Détails à venir

19 décembre 2008

Mais... Je suis la nouvelle responsable des communications et chargée de projet de mon emploi de rêve!

Je n'y crois pas!

Deuxième étape franchie!

11 décembre 2008

À la suite de l'entrevue de groupe de lundi, je fais partie des trois personnes demandées en entrevue individuelle!

J'ai fini mon bac il y a... 15 minutes!

Il me reste juste à combattre mes -ites et la vie va être parfaite!

Brèves

10 décembre 2008

Je finis mon bac demain.

Je n’arrive pas à y croire.

J’ai trois examens demain.

Pour finir le tout en beauté, j’ai une amygdalite, une otite et une sinusite.

Mon entrevue s’est bien passée, je crois.

Je n’ai pas eu de nouvelles encore.

Je me suis couchée à 1h30 hier (ce matin) pour me lever à 5h30 et faire 4 heures de route pour revenir à Sherbrooke.

Je suis épuisée.

Je ne sais pas comment je vais faire pour passer à travers la journée demain.

De retour après les examens et une tonne d’heures de sommeil, minimum.

Se résoudre aux adieux – Philippe Besson

05 décembre 2008


Clément l’a quittée. C’était il y a quelques semaines. Après avoir cherché refuge dans l’isolement et le silence, elle a choisi de partir. Et de lui écrire. De Cuba, de New York, de Venise, de longues lettres auxquelles il ne répond jamais. Seule en ces terres étrangères, elle tente par les mots d’échapper au chagrin, aux questions, aux souvenirs. De l’espoir, encore, au renoncement, déjà, elle vacille entre un passé qui s’évanouit et un avenir qui se dérobe. Avec précision mais sensibilité, Philippe Besson décortique la mécanique du deuil amoureux.

Ce qui est bien quand on finit ses études, c’est qu’on retrouve le temps de lire. Bon, je suis encore en examens, mais je me suis permis d’en lire un tout petit avant de me mettre à l’étude. J’aurais pu trouver mieux par contre. Ce livre m’a semblé être un long « tournage » de couteau dans la plaie. Plus je lisais les lettres de Louise, plus je me demandais ce qu’elle avait bien pu trouver à ce Clément. Bon, je n’ai jamais vécu de grosses peines d’amour comme Louise, mais cette accumulation d’apitoiement commençait un peu à me saper le moral. J’avais juste envie de lui crier « décroche! ». Ça n’a pas de lien avec la qualité du livre par contre, puisque c’est très bien écrit. Peut-être un peu trop littéraire pour qu’on puisse penser à de vraies lettres. Je trouve remarquable tout de même qu’un homme puisse décrire la déchéance amoureuse d’une femme avec une telle précision, tout en évitant de tomber dans les clichés, même s’il les effleure parfois. Au final, je suis un peu ambivalente sur mon appréciation du livre.

Une première étape franchie

04 décembre 2008

Je suis convoquée à une entrevue de groupe pour mon emploi de rêve!

Horaire de Noël

02 décembre 2008

L’an passé, réussir à trouver une date où nous étions, ma mère, mes deux sœurs et moi, libres, ç’a été un enfer! Nous travaillions toutes les quatre, ma mère et moi dans une résidence pour personnages âgées (donc, ça ne ferme jamais) et mes deux sœurs dans des magasins (donc, la période des fêtes, c’est infernal). Avec la gestion de tout ça, on avait réussi à être ensemble le 5 janvier.

Au moins, comme on n’a pas de partys avec la famille éloignée, ma mère n’étant plus vraiment en contact avec sa famille et la famille de mon père nous ayant plus ou moins bannies depuis la séparation de mes parents, ça simplifie les choses.

Cette année, c’est un autre casse-tête. Sœur J. ne travaille pas, et, à moins d’un miracle, je ne crois pas me trouver un travail qui commencera avant ou pendant le temps des fêtes. Par contre, maintenant il y a M. X pour ma part et Sœur G. a maintenant M. G dans sa vie (j’ai de l’imagination pour les surnoms, je sais). Donc, entre les partys de famille et de bureau de M. X et M. G, auxquels ma sœur et moi allons assister, parce que eux, ils ont des familles unies, et les horaires de travail de ma mère et de Sœur G., c’est un peu le bordel!

Si la tendance se maintient (je crois que je lis trop d’articles sur les élections), on va fêter Noël… le 3 janvier! C’est tout de même une amélioration!

(Je m’excuse pour l’abus de parenthèses… Ça m’arrive parfois.)

Encore 11 jours...

01 décembre 2008

Montée de lait

27 novembre 2008

En fin de session comme ça…, ma patience n’est pas sans fin.

Alors, comment quelqu’un de 22, bientôt 23 ans, peut ne pas être capable de comprendre que si les deux autres occupantes de la maison (c’est-à-dire sa mère et sa sœur) arrivent de l’U et du travail à 20 h, il est normal que ce soit elle qui fasse le souper puisqu’elle n’avait rien à faire de la journée?

Je ne sais pas, mais me faire accueillir par un « qu’est-ce qu’on mange pour souper », alors que je viens de passer 12 h de suite à l’U et qu’elle a passé le même nombre d’heures à jouer à l’ordi, ça m’enrage!

Après la tempête

21 novembre 2008

Maintenant que j’ai réglé le cas, que j’ai fini de « surréagir », je peux maintenant en parler, de ça. En fait, c’était à la suite de mon envoi pour mon emploi de rêve. Lors de cet envoi, j’ai fait une erreur, que dire, une gaffe, une niaiserie… Bref, ce qu’il ne faut pas faire quand on postule à l’emploi de ses rêves.

J’avais fignolé ma lettre et mon CV. J’ai rédigé mon courriel, revérifié trente fois si je n’avais pas laissé d’erreurs. J’ai joint mon CV et j’ai envoyé le tout. Confiante d’être demandée au moins en entrevue. Le lendemain, par hasard, j’ouvre ce courriel pour relire un truc et là je m’aperçois de mon erreur.

Ce n’est pas mon CV que j’ai envoyé, mais ma lettre de motivation… pour un AUTRE emploi. Moment de panique. Après avoir repris mes esprits, j’ai essayé de renvoyer mon CV, avec les explications d’usage, mais leur boîte de courriel était pleine. J’ai essayé pendant une semaine, en vain.

Finalement, j’ai trouvé l’adresse et je leur ai envoyé mes documents par la poste. J’en ai profité pour glisser un communiqué, une allocution et une fiche d’information que j’avais écrits. Le tout pour le tout. Maintenant, j’ai un poids de moins sur les épaules. J’ai l’impression que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour rattraper mon erreur.

Il ne me reste qu’à me croiser les doigts et espérer…

[Sans mots]

12 novembre 2008

Là, là! À cette seconde-ci. Je me déteste tellement...

Procrastination utile

Entendre une chanson inconnue.
Chercher cette chanson en vain.
Faire un test stupide sur Facebook : « Quelle chanson êtes-vous? »
Avoir comme résultat une chanson inconnue.
Aller écouter la chanson sur YouTube.
Découvrir que tu « es » la chanson que tu cherchais.

La procrastination a ses bons côtés.

En passant, je cherchais et je suis Trouble, de Coldplay.


Découvrez Coldplay!

Job de rêve

11 novembre 2008

J’ai envoyé mon CV ce matin à un emploi de rêve. Dans mon champ d’étude, réunissant tout ce que je souhaite faire, et, en plus, dans le domaine du livre. Quand j’ai vu cette annonce dans mon courriel, je m’y voyais déjà. Ça répond à tous mes critères :

  • Dans le coin de Montréal;
  • De la rédaction et de l’organisation d’événements;
  • Début de l’emploi en janvier;
  • Un salaire plus que décent avec un horaire inimaginable;
  • Un poste permanent;
  • Des responsabilités;
  • Dans un domaine très intéressant;
  • Demande une légère expérience que je dépasse amplement.

Je pourrais difficilement demander mieux! J’espère avoir la chance d’être demandée en entrevue pour pouvoir montrer à quel point ce poste m’intéresse!

Edit : Pour un premier emploi, je ne m'attends pas à ce qu'il réponde à tous ces critères, mais celui-là à l'avantage de le faire!

Fourre-tout

05 novembre 2008

La route est longue
J’avais un mariage à Sainte-Julienne en fin de semaine. Je suis partie à 8h30 vendredi matin et je comptais arriver vers 11h. Illusion. Juste avant que j’entre dans le tunnel, il a été fermé à cause d’un accident. Détour. Pancarte pas claire. Je me suis ramassée sur la 20, en direction de Québec, à la hauteur de Saint-Bruno. On change de direction, on se plonge dans les embouteillages… Appel de Jenn pour me demander ce que je fais. Elle m’indique un chemin alternatif. J’arrive à destination à 13h30. 5h pour faire un trajet qui aurait dû prendre 2h30. Sainte-Julienne, c’est vraiment loin!

Je danse
… et plus seulement dans ma tête! Je n’ai jamais été une fille qui danse pendant les partys. Je suis du genre à avoir du plaisir à regarder les autres. En fin de semaine par contre, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’ai été sur la piste de danse toute la soirée. J’en ai encore mal aux mollets tellement je me suis déchaînée. À mon avis, c’est l’effet du « costume ». Non, ce n’était pas un party d’Halloween, mais un mariage. Sauf que, pour une fille qui n’a jamais porté de robe longue chic, c’est comme un déguisement. Je crois que j’ai débloqué et que plus jamais je ne me ferai prier pour danser.

Travail dans le vide
Hier, j’avais un article, deux communiqués et un avis de convocation à écrire, un document à réviser, un plan de commandite à développer, une revue de presse à faire, un logo à réaliser, un plan d’action à mettre en forme, un dépliant à créer et une liste de députés à établir. Tout ça, à travers les téléphones et les étudiants qui se présentent. J’ai été particulièrement efficace, puisque j’avais déjà terminé la moitié de cela avant midi. Par contre, ça s’est gâché en après-midi. Alors que le communiqué que j’avais écrit et fait approuver était déjà envoyé à la presse, mes « employeurs » ont changé d’idée. Donc, écriture d’un avis aux médias pour qu’ils ne tiennent pas compte du communiqué. Le reste de la journée a été ainsi… chaque fois que je terminais quelque chose d’urgent, on m’annonçait qu’il ne servirait probablement pas… Ce sont des choses qui arrivent, mais ça fait une journée décourageante un peu.

