Kitsch, quétaine… et alors?

31 juillet 2008

Je suis allée voir Mamma Mia! avec Jenn la semaine passée. On était arrivée trente minutes à l’avance et il n’y avait déjà plus de places. On a donc regardé Voyage au centre de la Terre en attendant la prochaine représentation. Soi dit en passant, c’est plutôt ordinaire comme film, et sans le 3D, ça n’a vraiment aucun intérêt. Bref, j’avais hâte de voir la nouvelle comédie musicale rose bonbon de l’heure.

Je dois avouer, j’adore les comédies musicales, autant sur scène qu’au cinéma. Je suis allée voir Moulin Rouge trois fois au cinéma en une semaine à sa sortie… Juste pour voir El Tango de Roxane, j’y serais retournée encore. Bref, j’étais déjà vendue d’avance à Mamma Mia!

Eh bien, je n’ai pas été déçue! Bien sûr, c’est un film de filles, c’est kitsch à l’os, quétaine à mort et il y a de grandes parties risibles tellement c’est ridicule… mais c’est le but! Juste pour voir Meryl Streep sauter sur un lit en chantant Dancing Queen ou pour entendre mon acteur fétiche, Colin Firth, pousser la chansonnette, ça valait la peine. On ne se le cachera pas, tout le monde connaît les grands succès d’ABBA et c’est rassurant. J’ai particulièrement aimé l’interprétation de The Winner Takes it All par Meryl Streep, très touchant.

J’ai tellement apprécié, que je vais probablement le revoir avec Dobby (gnagna, voilà que tout le monde va savoir que tu es aussi quétaine que moi :p), en version originale cette fois… pour mieux apprécier l’accent british de M. Darcy. ;)

J’apprends l’ennui

22 juillet 2008

J’ai toujours été indépendante. Quand je suis loin de ma famille ou de mes amis pour une longue période, oui, je pense à eux, mais je ne m’ennuie pas. Je profite du moment présent et c’est toujours avec beaucoup de bonheur que je les retrouve ensuite.

Mais là, tout change. Je m’ennuie en permanence. Ça ne fait que cinq minutes qu’on s’est quitté, et il me manque déjà. Pas un ennui qui rend malade, qui m’empêche de vivre, qui me rend triste, mais juste un ennui d’anticipation et de hâte à la prochaine fois. Un ennui à compter les heures avant cette prochaine fois.

Dire qu’en septembre, ça ne se comptera plus en heures, mais en jours ou semaines… Et pour finir sur une note quétaine ;), admettons que je pense beaucoup à cette citation du poète Robert Bussy Rabutin ces temps-ci : « L’absence est à l’amour, ce qu’est au feu le vent; il éteint le petit, il rallume le grand ».

Virée aux États-Unis

21 juillet 2008

Avec notre laissez-passer de la Ronde, Jenn et moi avions une entrée gratuite dans n’importe quel parc Six Flags d’Amérique du Nord. Il n’en fallait pas plus pour que Jenn se mette en tête qu’on allait utiliser cette entrée gratuite, coûte que coûte. Après quelques recherches, on a trouvé le parc le plus près : Six Flags New England, Agawam, Massachusetts. Quelque 5h15 de route.

Samedi matin, on part à 5h30. En route vers Agawam! Musique à tue-tête et « égosillements » ont marqué le chemin jusqu’aux douanes américaines. Seulement 45 minutes d’attente, on s’attendait à pire. Le douanier est bête comme ses pieds et pose des questions bizarres : comment vous êtes-vous connues et dans quelle circonstance.

On arrive au parc vers 13 h. Deux minutes après être sorties de l’auto, on est en nage : 36 degrés, température ressentie : 45, 75 % d’humidité. On a failli replonger à l’air conditionné! On arrive aux guichets, après 20 minutes de marche entre le stationnement et l’entrée, et on fait la file. Un autre 20 minutes plus tard, c’est notre tour. Le commis n’accepte pas notre billet et nous envoie à un autre comptoir. 10 minutes plus tard : ce comptoir ne veut pas plus notre billet et nous envoie au service à la clientèle. Nous avons enfin droit à notre billet d’entrée… mais il faut retourner à l’arrière de la file qui s’allonge pour entrer dans le parc. La cause de ce délai? Tout le monde doit passer au détecteur de métal avant d’entrer sur le site, et ça peut être long! À partir du moment où on a eu notre billet, ça nous a pris 1h15 avant de pouvoir entrer sur le site. On avait depuis longtemps vidé notre bouteille d’eau et on était au bord du coup de chaleur.

