L'art de faciliter le travail sur soi

26 février 2005

Je crois qu'il ne faut pas lire mon blogue longtemps pour comprendre que j'ai un léger, sinon gros, problème de confiance en moi. Ça fait quelques années que je travaille sur mon cas et je dois avouer qu'il y a eu une grosse amélioration depuis deux ans. Mais depuis un certain temps, je stagne. Je crois être arrivée au bout de ce que je suis capable de faire seule et avec mon entourage que j'ai probablement saturé plus d'une fois de questions incessantes.

Lorsque j'étais allée consulter le conseiller en orientation, celui-ci m'avait fortement recommandé d'aller voir le service de psychologie... Donc, à la rentrée en janvier, après y avoir pensé longuement... j'avais pris mon courage et j'étais allée m'inscrire à la liste d'attente. Remplir un petit questionnaire du comment du pourquoi je pensais que j'avais besoin d'étaler mes tripes sur le bureau d'un pur étranger. Quatre pages de questions à choix de réponses, deux pages de questions à développement à répondre dans une petite salle d'attente où d'autres personnes attendent pour leur rendez-vous. Après avoir rempli tout ça, on le remet à une secrétaire qui nous dit que d'ici deux mois, on va avoir un appel pour nous fixer notre premier rendez-vous.

Entre ce moment et l'appel, j'ai dû abandonner mon seul cours parce que je n'avais pas les préalables. Elle m'appelle, me fixe mon premier rendez-vous et juste avant qu'elle raccroche, honnêteté, tu me perdras, je lui expose la situation. Elle me dit qu'il n'y aura sans doute pas de problème et l'appel se termine ainsi. Le lendemain, elle me rappelle pour me dire que je ne peux bénéficier du service même si je serai à temps plein à la prochaine session, que je dois me réinscrire plus tard et refaire tout le processus à partir du début. Légèrement décourageant!

Hier, j'ai reçu un questionnaire de trois pages du service de psychologie pour que le directeur sache pourquoi j'avais abandonné mon processus et ainsi améliorer l'aide apporté. C'est un peu exagéré de m'envoyer ça, alors que c'est eux qui m'ont refusée... Je l'ai tout de même rempli pour leur dire de faire preuve d'un peu plus de délicatesse pour le futur, que c'est normal que le service soit offert aux étudiants présents, mais de prendre en compte d'autres éléments aussi... ou du moins, ne pas tourner le fer dans la plaie...

Ma vie en chanson

Chaque année, il y a une chanson qui me reste en tête et qui me touche, à laquelle je m'identifie. Tout ça a commencé avec Tous ces mots, interprétée par Luce Dufault :

Tous ces mots que j'écris
Et que je crie
Tous ces mots qui font mal
Qui torturent comme une balle
Dans une blessure…

Ensuite, les deux dernières années, il y a eu Seul, de la comédie musicale Don Juan :
Seul comme un condamné
Devant l’échafaud
Comme un innocent
Devant son bourreau
Seul comme un enfant
Qui cherche son père
Seul comme le mendiant
Qui s’endort à terre
Parce qu’on a passé
Sa vie sans la voir
On se trouve seul
Devant son miroir

Et maintenant, il y a Le dernier aveu de Graal :

J'ai peur, je m'en veux, de n'être que moi
Mais j'ai fait de mon mieux

On est en février, mais ce n'est pas grave, résolution 2005, ma prochaine chanson devra être positive!

Entre être ou ne pas être, qu'avez-vous choisi?

Il y a tellement de choses en moi que je n'aime pas, que cela serait sans doute plus facile de me créer un personnage, reconstruire ma carapace d'indifférence et de ne pas être moi-même. Par contre, j'ai décidé que même si ça ne plaisait pas aux gens, j'allais être moi-même, malgré les difficultés que ça comporte pour moi aussi. Être ou ne pas être.... la question ne se pose pas... Ne pas être... c'est ne pas vivre...

Comment accepter?

25 février 2005

Il y a des situations dans la vie que l'on ne peut pas changer et qu'il nous faut tout simplement accepter. Je suis présentement face à une telle situation. Compte tenu du fait que :
  1. Je ne peux rien changer à la situation.
  2. Même si je pouvais y changer quelque chose, je ne le ferais pas.
  3. J'adore les personnes impliquées.
  4. Me faire du mal, me ferait perdre encore plus...
Donc, je suis tout à fait consciente que je dois passer par dessus, ma raison aussi... j'imagine que le le temps fera le reste...

J'avoue...

Je me suis restreinte à l'obligation de faire les questions dans l'ordre, je ne sais pas pourquoi, peut-être pour me donner une discipline d'écriture... La question du jour est difficile. J'avoue...