Dévalons les pentes
M. X, moniteur de ski depuis plusieurs années, a décidé que je deviendrais son élève cet hiver. J’en ai fait en cinquième et sixième année, lors des cours d’éducation physique, mais plus depuis. J’avais adoré à l’époque. J’ai vraiment hâte de m’y remettre. J’ai bien l’intention d’être son élève la plus enthousiaste, bien que probablement la plus maladroite!

Défi Blog-o-trésors

04 novembre 2008

J’embarque dans le défi original de lecture de Grominou pour 2009. Ce qu’il faut faire : publier une liste de 10 livres qu’on a particulièrement aimés et qui nous ont marqués. À la suite de ça, Grominou établira une liste de toutes les recommandations et nous devrons lire quatre livres parmi ces trésors. Le choix a été difficile, mais j’ai décidé de prendre des livres que j’avais déjà commentés. Voici donc ma liste :
  • BENACQUISTA, Tonino – Saga : Une belle vision satyrique du monde de la télévision.
  • BOUCHARD, Roxanne – Whisky et parabole : Parce que c’est un livre où l’oralité est tellement bien reproduite qu’on croirait entendre les personnages.
  • DE SA MOREIRA, Régis – Le libraire : Un livre parfait pour les amoureux des livres!
  • GAVALDA, Anna – Ensemble, c’est tout : Un livre qui réconcilie avec la nature humaine, qui donne le goût d’être heureux et de sourire.
  • GOLDMAN, William – Princess Bride : Ça sent l’enfance!
  • HOSSEINI, Khaled – Mille soleils splendides : Pour comprendre un peu plus la situation en Afghanistan.
  • SETTERFIELD, Diane – Le treizième conte : Une quête livresque dont il est difficile de se détacher.
  • SZALOWSKI, Pierre – Le froid modifie la trajectoire des poissons : Pour voir le positif des choses.
  • WINTER, A.B. – La grande mascarade : Ma révélation 2007. La suite vient de sortir et je suis impatiente de la lire.
  • ZUSAK, Markus – La voleuse de livres : Pour un traitement différent. La Mort a son mot à dire dans l’histoire.
J’ai hâte d’aller piger dans les coups de cœur des autres!

Petite histoire de la chanson québécoise

30 octobre 2008

À votre avis, qui est à l’origine du premier vidéoclip québécois? Dubois? Charlebois? Dufresne? Que nenni!

C’est Yves Jacques qui, en 1981, a créé le premier vidéoclip d’origine québécoise avec son « hit » On ne peut pas tous être pauvre.

Avertissement : cette chanson colle dans la tête!

L’arroseur arrosé?

27 octobre 2008

Je réponds au téléphone, c’est M. Bête qui veut parler à Collègue Y. Je lui dis de patiente, je le mets en attente et le met en communication avec le poste de Collègue Y. Malheureusement, un problème technique fait en sorte que la ligne raccroche. J’attends donc qu’il rappelle. Pendant ce temps, un message est laissé sur la boîte vocale. Je prends le message et aussitôt que je raccroche, je vois qu’il y a un autre message, probablement laissé pendant que je prenais le premier. C’est M. Bête. « Bonjour Madame. Merci beaucoup de m’avoir raccroché au nez parce qu’il était midi et que vous vouliez aller manger. J’apprécie beaucoup. Si vous êtes capable, s’il vous plaît, demandez à Collègue Y de me rappeler au… ».

En professionnelle que je suis, je transmets le message à Collègue Y et lui demande de spécifier à son interlocuteur que c’est un problème technique qui est à l’origine de l’événement.

Dix minutes plus tard, je vois arriver quelqu’un. C’est M. Bête qui n’ose pas me regarder dans les yeux. Il me demande de parler à Collègue Y parce que son cellulaire a lâché et qu’il n’a pas pu finir sa conversation… Tiens, tiens, un problème technique!

Et maintenant que j’y pense… Si son cellulaire a lâché une fois, se pourrait-il, hypothétiquement, que ce soit également son cellulaire qui était à l’origine de la fin abrupte du premier appel?

Je me suis tue, en mangeant mon lunch devant mon téléphone… attendant qu’il sonne.

Scène à scène

23 octobre 2008

SCÈNE 4.6, intérieur nuit

Damien met à jour son site érotique à l’effigie de Candy.
Je suis vraiment en train d'écrire ça pour un cours universitaire?

Salon et religion

21 octobre 2008

Deux sujets qui n’ont pas de liens.

Salon du livre
C’était le salon du livre de Sherbrooke en fin de semaine. J’y vais depuis que je suis toute petite, même si j’avais moins d’intérêt ces dernières années. Il faut dire qu’il portait bien son nom de « salon ésotérique », où il semblait y avoir autant de maisons d’édition connues que de maisons spécialisées en croissance personnelle. L’an passé, c’était déjà beaucoup mieux, et cette année encore plus. Pour la première fois, je n’ai rien acheté. Ce n’est pas l’envie qui manquait par contre. À la place, j’ai pris en note les livres qui m’intéressaient pour les ajouter sur ma liste à emprunter à la bibliothèque. Je ne suis pas soudainement devenue raisonnable… mais quand je pense à mon déménagement prochain, dans une autre ville, et à tous les livres que j’ai déjà, mon dos crie déjà à l’aide!

Éthique et culture religieuse
Sérieusement, je ne comprends pas le tollé autour du nouveau cours d’éthique et culture religieuse. Il est si pire que ça? Parce que si on lit le programme, ça ne semble pas être la mer à boire. Les enfants sont exposés aux autres cultures dans leur quotidien, pourquoi ne pas leur donner les outils qu’il faut pour comprendre les différences auxquelles ils sont confrontés? Ce que je trouve bizarre dans tout ce débat, c’est que, somme toute, bien peu de gens ont crié lorsqu’on a annoncé le retrait des cours d’enseignement religieux catholique, mais qu’on entend partout maintenant que le cours d’éthique et culture religieuse empêche les parents de décider dans quelle religion leur enfant va être élevé. On vit dans un monde multiculturel, ça ne peut être qu’un atout de mieux connaître le monde qui nous entoure.

Ce cours ne vise pas à convertir les enfants, mais à les ouvrir sur les autres, c’est d’ailleurs pour ça que plusieurs religions seront abordées. J’aurais aimé suivre ce cours plus jeune...

D’accord, je n’ai pas encore d’enfants et, en plus, je suis athée, mais je trouve utopique de penser qu’on peut complètement ignorer un aspect qui prend autant de place dans la vie de plusieurs…

Quel message envoie-t-on aux enfants (et adolescents) en leur disant qu’il est correct de ne pas assister à ce cours...

100 choses inutiles sur moi

17 octobre 2008

Je n'ai pas été taguée, mais comme j'ai du temps à perdre, et que je dois obligatoirement être devant un ordinateur, pourquoi pas!


