Comment j’ai appris à parler roumain, non, espagnol

22 juin 2008

Je suis dans un magasin à grande surface et je sors des cabines d’essayage. La dame à l’accueil ne comprend visiblement pas la cliente qui lui pose une question dans un mélange d’anglais et de roumain.

Avec mon anglais brillant (tousse tousse), je traduis la question de la cliente et la réponse de l’employée. La cliente s’en va, après un merci.

Et l’employée de me dire : « Wow, tu comprends et tu parles espagnol ».

Ehhhhh, oki!

Peut-être que la cliente, avec son accent, avait l’air de sonner espagnol, pour une oreille non attentive.

Mais moi! Quand même! Je sais que je n’ai pas un bel accent quand je parle anglais, mais de là à sonner espagnol!

Existentialité

19 juin 2008

Après combien de jours, semaines, de négation finit-on par se croire?

Gloriole à vendre, prix révisé – Rachel Laverdure

18 juin 2008

Bastien Comtois, un jeune agent d’immeubles menant une vie tout ordinaire, trouve un roman écrit par son père décédé et se l’approprie. Le roman publié reçoit tous les honneurs. Au fil des jours, l’imposteur consigne dans son journal la banalité de sa vie, ses souvenirs d’enfance, son amitié avec un vieil accordéoniste, substitut du père, ses ruses et ses mensonges ainsi que son angoisse d’être démasqué. « Serais-je traîné en cour? Ou, à défaut, traîné dans la boue? Toute mon ambition, au fond, se résumait à devenir quelqu’un… Pouvait-on m’en faire reproche? » Un roman sur l’usurpation d’identité, la vie par procuration, le besoin viscéral de gloire et le prix à payer pour enfin devenir soi-même à l’heure où tous les moyens sont bons pour atteindre la notoriété.
J’ai du mal à me faire une idée de ce livre, alors que je viens pourtant à peine de le terminer. Sous forme de journal, c’est plutôt à travers des anecdotes qu’on découvre Bastien. Mais surtout, c’est sa recherche de la reconnaissance à tout prix à travers l’œuvre de son père qui nous occupe. À travers les phrases de l’auteure, on sent la recherche d’un vocabulaire précis, qui nous évite les longues phrases inutiles. Est-ce que c’est une lecture qui va me marquer? Probablement pas, mais j’ai quand même passé un bon moment.

L’accro du shopping attend un bébé – Sophie Kinsella

17 juin 2008

Becky est aux anges! Dans quelques mois, elle donnera naissance au plus adorable, au plusmagnifique, au plus looké des bébés. D'ici là, elle s'évertue à mettre en pratique sa toute nouvelle théorie : le shopping soignerait les nausées matinales. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si notre accro ne s'était pas mise en tête d'être suivie par l'accoucheuse des stars, la sublime Venetia Carter... qui n'est autre que l'ex-petite amie de son mari, Luke! Et qui semble bien décidée à le redevenir... Entre les deux femmes, la guerre est déclarée. La pauvre Becky survivra-t-elle aux humiliations de la vénéneuse Venetia? Quand la situation semble désespérée, notre fashionista a plus d'un tour dans ses sacs!

Curieusement, je pensais que ça prendrait du temps avant que je réussisse à mettre la main dessus à la bibliothèque, mais après seulement une semaine, c’était mon tour de l’avoir. Probablement aussi parce que ce genre de livre se lit rapidement. Sans être déçue, je commence à sentir que l’auteure a fait le tour du jardin avec Becky. Bien sûr, on a droit à quelques situations drôles, mais ça sent de plus en plus le réchauffé. Bon, je ne me suis quand même pas ennuyée, la preuve, je l’ai terminé en moins d’une journée. J’espère seulement que c’est la fin de la série et que l’auteure changera de sauce, à la place de l’étirer pour une sixième fois.

P.-S. I love you – Cecelia Ahern

12 juin 2008

Quand on trouve l'âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie. À trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une « liste » de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d'amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d'être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est : belle et triste à la fois.

