Non merci

13 février 2007

J’ai l’impression qu’on a une relation « tordue » avec l’alcool. Par exemple, si on m’offre une cigarette et que je la refuse parce que je ne fume pas, ça va s’arrêter là, c’est terminé, c’est normal, il y a les fumeurs, et les non-fumeurs. Par contre, si on m’offre un verre, une bière, ou n’importe quoi d’alcoolisé et que je refuse parce que je ne bois pas d’alcool, là ça ne va plus. Apparemment, ce n’est pas normal qu’à mon âge, je ne boive pas.

Pire, comment puis-je avoir du plaisir sans boire? Sacrilège! D’ailleurs, une de mes colocs en est encore traumatisée. Bien sûr, le fait de ne pas boire ne m’incline pas particulièrement à sortir dans les bars, et je crois que ça aussi, c’est un sacrilège pour elle.

Pourquoi est-ce si extraordinaire que quelqu’un, non par conviction religieuse, décide de ne pas boire de boissons alcoolisées? Bien sûr, j’ai mes raisons, mais il ne viendrait jamais à l’idée de personne de me demander pourquoi je ne fume pas, alors pourquoi une telle importance pour l’alcool?

Je sais que je deviens soudainement ennuyante pour certaines personnes quand elles l’apprennent, mais tant pis, est-ce que je veux vraiment être en relation avec des gens qui accordent une si grande importance à un détail comme ça, surtout que, de mon côté, je ne juge pas…