  1. Je m'appelle Jessica, mais j'ai bien failli m'appeler Cynthia. Ma cousine née 3 semaines avant moi devait s'appeler Cynthia, alors ma mère a changé d'idée. Finalement, ni ma cousine, ni moi-même, ne portons le prénom de Cynthia.
  2. Dans mon bloc, on me surnomme le fantôme. Lorsque nous y avons emménagé, je suis partie en immersion anglaise pour ensuite commencer le cégep à temps plein. Pendant trois ans, les gens ont cru que ma mère n'avait que deux filles.
  3. Je suis Vierge, ascendant "une bibitte, mais je ne sais pas laquelle", je crois que c'est scorpion.
  4. Je suis l'aînée de trois filles et quand j'étais jeune, ça me frustrait de voir mes petites soeurs avoir des permissions plus rapidement que moi parce que moi j'avais été raisonnable.
  5. Je n'ai gagné que deux concours dans la vie : un concours de dessin à ma commission scolaire en maternelle, et une concours de l'OQLF il y a 4 ans.
  6. Le prix du concours de dessin était un séjour de 3 jours dans un camp de vacances. J'ai passé les deux premiers jours à pleurer parce que je voulais partir, et le dernier à pleurer parce que je voulais rester.
  7. Le prix de l'OQLF était un voyage pour deux en France.
  8. Je suis allée à Marseille une semaine. Je m'ennuie encore des calanques.
  9. La première amie que j'avais invitée à m'accompagner a refusé.
  10. C'est finalement J. qui est venue avec moi, et je ne l'ai jamais regretté.
  11. Je suis allergique aux fruits de mer. Je trouve que ça semble terriblement bon. probablement l'interdit.
  12. Le jour de l'annonce de la séparation de mes parents est l'un des plus beaux jours de ma vie.
  13. Mes parents sont séparés depuis près de 10 ans.
  14. Mon père espère encore que ma mère va revenir.
  15. J'ai eu trois poissons dans ma vie, ils sont tous morts gelés parce que je dormais la fenêtre ouverte l'hiver.
  16. Je suis très orgueilleuse.
  17. J'ai déjà eu un article sur moi dans le journal.
  18. Je suis déjà passée à la télévision.
  19. J'adore les jeux de société.
  20. Je suis très compétitive.
  21. Jusqu'à maintenant, j'ai fait trois voyages : un pour faire le tour de la France, un à Marseille et un à St. John's, Terre-Neuve.
  22. Jusqu'à récemment, j'avais visité plus de pays étrangers que de provinces canadiennes autre que le Québec.
  23. Je connais l'alphabet en LSQ et ça m'a déjà servi.
  24. J'ai perdu un an entre le Cégep et l'Université parce que le Cégep avait perdu mon diplôme.
  25. J'adore l'histoire, mais je n'ai aucune mémoire pour les dates.
  26. Je rêve encore parfois de devenir enseignante, même si j'ai abandonné mon bac en enseignement il y a trois ans et que je suis parfaitement heureuse dans mon domaine maintenant.
  27. Je rêve d'aller à Londres prochainement.
  28. Jusqu'à dernièrement, je n'avais aucune attirance pour la ville de Paris. On dirait que maintenant que M. X est dans ma vie, j'ai envie d'y aller avec lui.
  29. Ma rencontre avec M. X est le fruit d'un "matchage" réussi.
  30. Depuis le 8 juillet, j'ai l'impression de devenir de plus en plus quétaine chaque jour.
  31. Ma fleur préférée est la marguerite.
  32. Quand je suis née, j'étais bleue. Ça reste depuis ma couleur préférée. Je ne sais pas s'il y a un lien.
  33. Pendant des années, j'ai pensé que j'étais adopté. Parce que j'étais blonde et que mes parents et mes soeurs avaient les cheveux noirs ou bruns très foncés.
  34. En fait, je ressemble à mon grand-père paternel, qui était roux.
  35. J'espère par contre ne jamais avoir son nez.
  36. Je suis encore très différente de ma famille.
  37. Je suis la seule intravertie.
  38. Dans ma famille proche ou éloignée, je suis la seule à être allée à l'Université.
  39. Je suis la première à avoir eu un diplôme d'étude collégial.
  40. À cause du no. 38, mes oncles et tantes ont longtemps pensé que j'étais homosexuelle.
  41. Ils le pensent encore je crois.
  42. Et non, je ne vois toujours pas le lien.
  43. J'adore la lecture, je lis de tout.
  44. Un été, on m'a déjà empêchée de lire parce que je ne sortais plus dehors.
  45. J'ai eu mon premier travail à 12 ans.
  46. J'étais aide-monitrice à l'OTJ.
  47. J'ai découvert que ceux qui ne viennent pas de mon coin ne savent pas ce qu'est l'OTJ.
  48. L'OTJ, c'est un camp de jour.
  49. J'ignore encore ce que veulent dire les lettres prisent séparément.
  50. Je suis quelqu'un de très gênée qui paraît souvent froide quand on ne voit pas plus loin.
  51. J'adore les choses ordonnées.
  52. Je classe mes DVD en ordre alphabétique.
  53. Si j'avais de la place, j'aurais une bibliothèque très bien rangée.
  54. Je classe également mes CD en ordre alphabétique.
  55. J'ai beaucoup trop de livres et de DVD.
  56. J'ai 154 DVD à ce jour.
  57. Il y en a une dizaine d'autres sur ma liste au père Noël.
  58. J'ai arrêté d'acheter des livres, parce que je les lis trop vite.
  59. Je déteste l'hypocrisie.
  60. Je commence à me sentir égocentrique de parler juste de moi dans ce message.
  61. Mon repas préféré est la lasagne.
  62. J'adore chanter à tue-tête dans ma voiture.
  63. Je chante plutôt mal.
  64. J'étais soliste dans la chorale de Noël.
  65. À cause du no. 63, je crois que j'ai été nommée soliste pas parce que je chantais le mieux, mais parce que je chantais le moins mal.
  66. J'ai commencé ma scolarité en orthopédagogie en français. Un peu ironique pour quelqu'un qui se dirige vers la rédaction.
  67. Je suis très bonne en math.
  68. Je déteste les maths.
  69. Ça doit demander trop de concentration.
  70. J'adore les comédies musicales.
  71. J'ai peur dans le noir.
  72. J'ai été dans les scouts mixtes pendant 5 ans et demi.
  73. J'ai déjà assisté à deux émissions de Drôle de vidéo.
  74. Le prix de présence était une photo avec Jean-Michel Dufault.
  75. J'ai gagné et j'ai cédé mon prix à une madame en pâmoison devant l'animateur.
  76. Je m'entends mieux avec mes sœurs quand je n'habite pas avec elle.
  77. J'ai hâte d'avoir des enfants.
  78. Tout le monde croit que je suis hyper studieuse. Pourtant, je pourrais avoir de bien meilleures notes si j'étais vraiment sérieuse.
  79. Je suis très exigeante envers moi-même, bien que je sois paresseuse sur les bords.
  80. Je suis incapable de mentir, tout se voit sur mon visage.
  81. J'ai envie d'aller à Florence, aux Îles Galapagos, en Espagne, en Grèce...
  82. Je suis obsédée par le fait de manquer d'argent.
  83. Quand j'étais petite, c'était les pompiers qui nous donnaient des cadeaux.
  84. J'espère être capable de payer les études supérieures de mes enfants.
  85. La première fois que j'ai présenté M. X à mon père, ce dernier lui a présenté sa collection de film XXX. J'avoue que j'ai eu honte.
  86. Ma mère n'est pas du tout gênée et ses réflexions publiques m'ont parfois gênée.
  87. J'écoute beaucoup trop la télévision.
  88. Je suis une mordue de cinéma.
  89. Je regarde beaucoup trop de films de filles par contre.
  90. Mon film préféré est Love Actually.
  91. Je fonds lorsque j'entends un homme avec un accent britannique.
  92. Ma vie est tellement belle ces temps-ci, que j'ai l'impression que je vais me réveiller et qu'elle ne sera qu'un souvenir.
  93. J'ai eu un kick sur un moniteur à mon dernier camp d'immersion anglaise.
  94. J'ai aimé le même garçon pendant 8 ans.
  95. Ça été réciproque pendant 2 ans, mais j'ai été trop niaiseuse pour le croire.
  96. J'ai hâte à ma collation des grades "extraordinaire".
  97. J'ai du mal à faire confiance.
  98. Je ne suis pas rancunière, mais une fois ma confiance perdue, c'est quasi impossible de la récupérer.
  99. Je collectionne les signets (marques-pages).
  100. Rien ne me fait plus plaisir que de voir "Vous avez reçu un nouveau courrier électronique de M. X".
Bravo si vous vous êtes rendus jusqu'ici! Je tague Dobby, Geneviève (toutes les Geneviève) et Marius! Comme d'habitude, aucune obligation. ;)

Le froid modifie la trajectoire des poissons - Pierre Szalowski

4 janvier 1998. Un garçon de dix ans apprend que ses parents vont se séparer. Désespéré, il demande au ciel de l’aider. Le lendemain débute la plus grande tempête de verglas que le Québec ait jamais connue.

Ce déluge de glace n’empêche pas son père de quitter la maison. Mais pour ses voisins, des évènements incroyables ou anodins font en sorte que leurs vies basculent peu à peu. Julie, danseuse en mal d’amour, accueille chez elle Boris, scientifique égocentrique, qui ne vit que pour ses expériences sur les poissons; Michel et Simon, les deux « frères » si discrets, qu’on ne voit jamais ensemble, ouvrent leur porte à Alexis, leur voisin homophobe.

Face à l’adversité, des liens se créent; face au froid, l’entraide, la solidarité et l’altruisme enflamment les cœurs. Notre héros, lui, ne sait pas trop où le ciel veut en venir jusqu’au moment où son père, victime d’une mauvaise chute à cause du verglas, n’a d’autre solution que de réintégrer le toit familial, les deux bras dans le plâtre. Le Grand verglas va progressivement changer la vie de tous les habitants de cette rue, pour le meilleur.


Je suis passée très rapidement à travers ce livre. Qui ne se souvient pas où il était pendant la tempête de verglas? Je me rappelle que, dans mon cas, cela avait duré seulement trois jours. Ce livre nous donne le goût de revivre la tempête pour les rencontres à faire en cas d’extrême nécessité. Un peu d’amour, beaucoup d’amitié, les liens se tissent et se resserrent alors que la glace s’accumule un peu partout. Le verglas ne devient alors qu’un prétexte : le prétexte à se concentrer sur ce qu’il y a de positif dans la vie.

Rédaction, création

08 octobre 2008

À la dernière session, j’avais pris un cours de rédaction créative. Pour avoir un cours facile? Oh que non! C’était par défi. Bien que j’écrive avec une certaine facilité toutes sortes de documents, lorsque vient le moment d’écrire en utilisant mon imagination, ma créativité, c’est le néant. Tout ce qui me vient en tête me paraît fade, ennuyant, du déjà vu, bref, rien de nouveau sous le soleil. À la suite de ce cours, j’étais ressortie avec ma nouvelle de 20 pages, qualifiée de bien écrite, mais d’un peu ennuyante. Pas une grosse surprise pour moi, mais j’espérais quand même faire mieux.

Cette session-ci, par volonté de continuer à m’améliorer (ou par masochisme, au choix), j’ai pris un cours de rédaction de scénarios. Encore une fois, j’entendais mes collègues de classe dirent que ça allait être un cours facile. C’est beau l’insouciance. À la fin de ce cours, on doit avoir écrit le scénario complet d’un court métrage de 20 minutes. La semaine dernière, c’était la remise du synopsis et de la description des personnages. En arrivant en classe, on devait se mettre en groupe de 4-5 et lire notre synopsis à voix haute. Sueurs froides. Je suis très pudique avec mes écrits créatifs. Je suis passée à travers l’exercice sans trop de dommages, avec de bons commentaires de mes collègues.

Hier, ce sont les commentaires du prof, un auteur connu dans la région et dont j’ai vu plusieurs pièces de théâtre quand j’étais adolescente, que j’ai reçus. Ouch! Outre le fait que j’ai reçu la pire note de toute ma carrière universitaire, mon histoire est fade, la fin est faible, les réactions de mon personnage sont disproportionnées par rapport à l’enjeu, bref, pas grand-chose de valable. Le pire, c’est que je ne peux qu’être d’accord avec lui. Une chance que j’ai bien décrit mes personnages, parce que j’aurais frôlé la catastrophe…

Maintenant, je stresse. Dans trois semaines, je dois remettre mon scène-à-scène et je ne sais pas quoi faire. Est-ce que je garde mon histoire en améliorant les points à changer, ou est-ce que je pars complètement à neuf, en risquant de passer à côté encore une fois?

Je devais dormir très profondément quand la créativité est passée…

Un livre, un film et deux découvertes

06 octobre 2008

Les Bourgeois de Minerve – Maryse Rouy
Durement frappée par la croisade des Albigeois (cent quarante hérétiques cathares brûlés sur la place de l’église), Minerve, petite cité languedocienne, semble ensuite couler des jours tranquilles en ce mitan du XIIIe siècle. Pourtant, le catharisme officiellement interdit par l’Église catholique n’en survit pas moins dans les chaumières et les esprits, vivace quoique dissimulé. La découverte du cadavre d’un dominicain à quelques pas de l’enceinte de la citadelle va bouleverser la paisible routine minervoise et faire revivre les affres du passé. L’arrivée d’un inquisiteur, mandaté par l’évêque pour élucider la mort du dominicain et extirper pour de bon l’hérésie, ravive de vieilles plaies et des querelles assoupies. Le temps d’une enquête, les passions se nouent et se dénouent pour le meilleur et le pire.
J’ai dû m’y prendre à deux fois pour lire ce livre. Je crois que la première fois, je n’étais pas dans une période où je pouvais l’apprécier : trop occupée, je le laissais de côté longtemps et je perdais ainsi le fil de l’histoire. J’ai bien aimé la deuxième fois par contre. Il faut dire que j’adore tout ce qui est historique. J’ai eu un peu de mal à distinguer les personnages les uns des autres, parce qu’il y en a beaucoup et que je ne voulais pas nécessairement me référer à leur présentation au début du livre, mais une fois dans l’histoire, ça s’est tassé. J’ai apprécié le fait que plusieurs petites histoires s’entrecroisent, ça permet de mettre un peu plus de profondeur à l’ensemble. Je vais probablement le relire un jour, parce qu’il y a certains détails qui m’ont échappé et, en sachant la fin, je pourrais probablement m’y retrouver un peu plus.