Aussitôt entrées, on se précipite vers le premier manège à l’ombre : un carrousel. Oui, c’est bébé, mais à l’ombre et il tournait vraiment vite. On se dirige ensuite vers LE plus gros manège du parc : le Superman. On a attendu seulement 45 minutes, et chacune de ces minutes valait la peine d’être attendue!

Durée du manège : 2,5 minutes
Hauteur maximale : 208 pieds
Vitesse : 120 km/h

Il ne tourne pas à l’envers, mais ça donne toute une sensation quand même, la première descente est de 220 pieds. Et si vous avez suivi, si la hauteur maximale est de 208 pieds, pour descendre autant, on va sous terre. Malade! En plus, à cause de la vitesse, le wagon décolle des rails et chaque retour aux rails était marqué d’un bruit métallique. J’ai cru mourir! Pour ceux qui connaissent la Ronde, le Superman, c’est le Goliath à puissance deux. On l’a fait deux fois. On a également fait le Mind Eraser et le Batman, des manèges qui pourraient se comparer au Cobra et au Vampire, mais également à puissance deux. On n’a pas eu le temps de faire plus que ça. La chaleur nous tuait et on a souvent dû aller se mettre à l’ombre.

Sur le site du parc, AUCUNE fontaine d’eau. Impossible de remplir une bouteille dans un robinet quelconque. Tout pour nous obliger à acheter à boire. Et avec la chaleur, c’est clair qu’on buvait beaucoup! On a finalement acheté le verre qu’on pouvait remplir à volonté toute la journée.

Après un dernier tour de Superman à 22h (dans le noir, c’est encore plus épeurant, j’en ai encore mal aux mains et aux bras), on est allé à notre chambre d’hôtel. Très bel hôtel d’ailleurs. On s’est précipitée vers la douche. À minuit, on était affamée. On avait partagé un hot dog et une poignée de frites sur le site (à 8 $), alors on avait très faim. Après avoir demandé à la réception s’il y avait un dépanneur proche, elle nous a conseillé le diner qu’il y avait juste en face. On pouvait y manger ce qu’on voulait, 24 h sur 24.

Le diner s’appelait Fifties diner et il portait très bien son nom! On se serait cru dans Grease! Les banquettes, le juke-box, les serveuses, le menu, la musique, tout était à la mode des années 50. Toute la carte était disponible. On s’est donc commandé un gros déjeuner. La nourriture était excellente et ce n’était vraiment pas cher. Si vous passez par Chicopee, près de Springfield au Massachusetts, je vous recommande ce restaurant!

Après notre repas, on est retourné à l’hôtel où on s’est écroulée de fatigue. Réveil à 9 h pour réussir à profiter de notre déjeuner continental inclus avec la chambre. Déjeuner = café, jus, lait et des quarts de brioche… Avant de faire 5h de route, ce n’est pas l’idéal. On est donc retournée au diner où on a déjeuné de nouveau.

Retour vers le Québec un peu plus calme, on est vidée. Le douanier canadien était très sympathique, on a même osé blaguer avec lui.

J’ai passé une très belle fin de semaine, je suis épuisée, mais ça en a valu la peine! Faut juste pas que je pense que ça m’a coûté près de 125 $ pour profiter d’une entrée gratuite qui en valait 30 $...

Démonstration

13 juillet 2008

Je viens d’une famille qui n’est pas très démonstrative, pour ne pas dire pas du tout. Bien sûr, on s’aime, mais on le montre rarement. Quand je reviens de mes stages après quatre mois, j’ai rarement droit à plus que des becs sur les joues rapides et c’est comme si je n’étais jamais partie, ce qui ne m’a jamais dérangée d’ailleurs.

Ça fait en sorte que ce n’est pas naturel pour moi de montrer ouvertement mes sentiments. Je ne suis pas de celle qui donne des becs sur les joues spontanément ou qui enlace ses amis. Je suis plus réservée et j’attends généralement que ce soit l’autre personne qui initie le geste. L’envers de la médaille de ça, c’est que j’ai souvent l’air froide.

Et s’il y a un moment où je ne veux pas avoir l’air froide, c’est bien présentement. Mon cœur me dicte des paroles, des gestes, que ma raison et mon éducation refusent de suivre. J’ai l’impression de me battre contre moi-même en permanence, mais je vais finir par gagner, je crois. Le principal intéressé est au courant, et, en attendant que je puisse faire ressortir totalement ce que j’ai à l’intérieur, j’apprends à recevoir… Ce qui est déjà une amélioration en soi.