J'avoue que parfois je suis jalouse, même si j'abhorre à le montrer car ce n'est pas un sentiment que j'aime. On a déjà été jaloux à mon égard et j'avais vraiment détesté l'impression d'être prise au piège, alors je ne souhaite vraiment pas faire vivre cela à d'autres personnes et encore moins à celles qui sont chères à mes yeux. Je ne crois pas l'être exagérément puisque j'arrive à le gérer et à faire en sorte que nul ne s'en aperçoive sans que je ne le décide. Jalouse d'un geste, d'une parole, d'une attention... c'est un sentiment destructeur que j'essaie d'éliminer... Avec le nombre de choses que je désire changer, je devrais peut-être songer à formater mon cerveau. hihi.

Éloignée vous... j'ai la lèpre

23 février 2005

Ce n'est pas le sujet, mais j'ai perdu mon travail il y a exactement une semaine. Situation difficile à accepter puisqu'elle n'a pas été prévue et encore moins été faite dans des circonstances intéressantes. Hypocrisie, mensonges.... Bref, me voilà dans le rang des chômeurs...

Je me sens de plus en plus seule aussi... A. ne cesse d'annuler nos rendez-vous pour des raisons plus ou moins claires. Je m'entendais bien avec S. au bureau, sauf que depuis que j'ai quitté, elle ne semble pas vouloir qu'on continue à se parler maintenant. Une autre s'est éloignée... même si elle le nie... de toute façon, ça ne sert à rien de vouloir lui imposer la vérité en face, ça ne changera absolument rien, on ne peut pas forcer les affinités... Je n'ai qu'à l'accepter et à adapter mes attentes en fonction. Ce n'est plus pareil avec personne, c'est sans doute moi qui ai changé. On dirait que plus j'ai besoin d'être entourée et d'amis, plus mon entourage s'enfuit ou que je l'éloigne. Oui, j'ai des amis, mais je veux des amis qui ont envie de me voir!!!!!

Vivement que je retourne à l'école...

Je suis celle qui...

Comme j'avais dit précédemment... j'ai trouvé un site qui donne une idée par jour pour écrire son journal... je vais essayer.

Donc, je suis celle qui gagnerait probablement le premier prix s'il y avait un concours de la personne réussissant à se diminuer le plus en une seule journée.

Je suis celle qui a toujours besoin d'être rassurée sur ce qu'elle est et/ou fait.

Je suis celle qui préfère avoir mal en silence plutôt que de risquer à faire du mal à d'autres en parlant.

Je suis celle qui aurait envie de se sauver en courant pour voir si c'est mieux ailleurs...

Introspection

10 février 2005

Ça fait un bout que je n'avais pas écrit ici. Et j'ignore si j'y écrirai régulièrement encore... Je suis retournée à la bonne vieille méthode pour mon journal, crayon et cahier. Maintenant que j'habite seule, je n'ai plus besoin de me censurer de peur que quelqu'un tombe dessus. Ici aussi j'avais commencer à me censurer, et ce n'est pas ce que je désire. Peur d'être jugée, peur de blesser les gens que je connais par mes pensées souvent dites sous le coup de l'émotion et que bien que pensées sur le coup, ne le sont plus plus tard alors c'est inutile de faire du mal aux gens avec ça.

Par contre, j'aimais écrire ici, parce que j'écris plus vite à l'ordi qu'à la main et que c'est souvent plus disponible pour moi, car je ne me vois pas trainer mon cahier avec moi partout. Je suis tombée sur un site qui offre une liste de question pour aider à développer l'écriture de son journal intime, pour apprendre à mieux se connaître. Je crois que je vais essayer de répondre à quelques unes de ses questions au gré de mes envies et de mes désirs.

Ça me fait penser que, hier, en allant à la biblairie pour m'acheter mon pinceau pour mon cours d'aquarelle, j'ai trouvé un logiciel aidant l'écriture d'un roman en aidant à la description des personnages, établir la trame de l'histoire, l'histoire personnelle de chaque personnage... Ça a ravivé en moi le désir de sortir l'histoire que j'ai en tête depuis des années. Je ne crois pas avoir le talent pour écrire un livre, mais au moins, mettre noir sur blanc la vie, les émotions, l'essence de cette Laurène qui hante mes pensées depuis si longtemps... Je crois que c'est la peur qui me freine en partie... la peur de ne pas être capable d'exprimer adéquatement ce à quoi je pense, comme lorsqu'on a une belle image en tête et qu'on essaie, sans succès, de la reproduire sur papier...

J'ai besoin de défis... Je me lance dans tous les sens... Commençant plusieurs choses en même temps, voulant tout mener de front tout en cherchant d'autres choses à accomplir. J'ai soif d'apprendre, de réaliser... Je m'étourdie.