Ce livre conclut mon défi de lecture Au nom de la rose. Merci à Grominou pour l'organisation! À suivre l'an prochain j'espère. ;)

C’est pas moi, je le jure!
L'année 1968 marque un tournant dans la vie du petit Léon Doré, dix ans. Sa fausse tentative de suicide, par pendaison, passe à un doigt de réussir. Peu après, sa mère neurasthénique, qui étouffe auprès de son mari, part s'établir en Grèce, laissant leurs deux fils à ses soins. Tandis que son frère aîné cultive sa rancœur, Léon pille et met sens dessus dessous la maison des voisins partis en vacances, feint un handicap visuel pour justifier ses mauvaises notes en classe, manigance, manipule, tourne son père et tous les autres en bourrique. À l'exception de Léa, la jeune voisine qui voit clair dans son jeu et qui, ayant elle-même des comptes à régler avec le destin, va aider Léon à voler de l'argent afin qu'il puisse s'acheter un billet d'avion pour la Grèce.
Quel bon comédien que celui qui joue Léon! On s’attache rapidement à lui, malgré toutes les bêtises qu’il fait de façon volontaire. J’ai trouvé que le film était un peu long par bouts, mais c’était bien tout de même. Je vais probablement lire les livres, qui sont sûrement encore mieux que le film. Juste pour le jeu des enfants, ça vaut la peine de voir ce film!

Deezer

C’est Jo qui me parle de ce site depuis très longtemps, et je dois avouer que je suis d’accord avec elle, c’est vraiment génial! Ça permet d’écouter de la musique en ligne, de façon légale, de faire des listes qu’on peut partager. On peut également écouter des radios thématiques et permettre au site de faire le tri de ce qu’on aime ou pas, et d’ainsi, graduellement, nous donner de la musique qu’on aime. J’ai déjà fait de belles découvertes. Je vous recommande Deezer!

AmigoExpress

Régulièrement, je monte dans les Laurentides pour aller voir M. X. C’est environ 2 h 15 d’autoroute. La semaine dernière, je suis tombée sur le site d’AmigoExpress, un site de covoiturage dont l’inscription est gratuite pour les étudiants. Je me suis dit que ça valait la peine d’essayer, je n’avais rien à perdre. J’ai donc mis une annonce mercredi passé, et après seulement une heure, j’avais déjà une réservation. Vendredi midi, toutes les places de mon auto étaient prises. Ce fut bien agréable! Le trajet a passé beaucoup plus vite, même si j’ai laissé mes covoitureurs à Bromont et à Richelieu. Voilà qui rend l’utile à l’agréable : un trajet plus intéressant que seule et mon essence est payée. Je n’ai pas mis d’heure pour le retour, parce que je n’ai pas envie de quitter à heure fixe, mais j’ai tout de même laissé mes coordonnées à mes passagers, s’ils voulaient revenir en même temps, ce qui fait que j’ai repris quelqu’un à Richelieu pour le retour. Une belle expérience en somme! Je viens de remettre une annonce pour vendredi…

En cours

02 octobre 2008

Quand le devoir d’un cours est d’écouter en boucle l’album Un trou dans les nuages de Michel Rivard, est-ce qu’on a le droit de se plaindre?

Je ne crois pas… ;)

Élections

01 octobre 2008

Dernière fois que je mentionne les élections fédérales... mais ÇA! Je suis sans voix. Si c'est là, c'est parce que quelqu'un l'a déjà demandé...

Tellement beau...

25 septembre 2008


A SHORT LOVE STORY IN STOP MOTION from Carlos Lascano on Vimeo.

Le making of.

Deux jours... deux jours...

Six ans

24 septembre 2008

Ça fait aujourd’hui six ans que je blogue, c’est fou comme le temps passe vite! Autant j’ai l’impression que j’ai commencé hier, autant on dirait que j’ai toujours écrit sur le Web. Le contenu de mes textes a changé depuis les débuts : ils sont moins émotifs… Il faut dire que ma vie va beaucoup mieux qu’à l’époque. Je me connais plus, j’ai pris confiance en moi et je suis beaucoup plus heureuse. Bien sûr, ma vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais je crois avoir maintenant beaucoup plus d’outils pour affronter les difficultés (mais, apparemment, pas plus de vocabulaire puisque ça fait trois fois que j’utilise le mot beaucoup en trois lignes!).

Je crois que mon blogue est le miroir de mon évolution au cours des six dernières années. Je ne peux pas jurer que je serai là encore dans six ans, mais chose certaine, je compte bien continuer à écrire pour encore un bout…

Je ne fais jamais ça, mais pour l’occasion, j’aimerais bien que chaque personne qui passe par ici me fasse signe. J’ai envie de vous lire moi aussi et d'aller faire un tour chez vous, s'il y a lieu!

Prokofiev 1 - Jessica 0

22 septembre 2008

J’aime la musique classique. Je ne connais pas ça, mais j’apprécie. Un ami m’a prêté une compilation maison d’une centaine de morceaux, classés par compositeur. J’ai fait de belles découvertes et je continue à en faire. Aujourd’hui, j’ai « attaqué » le dossier Prokofiev. Je décide d’y aller avec Romeo and Juliet. Je m’aperçois rapidement que je connais la première pièce… et la seconde… et toutes les pièces finalement! Comment ça se faisait que je connaissais tout ça sans même savoir que c’était Romeo and Juliet? Quand même, ce n’est pas un truc obscur que personne ne connaît…

Conclusion 1 : culture musicale classique très très très pauvre.

Conclusion 2 : Ça va changer! D’autant plus que M. X s’est mis dans la tête de m’apprendre à jouer du piano. D’ailleurs, il faudrait que je me remette à l’étude de ma clé de sol…

Vite vite culture

17 septembre 2008

Vu samedi soir : Le chevalier noir

Contrairement à mon habitude, je ne mettrai pas de résumé. On a tellement entendu parler de ce film, que ça serait superflu. Est-ce que j’ai aimé? Oui. Est-ce que je le réécouterais? Peut-être pas tout de suite, un peu intense quand même. La fatigue accumulée n’a pas aidé, mais j’ai trouvé le film long. Certaines parties auraient pu être coupées sans nuire à l’histoire à mon avis. Heath Ledger est en effet parfait dans le rôle du Joker. Est-ce qu’il mérite un Oscar pour autant, je ne sais pas. La question est plutôt : s’il n’était pas décédé, est-ce que tout le monde l’aurait autant encensé et crié au génie à ce point? L’histoire ne le dira jamais…

Vu hier soir : Lire et détruire

En voulant tirer profit d’un document compromettant pour la CIA, deux employés d’un centre de conditionnement physique déclenchent une série d’incidents potentiellement meurtriers.

Sincèrement, tout ce que j’ai à dire c’est : weird. Je pense que je ne suis pas encore revenue… Et les filles, si vous fantasmez encore sur le Brad Pitt de Légendes d’automne, oubliez ce film!

Sorti en DVD hier : Don Juan

Enfin! Oui, je suis quétaine et je m’assume : j’adore les comédies musicales. J’ai vraiment hâte que le CD de la nouvelle comédie musicale de Félix Gray, Sherazade, les mille et une nuits, sorte. En attendant, je vais me rabattre sur le DVD de Don Juan que j’attends depuis longtemps. J’ai vu le spectacle sur scène deux fois, involontairement, et j’ai hâte de le revoir! Un cadeau de fête à moi de moi!

Mosaïk

10 septembre 2008

Petit truc amusant que j’ai pris chez la blogueuse cornue. Le but est de chercher les réponses aux questions suivantes sur le moteur de recherche de Flickr et d’en faire une mosaïque. Voilà mon résultat.

1. Quel est votre prénom? Jessica
2. Quelle est votre nourriture préférée? Pâtes
3. Votre école secondaire? Triolet
4. Quelle est votre couleur préférée? Bleu
5. Votre béguin pour une célébrité? Colin Firth
6. Breuvage favori? Thé glacé
7. Vacances de rêve? Florence
8. Dessert préféré? Brownies
9. Que voulez-vous être quand vous serez grand? Heureuse
10. Qu’aimez-vous le plus dans la vie? M. X
11. Un mot pour vous décrire? Calme
12. Votre pseudo Flickr? Jessoya



Avertissez-moi si vous faites l’exercice chez vous!

Remue-méninges

09 septembre 2008

Quand un prof remarque que tu as abandonné son cours, c’est particulier. Quand en plus, il demande à la classe la raison de cet abandon, ça gêne. Mais quand il répond, après avoir entendu un « elle a eu peur des lectures » (ce qui n’est pas totalement vrai, ni totalement faux), « elle aurait réussi les doigts dans le nez », ça fait plaisir et ça donne envie de disparaître de honte…

***

En effet, j’ai abandonné le cours le plus stimulant, le plus intéressant, mais également le plus difficile de ma session. Ce n’est pas nécessairement par gaîté de cœur, mais si je voulais terminer mon bac avec un minimum de santé mentale, je n’avais pas le choix. J’avais choisi ce cours en connaissance de cause, sachant qu’il allait être difficile, mais stimulant intellectuellement. Par contre, il tombait une mauvaise journée, le lundi. Avec le travail et deux cours, j’avais une journée infernale de 10 heures en ligne sans aucunes pauses. Je l’ai déjà fait et j’avais survécu, mais je ne veux plus que survivre cette session-ci, je veux vivre aussi.

Par contre, j’ai remplacé ce cours par autre chose de stimulant, bien que totalement différent. Je vais aider les étudiants dont le français n’est pas la langue maternelle. Que ce soit en corrigeant leurs travaux, en organisant des activités, ou tout simplement en leur faisant la conversation, je vais les aider à s’intégrer à l’université et à développer leur français. Ça va être très intéressant et ça me rapproche un peu de l’enseignement que j’ai quitté avec regret. J’ai déjà plein d’idées d’activités à faire. En plus, je vais probablement développer un site Web avec un forum pour qu’ils puissent échanger entre eux. Ça va demander plus d’heures de présence sur le campus, mais ça va être très intéressant!

