Honnêteté intellectuelle

12 janvier 2009

La première journée est bientôt presque terminée. Je dis presque parce que je dois y retourner ce soir pour rencontrer le conseil d’administration.

Ce fut une journée tranquille. Beaucoup de lecture et de photocopies.

J’ai appris aujourd’hui que j’avais des références béton. C’est intéressant à savoir, parce que, honnêtement, on ne peut jamais vraiment savoir ce que nos anciens employeurs pensent de nous. D’ailleurs, c’est grâce à ces références que j'ai eu l'emploi. À la fin de l'entrevue de groupe, j'étais leur candidate nº 1. Mais à la fin de l'entrevue individuelle, j'étais devenue leur deuxième choix parce que j'avais été trop honnête. Dans le fond, j'ai trop mis l'accent sur mes défauts plutôt que sur mes qualités. Ils ont quand même décidé d'appeler les références et c'est ça qui a fait la différence. J'avais peut-être été trop honnête, mais leur premier choix ne l'avait pas été assez et ils ont eu des surprises en appelant les références.

C’est la deuxième fois qu’on me met en garde contre mon « honnêteté intellectuelle ». La première fois, c’était à mon stage de cet été. C’est ce qui les avait convaincues de m’engager. Par contre, cette fois-ci, ç’a bien failli me jouer un mauvais tour. Je sais déjà que je suis incapable de mentir sans que ça paraisse. Il faudrait alors que j’évite de dire ce qu’on ne me demande pas spécifiquement…