Mes Francos

12 juillet 2008

Une des raisons pour lesquelles j’étais contente de faire mon stage à Montréal, c’est le nombre de festivals qui s’y déroule. Je m’étais bien promis d’assister au plus de spectacles gratuits possible. Jusqu’à maintenant, ce n’est pas très réussi, puisque je n’ai assisté qu’à l’hommage à Leonard Cohen lors de l’ouverture du Festival de Jazz. J’ai d’ailleurs été déçue de cet enchaînement de chansons sans liens, mais bon, quand on n’a pas les moyens de s’offrir le vrai Leonard Cohen, on fait avec ce qu’on a!

Le festival Juste pour rire ne m’a pas attirée encore, mais j’irai probablement faire un tour avant la fin.

Mais, le festival dont j’attendais avec la programmation avec le plus d’impatience, c’est les FrancoFolies! Après avoir fait le tour de la programmation extérieure, j’ai ressorti les spectacles que je veux aller voir. C’est un mélange de connus et d’inconnus pour moi. Décidément, j’aime les festivals, mais vais-je réussir à aller voir tout ça, et aussi, à entraîner quelques personnes à me suivre?

24 juillet : Ma première Place des Arts
24 juillet : Marco Calliari
26 juillet : Damien Robitaille
27 juillet : 3 gars su’l sofa
28 juillet : Du Haut des Airs
28 juillet : Michal Rivard Symphonique
28 juillet : Alfa Rococo
29 juillet : David Marin
29 juillet : Le Vent du Nord
31 juillet : Vincent Vallières
1 août : Dumas
2 août : Gregory Charles
3 août : Diane Dufresne

En attendant, j’ai quand même au menu une journée à la Ronde, un souper-théâtre d’été à Saint-Sauveur et un voyage de filles au Massachusetts, et ce, dans les huit prochains jours.

Est-ce que je vais être reposée à la fin de l’été? Non. Est-ce que je m’en fous? Oui.

Bilan d’un mardi

09 juillet 2008

Température dans l’appartement : 36 degrés
Taux d’humidité : 70 %
Heures de sommeil : 0,5
Ventilateur au maximum à deux centimètres de la figure : 1
Nouveau chum : +1

Un mardi mémorable, mais peut-être pas pour toutes ces raisons!

450, Pascale Picard et été de rêve

07 juillet 2008

Je déteste le 450! Non, je ne parle pas des banlieues, mais bien de l’indicatif régional! Chaque jour, au travail, je dois appeler de 30 à 40 municipalités. Pourquoi je déteste le 450? Parce que je ne sais jamais si c’est un interurbain ou pas! Quand je compose le 1, après 6-7 sonneries, la voix automatisée me dit que c’est un appel local, et quand je décide de ne pas le composer, c’est un appel interurbain! Si l’enregistrement embarquait immédiatement, ça serait déjà mieux, mais devoir attendre 7 sonneries pour me faire dire que je dois recommencer, et ce, 10 fois par jour… Grrr!

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Samedi soir, je suis allée au festival du cirque de Vaudreuil-Dorion avec Jenn pour assister au spectacle de Kevin Parent et de Pascale Picard. Kevin Parent, c’était pas mal, même si je ne connaissais que la moitié des chansons, puisque je ne suis pas vraiment sa carrière. Personnellement, c’est Pascale Picard qui m’intéressait le plus, mais j’ai été très déçue. Bien sûr, je ne connaissais que Gate 22, mais je pensais quand même apprécier les autres chansons. Ce n’était que cacophonie, cris et sons suraigus. Je sais qu’ils ont eu des problèmes de sons, mais je ne crois pas que ce soit totalement la faute de la sonorisation… Tant pis, j’ai quand même passé une belle soirée!

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Je ne veux pas que l’été finisse… Mes fins de semaine sont presque toutes occupées jusqu’à la fin de l’été qui se terminera en beauté par une semaine en Gaspésie… Je veux un été éternel…

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Je ne suis pas très bavarde ces temps-ci… Pourtant, j’aurais tellement de choses à dire, mais pas ici, pas maintenant. Je suis heureuse.

Après…

02 juillet 2008

4 jours perdue en forêt
4 jours de bonheur
4 jours de plein air
4 jours de pluie (et parfois de soleil)
4 jours de rapprochements
4 jours à se couvrir de bleus
4 jours à se faire manger par les bibittes
3 nuits sans vraiment dormir

… le retour à la réalité est difficile

Évaluation de stage, épicerie, lavage, nouveau coloc, chaleur, acheter la CAM, rester réveillée, les piqûres qui se mettent à démanger, les coups de soleil qui plument…

Je veux retourner dans le bois!