***

À partir de combien de temps la distance devient-elle moins pénible? Bien que je sente déjà une différence, je continue quand même à compter, plus ou moins consciemment, les jours (dodos) avant qu’on se retrouve…

***

Dans le même ordre idée, on dirait que je suis entourée de personnes qui croient qu’une relation ne peut pas continuer à aller bien au-delà des trois premiers mois. Je suis quand même consciente d’être encore dans la phase « tout nouveau, tout beau », mais de là à penser qu’on va se taper sur les nerfs bientôt, je trouve ça exagéré. M. X et moi parlons beaucoup, même trop selon notre entourage. On parle de ce qu’on aime ou pas, de nos attentes, de nos espoirs. Nos amis trouvent qu’on va trop vite, mais parler ne veut pas dire agir, dans le sens qu’on peut parler de ce qu’on souhaite dans l’avenir, sans acheter une maison demain et faire quatre enfants la semaine prochaine. Nous voyons ça comme une façon de s’assurer qu’on a les mêmes objectifs de vie. C’est beau l’amour, mais ça ne sert à rien de s’investir quand, au bout du compte, on ne se rejoint pas… De plus, le fait que ces conversations viennent souvent de lui me rassure sur l’investissement qu’il est prêt à mettre dans notre relation.

***

Je n’aime pas qu’on me reproche de ne pas faire mon travail quand ce n’est pas le cas. Au travail, je combine les tâches de rédactrice et de réceptionniste. Nul besoin de vous dire laquelle de ces tâches je préfère. Ces temps-ci, les membres ne sont pas toujours à leur affaire. Ce qui fait que, bien que je prenne les messages correctement et que j’indique quand ceux-ci sont urgents, il arrive souvent que je reçoive de nouveau un appel de la personne qui n’a pas eu de réponses. Nécessairement, étant l’intermédiaire, c’est moi qui ramasse les reproches et qui suis considérée comme la coupable…

Retour à l’entraînement

03 septembre 2008

Après quatre mois d’absence, me voilà de retour au gym pour l’entraînement en salle. Je n’ai pas été inactive pour autant pendant ces quatre mois : marche quotidienne pour aller prendre le métro, escalade des marches de métro (sans jamais prendre les escaliers roulants, sauf lorsque obligée), fin de semaine de canot, de marche, d’escalade…

Je m’attendais quand même à ce que le retour en salle soit pénible, mais il n’en a rien été. Ça ne paraît pas, mais le canot, ça renforce les bras! J’ai pu ajouter 5-10 livres sur tous mes exercices utilisant le haut du corps.

Sinon, deux remarques :

S’entraîner à deux, ça doit être super pour la motivation. Mais attention de ne pas nuire à cette des autres en monopolisant les machines parce que vous êtes trop occupées à vous raconter votre fin de semaine. Eh non, la pause entre les séries n’est pas de dix minutes…

Je suis plus en forme, j’ai perdu deux tailles de pantalons… mais pourquoi est-ce que j’ai pris l’équivalent du poids d’un bébé éléphant? Je sais, le muscle c’est plus lourd… mais quand même, c’est frustrant!

Une semaine

02 septembre 2008

Une semaine d’écoulée déjà depuis le début de la session. Bon, si je compte chaque semaine, la session va me sembler longue, mais ç’a quand même été toute une semaine. Entre les « premiers » cours, les rendez-vous médicaux et moins médicaux (me voilà avec de nouveaux yeux et de nouveaux cheveux), le travail, les repas au resto de retrouvailles entre amis, les visionnements de films et la quête de « la fille qui veut faire relier ses notes de cours avant la semaine des quatre jeudis », je n'ai pas vu le temps passer. Et malgré tout ça, je n'ai eu que trois cours sur cinq jusqu’à maintenant.

Après une fin de semaine tout aussi occupée, tout en étant plus relax (don de sang, trampoline, lectures obligatoires, bavardage entre filles, cinéma), j’attaque la semaine avec qu’une seule envie : je veux qu’on soit déjà vendredi. Mais avant ça, il me reste encore à assister à trois cours, dont deux encore inédits, deux séances de travail, un entraînement en piscine, deux entraînements au gym, une rencontre avec ma coordonnatrice pour revenir sur mon dernier stage, des curriculum vitae à envoyer pour me trouver un deuxième emploi, des centaines de pages à lire, à annoter et à « postiter » (beau néologisme, je sais), et j'en oublie sans doute...

Minute quétaine : je m'ennuie de D. (aussi connu sous M. X). Je crois aux relations à distance, surtout quand c'est seulement pour quelques mois... mais c’est tout de même long. Et puis, ce n’était vraiment pas une bonne idée de passer huit jours, 24h sur 24 ensemble juste avant d'être séparés...

J’ai besoin…

26 août 2008

Un petit jeu qui navigue sur les blogues dernièrement. Taper son prénom plus needs dans Google et écrire les résultats souvent loufoques. Je vous donne ce que j’ai obtenu, avec une traduction libre. En attendant que je fasse le ménage dans mes photos de Gaspésie…

Jessica Needs To Stop Dressing Like A Slut
Jessica doit cesser de s’habiller comme une *** (je crois que la traduction n’est pas nécessaire là).

Jessica Needs Coffee
Jessica a besoin de café.

Jessica needs a bigger Al-bra
Jessica a besoin d’un plus gros soutien-gorge. (Si seulement…)

Jessica needs her "Eric" time
Jessica a besoin de son temps d’Éric??

Jessica Needs Your Help
Jessica a besoin de votre aide.

Jessica needs to come to Australia for a much awaited concert!
Jessica doit venir en Australie pour un concert très attendu.

Jessica needs a sugar daddy
Jessica a besoin d’un pourvoyeur riche qui va mourir bientôt? (Traduction très libre!)

Jessica Needs A Root Touchup
Jessica a besoin de se faire retoucher les racines. (Genre, teinture)

Vive Jessica Simpson et Jessica Alba… à l’origine de tous mes « besoins ».

Retour à la programmation normale

24 août 2008

Je suis de retour de mes vacances en Gaspésie depuis hier. Je dois dire qu’après mes 12 heures de route, je n’avais plus vraiment le goût de voir une voiture! J’ai vraiment passé de belles vacances pendant lesquelles j’ai complètement décroché, ce qui m’arrive rarement. Tellement, que j’ai l’impression qu’elles ont duré un mois, et ce n’est pas parce que je me suis ennuyée! J’ai découvert un très beau coin de pays, j’ai fait le plein d’air, de soleil et de mer. Il faut dire que j’ai eu la plus belle semaine de l’été pour mes vacances. À peine 30 minutes de pluie, de nuit en plus, en 8 jours. Le paradis!

Retour à l’université pour ma dernière session demain. Pour la première fois en 5 ans, j’ai eu mes cinq premiers choix pour mes cours. Avec une session composée uniquement de choix de cours, c’est parfait! Mon horaire n’est pas particulièrement beau (6h de cours sans arrêt à deux reprises), mais la session s’annonce stimulante, d’autant plus que j’ai choisi des cours pas nécessairement faciles, mais qui vont me faire avancer.

Je recommence également à travailler sur les campus; 21 heures de travail pour ma première semaine. Malheureusement, ça va redescendre à 11 h pour les suivantes. Je ne voudrais pas maintenir plus de 20h pendant la session, mais un peu plus m’aurait quand même aidé. Au moins, l’université continue de m’envoyer des offres pour des emplois occasionnels d’une journée. Je devrais réussir à arriver, même si je n’économiserai pas des masses.

Avec tout ça, j’ai quand même hâte de commencer… pour la dernière fois. J’ai mal au cœur quand j’y pense…

*** Obsession musicale du moment : Scorpions - Humanity ***

Ce soir commence…

14 août 2008

...mes premières vacances depuis deux ans. C’est ça le régime coopératif, cours et stages sans arrêt pendant trois ans.

J’aurais pu continuer mon stage une semaine de plus et déménager à temps pour commencer ma – dernière – session, mais j’ai décidé de penser à moi.

Demain, je pars pour la Gaspésie pour une semaine. Mon baptême de la Gaspésie! Je pars avec Jenn, son copain fiancé et mon copain. En plus, comme par hasard, deux de mes amies vont être là-bas en même temps. Du plaisir en perspective!

De retour le 24 août, avec des photos, si vous avez été sages. ;)

Dépendance

13 août 2008

J’ai toujours eu peur de développer une dépendance. Sans doute parce qu’il y en a beaucoup dans ma famille. Dépendance à l’alcool, à la drogue, au jeu, dépendance affective, et ce, c’est seulement d’un côté de ma famille

Ainsi, je suis incapable de boire une goutte d’alcool sans être automatiquement malade à la première gorgée. Mon médecin a conclu à une intolérance quelconque à une enzyme, mais je sais que ce n’est pas ça. Chaque fois que j’ai goûté à de l’alcool, dans ma tête je voyais les partys de famille qui virent en chicane, mon père qui avait un accident, mon oncle qui était responsable de la mort d’une personne, ma peur qu’une autre bataille éclate. En aucun cas, l’alcool ne peut être relié à quelque chose de positif pour moi. Ça ne me manque pas, même si je fais parfois figure d’extra-terrestre dans un milieu universitaire où l’alcool coule souvent à flot.

De la même façon, je n’ai jamais touché à la cigarette, à la drogue et je me tiens loin des casinos. Certains croient que tout ça est génétique. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je sais que je suis excessive quand j’aime quelque chose. Quand je tombe dans une passion, j’y vais à fond et je crois que ça serait probablement la même chose pour ça.

Je sais que tous ne comprennent pas toujours mes motivations, mais j’ai la chance d’être entourée de personnes qui respectent mes choix. Plus encore, bien que je n’exige pas la sobriété permanente, il est important que la personne qui partage ma vie ait une vision semblable à la mienne. Car, une chose est sûre, une petite fille de huit ans ne devrait jamais être obligée de dire à son père de ne pas conduire parce qu’il a trop bu…

Merd...

12 août 2008

Trois jours... TROIS JOURS avant la fin de mon stage... Je fais ma première grosse gaffe... BRA-VO Jess!

Je suis reconnue!

05 août 2008

En fait, pas vraiment! J’ai eu ma première sollicitation pour faire un message commandité sur mon blogue. Ça ne dit pas ça directement, mais quand même… On m’offre de m’envoyer un mégagénial nouveau mascara et de me faire une opinion parce qu’on a « besoin de mon opinion de blogueuse » et que mon « opinion a du poids ».

