22 juillet 2008
J’ai toujours été indépendante. Quand je suis loin de ma famille ou de mes amis pour une longue période, oui, je pense à eux, mais je ne m’ennuie pas. Je profite du moment présent et c’est toujours avec beaucoup de bonheur que je les retrouve ensuite.
Mais là, tout change. Je m’ennuie en permanence. Ça ne fait que cinq minutes qu’on s’est quitté, et il me manque déjà. Pas un ennui qui rend malade, qui m’empêche de vivre, qui me rend triste, mais juste un ennui d’anticipation et de hâte à la prochaine fois. Un ennui à compter les heures avant cette prochaine fois.
Dire qu’en septembre, ça ne se comptera plus en heures, mais en jours ou semaines… Et pour finir sur une note quétaine ;), admettons que je pense beaucoup à cette citation du poète Robert Bussy Rabutin ces temps-ci : « L’absence est à l’amour, ce qu’est au feu le vent; il éteint le petit, il rallume le grand ».