cale duquel voyagent des animaux du zoo qui seront vendus à l’étranger. Le cargo fait naufrage quelques jours plus tard. Pi se retrouve sur un canot de sauvetage avec, comme compagnons de fortune, un zèbre éclopé, une hyène, un orang-outan, quelques cafards, un rat et un tigre du Bengale dénommé… Richard Parker.

Avant de le lire, j’étais perplexe, je trouvais que le résumé était plus près de la fable pour enfants que d’un roman pour adulte. Finalement, j’ai complètement embarqué dans cette histoire de survie extrême. On s’attache rapidement à Pi, qui nous fait entrer dans son univers où les religions se valent toutes. De plus, on en apprend beaucoup sur les animaux, dans la mesure où on considère que l’information donnée est vraie. Les descriptions sont telles, qu’on se croirait nous aussi sur le bateau de sauvetage avec le tigre du Bengale. Une histoire superbe, où on voit comment l’homme peut rivaliser d’imagination avec l’animal pour survivre dans les pires conditions… À la fin, on en vient à se demander si cette histoire est vraie…

Vu aujourd'hui

09 août 2007

Au Pennington, tout le monde le sait que c’est pour les tailles 14+. C’est un secret pour personne, non? Alors, voir une fille qui doit porter du 2, quand elle a ses règles, venir chialer à la vendeuse que le linge est trop grand pour elle, que personne ne pense à des gens comme elle et que tous les vêtements lui flottent sur le dos… Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve ça… ironique!

Non mais, est-ce que je vais me plaindre moi, aux vendeurs du Garage par exemple, parce qu’il n’y a rien qui me fait? Parlant de ce magasin, la dernière fois que j’y suis allée avec une amie, j’ai eu droit à un discours de la vendeuse qui m’expliquait, vu ma grande ignorance du sujet, que les gens minces aiment avoir les pantalons sur les hanches, et non pas au-dessus du nombril… C’est connu que les personnes avec de l’embonpoint aiment avoir leurs pantalons sous les bras…

Pour en revenir à la fille… avoir été la vendeuse, je lui aurais dit de traverser la rue, où 150 magasins l’attendaient avec des vêtements faits juste pour des gens comme elle…

Au fait, je n’ai rien contre les personnes qui peuvent s’habiller où elles veulent, je les envie en fait, quoique, avoir autant de choix… je ne sais pas ce que je ferais (mais je vais, je veux le savoir bientôt)! J’en veux surtout aux lignes de vêtements qui croient que, aussitôt qu’on a un surplus de poids, on veut s’habiller en pastel ou avec de gros motifs, des fleurs de préférence…

C'est grave?

07 août 2007

80%How Addicted to Blogging Are You?

Je ne sais pas pourquoi, ça ne me surprend tellement pas!

Pour mesurer votre degré "d'addiction", c'est par ici!