Je suis allée voir le site, par curiosité. En lisant les conditions d’utilisations, ça me dit que juste le fait d’accéder au site crée des obligations juridiques et lorsque j’ai voulu lire la section confidentialité (parce qu’il faudrait quand même qu’il ait mon adresse pour m’envoyer leur produit extraordinaire), c’était écrit « à venir ». Rassurant.

Dommage que je ne me maquille pas… Ma « lourde » opinion devra servir à autre chose. ;)

Cela dit, je comprends que ça puisse intéresser… Admettons que si on m’avait offert de « tester » un livre, j’y aurais peut-être songé un peu plus…

Petit guide pour orgueilleuse (légèrement) repentante – Annie L’Italien

04 août 2008

Depuis quelques années déjà, Anne semble s’être installée dans un joyeux célibat. Toutefois, malgré une vie bien chargée, partagée entre le boulot qui prend trop de place, les séances de magasinage thérapeutique et les 5 à 7 avec ses précieuses copines, cette jeune trentenaire n’a pas complètement écarté l’idée de rencontrer un homme pour qui elle acceptera de perdre un peu de sa liberté. Mais l’homme en question se fait attendre.

Ses quatre amies ont d’ailleurs diagnostiqué qu’il s’agissait là d’une conséquence directe de son excès d’orgueil, ce défaut qui l’aurait trop souvent empêchée d’oser rigoler/pleurer/chanter/vivre pleinement : pour son anniversaire, elles lui offrent donc une étonnante chasse au trésor qui l’amènera à sortir de sa zone de confort, et, par la même occasion, à rencontrer un homme potentiellement intéressant. Un événement à la fois espéré et terriblement appréhendé par cette célibataire (pas tout à fait) endurcie. Osera-t-elle risquer le ridicule et s’ouvrir à l’inconnu?
Un livre léger que j’ai adoré. Pourquoi? Parce que je suis moi-même très, très, trop, orgueilleuse. En lisant ça, je savais que j’aurais réagi exactement comme Anne… et j’aurais eu envie de tuer mes amies qui m’auraient fait un coup pareil! Ce qu’on peut faire ou s’empêcher de faire par orgueil, je connais ça très bien… j’en aurais pris quelques chapitres supplémentaires!

Michel Rivard Symphonique

03 août 2008

Lundi soir, j’ai entraîné mes amis et mon chum voir Michel Rivard avec l’orchestre symphonique de Montréal. Grâce à la pluie, nous avons eu de très bonnes places assises à sept rangées de la scène. Malheureusement, il a commencé à pleuvoir peu avant le spectacle. Optimiste, je n’avais pas apporté de parapluie. J’ai donc été trempée en un rien de temps. Partout, des parapluies m’entouraient. À ma gauche, j’avais mes amis qui étaient emmitouflés sous le leur, et à ma droite, mon chum avait été recruté par une madame pour tenir son parapluie en échange d’une place en dessous. Donc, j’étais déjà sous la pluie, avec tout autour de moi des parapluies qui dégoûtaient leur trop-plein sur moi. Pas besoin de dire que j’étais trempée jusqu’aux os!

Heureusement, le spectacle en valait vraiment la peine. Les chansons, avec les arrangements de l’orchestre, étaient géniales. Je les connaissais presque toutes et on a eu droit à deux rappels… dont le fameux phoque en Alaska chanté par la foule. Vraiment, un bon spectacle. J’ai même eu des remerciements de T. de les avoir invités.

God Save les Françaises – Stephen Clarke

02 août 2008

Paul West a trouvé la Française de ses rêves. Elle n'a qu'un défaut : ses parents. Et même s'il jure ses grands dieux que l'empoisonnement de sa belle-mère n'était pas prémédité, sa fiancée, depuis, ne le regarde plus tout à fait du même oeil...

Sinon, entre deux siestes crapuleuses, Paul West n'a pas renoncé à ouvrir son salon de thé typiquement british. Mais il prend du retard car il se débat parallèlement avec quelques questions existentielles : les bureaucrates français sont-ils tous pervers? y a-t-il une manière de cuisiner les courgettes qui les rendrait comestibles? Comment une Française peut-elle décemment préférer un french lover à un sujet de Sa Majesté?
La suite du livre dont j’avais déjà parlé. Vraiment, j’ai eu du mal à accrocher à celui-là. Autant j’avais été charmée par le premier, autant j’avais du mal à embarquer et j’avais l’impression de tourner en rond dans le deuxième. À mon avis, il n’a été écrit que pour « surfer » sur la vague du premier. Beaucoup moins original, plus de raccourcis, une histoire prévisible… Bref, le premier est à lire, le deuxième peut être laissé à la bibliothèque.

Jean et chasteté

01 août 2008

Sérieusement, quand j’ai lu cet article, j’ai lâché un cri… Surtout cet extrait :
Selon la presse italienne mercredi, la Cour a ainsi une nouvelle fois confirmé mardi une jurisprudence datant de 1999 qui cassait le jugement d'une juridiction inférieure dans une affaire de viol selon lequel « il était de notoriété publique que ce type de pantalon ne pouvait être enlevé sans la collaboration active de qui le portait ».
Pardon??? Voir si un jean va empêcher une personne d’arriver à ses fins… Dire qu’il y a déjà un juge qui a sorti cette imbécillité! J’ai dû mal à y croire! Après, les gens se demandent pourquoi on ne parle pas quand ça nous arrive...

Kitsch, quétaine… et alors?

31 juillet 2008

Je suis allée voir Mamma Mia! avec Jenn la semaine passée. On était arrivée trente minutes à l’avance et il n’y avait déjà plus de places. On a donc regardé Voyage au centre de la Terre en attendant la prochaine représentation. Soi dit en passant, c’est plutôt ordinaire comme film, et sans le 3D, ça n’a vraiment aucun intérêt. Bref, j’avais hâte de voir la nouvelle comédie musicale rose bonbon de l’heure.

Je dois avouer, j’adore les comédies musicales, autant sur scène qu’au cinéma. Je suis allée voir Moulin Rouge trois fois au cinéma en une semaine à sa sortie… Juste pour voir El Tango de Roxane, j’y serais retournée encore. Bref, j’étais déjà vendue d’avance à Mamma Mia!

Eh bien, je n’ai pas été déçue! Bien sûr, c’est un film de filles, c’est kitsch à l’os, quétaine à mort et il y a de grandes parties risibles tellement c’est ridicule… mais c’est le but! Juste pour voir Meryl Streep sauter sur un lit en chantant Dancing Queen ou pour entendre mon acteur fétiche, Colin Firth, pousser la chansonnette, ça valait la peine. On ne se le cachera pas, tout le monde connaît les grands succès d’ABBA et c’est rassurant. J’ai particulièrement aimé l’interprétation de The Winner Takes it All par Meryl Streep, très touchant.

J’ai tellement apprécié, que je vais probablement le revoir avec Dobby (gnagna, voilà que tout le monde va savoir que tu es aussi quétaine que moi :p), en version originale cette fois… pour mieux apprécier l’accent british de M. Darcy. ;)

J’apprends l’ennui

22 juillet 2008

J’ai toujours été indépendante. Quand je suis loin de ma famille ou de mes amis pour une longue période, oui, je pense à eux, mais je ne m’ennuie pas. Je profite du moment présent et c’est toujours avec beaucoup de bonheur que je les retrouve ensuite.

Mais là, tout change. Je m’ennuie en permanence. Ça ne fait que cinq minutes qu’on s’est quitté, et il me manque déjà. Pas un ennui qui rend malade, qui m’empêche de vivre, qui me rend triste, mais juste un ennui d’anticipation et de hâte à la prochaine fois. Un ennui à compter les heures avant cette prochaine fois.

Dire qu’en septembre, ça ne se comptera plus en heures, mais en jours ou semaines… Et pour finir sur une note quétaine ;), admettons que je pense beaucoup à cette citation du poète Robert Bussy Rabutin ces temps-ci : « L’absence est à l’amour, ce qu’est au feu le vent; il éteint le petit, il rallume le grand ».

Virée aux États-Unis

21 juillet 2008

Avec notre laissez-passer de la Ronde, Jenn et moi avions une entrée gratuite dans n’importe quel parc Six Flags d’Amérique du Nord. Il n’en fallait pas plus pour que Jenn se mette en tête qu’on allait utiliser cette entrée gratuite, coûte que coûte. Après quelques recherches, on a trouvé le parc le plus près : Six Flags New England, Agawam, Massachusetts. Quelque 5h15 de route.

Samedi matin, on part à 5h30. En route vers Agawam! Musique à tue-tête et « égosillements » ont marqué le chemin jusqu’aux douanes américaines. Seulement 45 minutes d’attente, on s’attendait à pire. Le douanier est bête comme ses pieds et pose des questions bizarres : comment vous êtes-vous connues et dans quelle circonstance.

On arrive au parc vers 13 h. Deux minutes après être sorties de l’auto, on est en nage : 36 degrés, température ressentie : 45, 75 % d’humidité. On a failli replonger à l’air conditionné! On arrive aux guichets, après 20 minutes de marche entre le stationnement et l’entrée, et on fait la file. Un autre 20 minutes plus tard, c’est notre tour. Le commis n’accepte pas notre billet et nous envoie à un autre comptoir. 10 minutes plus tard : ce comptoir ne veut pas plus notre billet et nous envoie au service à la clientèle. Nous avons enfin droit à notre billet d’entrée… mais il faut retourner à l’arrière de la file qui s’allonge pour entrer dans le parc. La cause de ce délai? Tout le monde doit passer au détecteur de métal avant d’entrer sur le site, et ça peut être long! À partir du moment où on a eu notre billet, ça nous a pris 1h15 avant de pouvoir entrer sur le site. On avait depuis longtemps vidé notre bouteille d’eau et on était au bord du coup de chaleur.

Aussitôt entrées, on se précipite vers le premier manège à l’ombre : un carrousel. Oui, c’est bébé, mais à l’ombre et il tournait vraiment vite. On se dirige ensuite vers LE plus gros manège du parc : le Superman. On a attendu seulement 45 minutes, et chacune de ces minutes valait la peine d’être attendue!

Durée du manège : 2,5 minutes
Hauteur maximale : 208 pieds
Vitesse : 120 km/h

Il ne tourne pas à l’envers, mais ça donne toute une sensation quand même, la première descente est de 220 pieds. Et si vous avez suivi, si la hauteur maximale est de 208 pieds, pour descendre autant, on va sous terre. Malade! En plus, à cause de la vitesse, le wagon décolle des rails et chaque retour aux rails était marqué d’un bruit métallique. J’ai cru mourir! Pour ceux qui connaissent la Ronde, le Superman, c’est le Goliath à puissance deux. On l’a fait deux fois. On a également fait le Mind Eraser et le Batman, des manèges qui pourraient se comparer au Cobra et au Vampire, mais également à puissance deux. On n’a pas eu le temps de faire plus que ça. La chaleur nous tuait et on a souvent dû aller se mettre à l’ombre.

Sur le site du parc, AUCUNE fontaine d’eau. Impossible de remplir une bouteille dans un robinet quelconque. Tout pour nous obliger à acheter à boire. Et avec la chaleur, c’est clair qu’on buvait beaucoup! On a finalement acheté le verre qu’on pouvait remplir à volonté toute la journée.

Après un dernier tour de Superman à 22h (dans le noir, c’est encore plus épeurant, j’en ai encore mal aux mains et aux bras), on est allé à notre chambre d’hôtel. Très bel hôtel d’ailleurs. On s’est précipitée vers la douche. À minuit, on était affamée. On avait partagé un hot dog et une poignée de frites sur le site (à 8 $), alors on avait très faim. Après avoir demandé à la réception s’il y avait un dépanneur proche, elle nous a conseillé le diner qu’il y avait juste en face. On pouvait y manger ce qu’on voulait, 24 h sur 24.

Le diner s’appelait Fifties diner et il portait très bien son nom! On se serait cru dans Grease! Les banquettes, le juke-box, les serveuses, le menu, la musique, tout était à la mode des années 50. Toute la carte était disponible. On s’est donc commandé un gros déjeuner. La nourriture était excellente et ce n’était vraiment pas cher. Si vous passez par Chicopee, près de Springfield au Massachusetts, je vous recommande ce restaurant!

Après notre repas, on est retourné à l’hôtel où on s’est écroulée de fatigue. Réveil à 9 h pour réussir à profiter de notre déjeuner continental inclus avec la chambre. Déjeuner = café, jus, lait et des quarts de brioche… Avant de faire 5h de route, ce n’est pas l’idéal. On est donc retournée au diner où on a déjeuné de nouveau.

Retour vers le Québec un peu plus calme, on est vidée. Le douanier canadien était très sympathique, on a même osé blaguer avec lui.

J’ai passé une très belle fin de semaine, je suis épuisée, mais ça en a valu la peine! Faut juste pas que je pense que ça m’a coûté près de 125 $ pour profiter d’une entrée gratuite qui en valait 30 $...

Démonstration

13 juillet 2008

Je viens d’une famille qui n’est pas très démonstrative, pour ne pas dire pas du tout. Bien sûr, on s’aime, mais on le montre rarement. Quand je reviens de mes stages après quatre mois, j’ai rarement droit à plus que des becs sur les joues rapides et c’est comme si je n’étais jamais partie, ce qui ne m’a jamais dérangée d’ailleurs.

Ça fait en sorte que ce n’est pas naturel pour moi de montrer ouvertement mes sentiments. Je ne suis pas de celle qui donne des becs sur les joues spontanément ou qui enlace ses amis. Je suis plus réservée et j’attends généralement que ce soit l’autre personne qui initie le geste. L’envers de la médaille de ça, c’est que j’ai souvent l’air froide.

Et s’il y a un moment où je ne veux pas avoir l’air froide, c’est bien présentement. Mon cœur me dicte des paroles, des gestes, que ma raison et mon éducation refusent de suivre. J’ai l’impression de me battre contre moi-même en permanence, mais je vais finir par gagner, je crois. Le principal intéressé est au courant, et, en attendant que je puisse faire ressortir totalement ce que j’ai à l’intérieur, j’apprends à recevoir… Ce qui est déjà une amélioration en soi.

Mes Francos

12 juillet 2008

Une des raisons pour lesquelles j’étais contente de faire mon stage à Montréal, c’est le nombre de festivals qui s’y déroule. Je m’étais bien promis d’assister au plus de spectacles gratuits possible. Jusqu’à maintenant, ce n’est pas très réussi, puisque je n’ai assisté qu’à l’hommage à Leonard Cohen lors de l’ouverture du Festival de Jazz. J’ai d’ailleurs été déçue de cet enchaînement de chansons sans liens, mais bon, quand on n’a pas les moyens de s’offrir le vrai Leonard Cohen, on fait avec ce qu’on a!

Le festival Juste pour rire ne m’a pas attirée encore, mais j’irai probablement faire un tour avant la fin.

Mais, le festival dont j’attendais avec la programmation avec le plus d’impatience, c’est les FrancoFolies! Après avoir fait le tour de la programmation extérieure, j’ai ressorti les spectacles que je veux aller voir. C’est un mélange de connus et d’inconnus pour moi. Décidément, j’aime les festivals, mais vais-je réussir à aller voir tout ça, et aussi, à entraîner quelques personnes à me suivre?

24 juillet : Ma première Place des Arts
24 juillet : Marco Calliari
26 juillet : Damien Robitaille
27 juillet : 3 gars su’l sofa
28 juillet : Du Haut des Airs
28 juillet : Michal Rivard Symphonique
28 juillet : Alfa Rococo
29 juillet : David Marin
29 juillet : Le Vent du Nord
31 juillet : Vincent Vallières
1 août : Dumas
2 août : Gregory Charles
3 août : Diane Dufresne

En attendant, j’ai quand même au menu une journée à la Ronde, un souper-théâtre d’été à Saint-Sauveur et un voyage de filles au Massachusetts, et ce, dans les huit prochains jours.

Est-ce que je vais être reposée à la fin de l’été? Non. Est-ce que je m’en fous? Oui.

Bilan d’un mardi

09 juillet 2008

Température dans l’appartement : 36 degrés
Taux d’humidité : 70 %
Heures de sommeil : 0,5
Ventilateur au maximum à deux centimètres de la figure : 1
Nouveau chum : +1

Un mardi mémorable, mais peut-être pas pour toutes ces raisons!

450, Pascale Picard et été de rêve

07 juillet 2008

Je déteste le 450! Non, je ne parle pas des banlieues, mais bien de l’indicatif régional! Chaque jour, au travail, je dois appeler de 30 à 40 municipalités. Pourquoi je déteste le 450? Parce que je ne sais jamais si c’est un interurbain ou pas! Quand je compose le 1, après 6-7 sonneries, la voix automatisée me dit que c’est un appel local, et quand je décide de ne pas le composer, c’est un appel interurbain! Si l’enregistrement embarquait immédiatement, ça serait déjà mieux, mais devoir attendre 7 sonneries pour me faire dire que je dois recommencer, et ce, 10 fois par jour… Grrr!

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Samedi soir, je suis allée au festival du cirque de Vaudreuil-Dorion avec Jenn pour assister au spectacle de Kevin Parent et de Pascale Picard. Kevin Parent, c’était pas mal, même si je ne connaissais que la moitié des chansons, puisque je ne suis pas vraiment sa carrière. Personnellement, c’est Pascale Picard qui m’intéressait le plus, mais j’ai été très déçue. Bien sûr, je ne connaissais que Gate 22, mais je pensais quand même apprécier les autres chansons. Ce n’était que cacophonie, cris et sons suraigus. Je sais qu’ils ont eu des problèmes de sons, mais je ne crois pas que ce soit totalement la faute de la sonorisation… Tant pis, j’ai quand même passé une belle soirée!

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Je ne veux pas que l’été finisse… Mes fins de semaine sont presque toutes occupées jusqu’à la fin de l’été qui se terminera en beauté par une semaine en Gaspésie… Je veux un été éternel…

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Je ne suis pas très bavarde ces temps-ci… Pourtant, j’aurais tellement de choses à dire, mais pas ici, pas maintenant. Je suis heureuse.

Après…

02 juillet 2008

4 jours perdue en forêt
4 jours de bonheur
4 jours de plein air
4 jours de pluie (et parfois de soleil)
4 jours de rapprochements
4 jours à se couvrir de bleus
4 jours à se faire manger par les bibittes
3 nuits sans vraiment dormir

… le retour à la réalité est difficile

Évaluation de stage, épicerie, lavage, nouveau coloc, chaleur, acheter la CAM, rester réveillée, les piqûres qui se mettent à démanger, les coups de soleil qui plument…

Je veux retourner dans le bois!

Comment j’ai appris à parler roumain, non, espagnol

22 juin 2008

Je suis dans un magasin à grande surface et je sors des cabines d’essayage. La dame à l’accueil ne comprend visiblement pas la cliente qui lui pose une question dans un mélange d’anglais et de roumain.

Avec mon anglais brillant (tousse tousse), je traduis la question de la cliente et la réponse de l’employée. La cliente s’en va, après un merci.

Et l’employée de me dire : « Wow, tu comprends et tu parles espagnol ».

Ehhhhh, oki!

Peut-être que la cliente, avec son accent, avait l’air de sonner espagnol, pour une oreille non attentive.

Mais moi! Quand même! Je sais que je n’ai pas un bel accent quand je parle anglais, mais de là à sonner espagnol!

Existentialité

19 juin 2008

Après combien de jours, semaines, de négation finit-on par se croire?

Gloriole à vendre, prix révisé – Rachel Laverdure

18 juin 2008

Bastien Comtois, un jeune agent d’immeubles menant une vie tout ordinaire, trouve un roman écrit par son père décédé et se l’approprie. Le roman publié reçoit tous les honneurs. Au fil des jours, l’imposteur consigne dans son journal la banalité de sa vie, ses souvenirs d’enfance, son amitié avec un vieil accordéoniste, substitut du père, ses ruses et ses mensonges ainsi que son angoisse d’être démasqué. « Serais-je traîné en cour? Ou, à défaut, traîné dans la boue? Toute mon ambition, au fond, se résumait à devenir quelqu’un… Pouvait-on m’en faire reproche? » Un roman sur l’usurpation d’identité, la vie par procuration, le besoin viscéral de gloire et le prix à payer pour enfin devenir soi-même à l’heure où tous les moyens sont bons pour atteindre la notoriété.
J’ai du mal à me faire une idée de ce livre, alors que je viens pourtant à peine de le terminer. Sous forme de journal, c’est plutôt à travers des anecdotes qu’on découvre Bastien. Mais surtout, c’est sa recherche de la reconnaissance à tout prix à travers l’œuvre de son père qui nous occupe. À travers les phrases de l’auteure, on sent la recherche d’un vocabulaire précis, qui nous évite les longues phrases inutiles. Est-ce que c’est une lecture qui va me marquer? Probablement pas, mais j’ai quand même passé un bon moment.

L’accro du shopping attend un bébé – Sophie Kinsella

17 juin 2008

Becky est aux anges! Dans quelques mois, elle donnera naissance au plus adorable, au plusmagnifique, au plus looké des bébés. D'ici là, elle s'évertue à mettre en pratique sa toute nouvelle théorie : le shopping soignerait les nausées matinales. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si notre accro ne s'était pas mise en tête d'être suivie par l'accoucheuse des stars, la sublime Venetia Carter... qui n'est autre que l'ex-petite amie de son mari, Luke! Et qui semble bien décidée à le redevenir... Entre les deux femmes, la guerre est déclarée. La pauvre Becky survivra-t-elle aux humiliations de la vénéneuse Venetia? Quand la situation semble désespérée, notre fashionista a plus d'un tour dans ses sacs!

Curieusement, je pensais que ça prendrait du temps avant que je réussisse à mettre la main dessus à la bibliothèque, mais après seulement une semaine, c’était mon tour de l’avoir. Probablement aussi parce que ce genre de livre se lit rapidement. Sans être déçue, je commence à sentir que l’auteure a fait le tour du jardin avec Becky. Bien sûr, on a droit à quelques situations drôles, mais ça sent de plus en plus le réchauffé. Bon, je ne me suis quand même pas ennuyée, la preuve, je l’ai terminé en moins d’une journée. J’espère seulement que c’est la fin de la série et que l’auteure changera de sauce, à la place de l’étirer pour une sixième fois.

P.-S. I love you – Cecelia Ahern

12 juin 2008

Quand on trouve l'âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie. À trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une « liste » de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d'amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d'être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est : belle et triste à la fois.

J’avais trouvé le film bien, mais sans plus. Surtout en grande partie à cause d’Hilary Swank qui ne collait pas du tout, à mon avis, à un rôle de fille en peine d’amour perpétuelle. Par contre, j’ai dévoré le livre. On est face à deux histoires complètement différentes. On voit que beaucoup de libertés ont été prises lorsque le film a été créé. On s’attache beaucoup plus facilement et rapidement à Holly. On sourit, on rit, on est triste avec elle. Le livre se lit d’un trait, sans arrêt. La fin est tout de même imprévisible, dans la mesure que peut l’être la fin d’un roman de ce genre. Ceux, celles, je devrais dire, qui ont aimé le film, devrait adorer le livre, tout comme celles qui ont l’habitude d’aimer ce genre d’histoire, mais que le film a laissées froides.

Samantha, bonne à rien faire – Sophie Kinsella

11 juin 2008

Pas de soirées, pas de week-ends, pas de vacances, pas d'amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son boulot d'avocate d'affaires, et pour l'importante promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas! Elle commet une grosse boulette. En une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend le premier train pour la campagne et, sur un malentendu, se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques. Micro-ondes, fer à repasser, aspirateur, Samantha va découvrir un monde inconnu peuplé d'objets étranges. Et comprendre qu'on peut avoir 168 de Q.I. et ne pas savoir mettre en route une machine à laver. Mais, surtout, Samantha va réaliser, entre deux tournées de lessive, que le bonheur est peut-être dans le pré...

Je crois que c’est mon préféré de Sophie Kinsella jusqu’à maintenant. À mes yeux, ça bat même Becky, bien que les aventures de celle-ci soient très drôles aussi. C’est peut-être parce que je me sens plus près de la fille qui travaille trop et qui oublie de vivre, comme Samantha, que de celle qui dépense sans compter en espérant que les comptes vont se payer seuls, mais je me suis attachée beaucoup plus rapidement à Samantha. Les sections du livre où elle apprend le métier de bonne sont vraiment très drôles et on peut facilement se l’imaginer. Bon, comme tous les livres du genre, on voit venir la fin dès le début, mais ça fait partie du plaisir. Je me sens dans une période de lectures plus légères. D’ailleurs, j’ai dû abandonner la lecture de Les bourgeois de Minerve, parce que j’étais incapable d’embarquer dans l’histoire et de suivre tous les récits parallèles. Je vais sans doute réessayer plus tard, parce que l’histoire m’intéressait.

La colère des calmes

10 juin 2008

Je me fâche rarement, pour ne pas dire jamais. Ça en prend beaucoup pour me faire sortir de mes gonds, j’ai des réserves infinies, ou presque, de patience. Si bien que je passe souvent pour la fille tranquille, qui dit rarement un mot plus haut que l’autre et qui, apparemment, n’a pas d’opinion. Parce que c’est bien connu, si tu ne cries pas ta position ou ton avis, c’est que tu n’en as pas.

La fatigue et une insolation aidant, quelqu’un est arrivé au bout de ma patience en fin de semaine. Rien de bien grave, je n’ai pas fait de crise, seulement levé le ton un peu, et je le regrette déjà. Mais ce qui me trouble le plus, c’est qu’on m’a fait sentir que je n’avais pas le droit d’être en colère. Pas parce que la raison ne le justifiait pas, mais parce que personne ne m’avait déjà vue ainsi et, déstabilisés, ils n’acceptaient pas que je puisse moi aussi ressentir de la frustration… Pourtant, je suis humaine! C’est juste que je ne vois pas l’intérêt de partir en guerre pour des broutilles…

Le savoir?

09 juin 2008

Il y a quelque chose qui me reste en tête depuis la mort d’Yves Saint Laurent. Je n’ai aucun intérêt pour la mode, alors ce n’est pas ses créations qui m’intéressent. Selon cet article, monsieur Saint Laurent n’a jamais su qu’il était malade et qu’il allait mourir incessamment. Ses proches le savaient depuis un an, mais avaient décidé de ne pas lui dire, pensant qu’il n’était pas assez fort pour connaître la vérité. C’est là que ça m’embête. Dans cette situation, est-ce que j’aimerais le savoir ou pas?

Je veux dire, je pourrais mourir demain de façon imprévisible, sans possibilité de prévoir, je ne pourrais donc pas modifier ma vie en conséquence. Par contre, dans le cas d’une maladie comme ça, savoir qu’il me reste 6 mois à vivre pourrait m’amener à modifier mon existence, peut-être, ou à vouloir finir toutes ces choses que l’on remet à plus tard, pour pouvoir partir en paix.

D’un autre côté, si je vis déjà la vie que je veux vivre, que je fais les choix que je souhaite faire et que je suis en paix avec mon entourage, ne vaut-il pas mieux ne pas savoir que la fin est bientôt et continuer à vivre heureux, sans appréhensions?

Sincèrement, si je devais choisir entre savoir, ou pas, je ne saurais quoi répondre…

Ciné, ciné

08 juin 2008

Dimanche dernier, je suis allée voir deux films à la fois semblables et différents. Oui, deux films la même journée, ça c’est moi quand j’essaie de ne pas penser et d’oublier ma vie en me plongeant dans celle des autres.

Then She Found Me

Le récit de l'enseignante April Epner (Hunt) et son parcours inattendu vers l'épanouissement personnel. Après s'être séparée de son mari (Matthew Broderick) et à la suite du décès de sa mère adoptive, April est jointe par Bernice Graves (Bette Midler), une animatrice d'émission-débat locale qui prétend être sa mère naturelle. Tandis que Bernice tente de devenir la mère qu'elle n'a jamais pu être, April ne semble trouver réconfort que dans les bras du père (Colin Firth) d'un de ses élèves, pour réaliser ensuite que les questions sur le mystère de l'existence ne peuvent être résolues par une simple révélation.

Bon, je l’avoue, je suis tout d’abord allée voir ce film pour Colin Firth, puisque je vais voir tous ses films. (Même The Last Legion, que j’étais certaine de détester, mais que j’ai finalement bien aimé.) Aussi, j’aime bien Helen Hunt comme actrice, bien qu’on ne la voie pas souvent ces derniers temps. Dès les premières images, on voit que ce n’est pas un film à gros budget comme on a l’habitude d’en voir, mais je crois que ça ajoute au charme du film. Ce sont les dialogues et les gestes qui parlent, plutôt que la technique. Bette Midler est une vraie découverte pour moi, chaque scène avec elle était un vrai régal. L’histoire est un peu prévisible et a une morale plutôt définie, mais on se surprend à s’attacher rapidement aux personnages. J’ai passé un très bon moment.

Baby Mama

Kate Holbrook est une brillante femme d'affaires célibataire dont la carrière passe avant la vie personnelle. À 37 ans, elle décide d'avoir un enfant, mais son plan prend du plomb dans l'aile lorsqu'elle apprend qu'elle n'a qu'une chance sur un million de tomber enceinte. Qu'à cela ne tienne, elle engage une jeune travailleuse du sud de Philadelphie, Angie Ostrowiski, pour porter son enfant. Quoi de plus simple.

Dès qu'elle apprend de la froide directrice du centre de mères porteuses qu'Angie est enceinte, Kate entre en mode maternité. Elle se met alors à lire des bouquins sur les soins des enfants, à rendre son appartement sans danger pour les bébés et à chercher les meilleurs établissements préscolaires. La stratégie super organisée de notre femme d'affaires bascule du tout au tout lorsque la mère porteuse se présente chez elle en lui annonçant qu'elle est sans domicile.

Kate, cette force de la nature que rien n'arrête, se heurte alors à un mur, lorsqu'elle tente de faire de l'émotive Angie, la femme enceinte parfaite. Dans un affrontement cocasse, elles devront défendre leurs visions de la maternité pour préparer l'arrivée du bébé. Au milieu des tiraillements, elles découvriront deux genres de famille: celle dans laquelle on naît et celle qu'on crée.

Ce film m’a un peu déçue, même si j’ai passé un bon moment. Pendant tout le film, on enligne les clichés sur les hauts et les bas d’une femme enceinte, les cours prénataux, les nausées, les différences entre deux femmes de niveaux sociaux distincts, etc. Pourtant, la visible complicité entre les deux protagonistes principaux fait oublier ces petits détails. Bon, on voit venir la fin comme un gros train de marchandises, mais avec une histoire comme ça, ça n’aurait pu finir autrement.

Bientôt à l'affiche...

Probables prochaines sorties cinés : XXY, 99 F, Angel, Wall-E, Wanted et Mamma Mia! (une comédie musicale ET Colin Firth, quoi demander de plus!)