J’avais trouvé le film bien, mais sans plus. Surtout en grande partie à cause d’Hilary Swank qui ne collait pas du tout, à mon avis, à un rôle de fille en peine d’amour perpétuelle. Par contre, j’ai dévoré le livre. On est face à deux histoires complètement différentes. On voit que beaucoup de libertés ont été prises lorsque le film a été créé. On s’attache beaucoup plus facilement et rapidement à Holly. On sourit, on rit, on est triste avec elle. Le livre se lit d’un trait, sans arrêt. La fin est tout de même imprévisible, dans la mesure que peut l’être la fin d’un roman de ce genre. Ceux, celles, je devrais dire, qui ont aimé le film, devrait adorer le livre, tout comme celles qui ont l’habitude d’aimer ce genre d’histoire, mais que le film a laissées froides.

Samantha, bonne à rien faire – Sophie Kinsella

11 juin 2008

Pas de soirées, pas de week-ends, pas de vacances, pas d'amoureux : Samantha, la trentaine, ne vit que pour son boulot d'avocate d'affaires, et pour l'importante promotion dont elle devrait bientôt bénéficier. Hélas! Elle commet une grosse boulette. En une journée, elle fait perdre à son meilleur client plus de cinquante millions de livres. Désespérée, elle prend le premier train pour la campagne et, sur un malentendu, se fait embaucher comme gouvernante chez un couple de charmants excentriques. Micro-ondes, fer à repasser, aspirateur, Samantha va découvrir un monde inconnu peuplé d'objets étranges. Et comprendre qu'on peut avoir 168 de Q.I. et ne pas savoir mettre en route une machine à laver. Mais, surtout, Samantha va réaliser, entre deux tournées de lessive, que le bonheur est peut-être dans le pré...

Je crois que c’est mon préféré de Sophie Kinsella jusqu’à maintenant. À mes yeux, ça bat même Becky, bien que les aventures de celle-ci soient très drôles aussi. C’est peut-être parce que je me sens plus près de la fille qui travaille trop et qui oublie de vivre, comme Samantha, que de celle qui dépense sans compter en espérant que les comptes vont se payer seuls, mais je me suis attachée beaucoup plus rapidement à Samantha. Les sections du livre où elle apprend le métier de bonne sont vraiment très drôles et on peut facilement se l’imaginer. Bon, comme tous les livres du genre, on voit venir la fin dès le début, mais ça fait partie du plaisir. Je me sens dans une période de lectures plus légères. D’ailleurs, j’ai dû abandonner la lecture de Les bourgeois de Minerve, parce que j’étais incapable d’embarquer dans l’histoire et de suivre tous les récits parallèles. Je vais sans doute réessayer plus tard, parce que l’histoire m’intéressait.

La colère des calmes

10 juin 2008

Je me fâche rarement, pour ne pas dire jamais. Ça en prend beaucoup pour me faire sortir de mes gonds, j’ai des réserves infinies, ou presque, de patience. Si bien que je passe souvent pour la fille tranquille, qui dit rarement un mot plus haut que l’autre et qui, apparemment, n’a pas d’opinion. Parce que c’est bien connu, si tu ne cries pas ta position ou ton avis, c’est que tu n’en as pas.

La fatigue et une insolation aidant, quelqu’un est arrivé au bout de ma patience en fin de semaine. Rien de bien grave, je n’ai pas fait de crise, seulement levé le ton un peu, et je le regrette déjà. Mais ce qui me trouble le plus, c’est qu’on m’a fait sentir que je n’avais pas le droit d’être en colère. Pas parce que la raison ne le justifiait pas, mais parce que personne ne m’avait déjà vue ainsi et, déstabilisés, ils n’acceptaient pas que je puisse moi aussi ressentir de la frustration… Pourtant, je suis humaine! C’est juste que je ne vois pas l’intérêt de partir en guerre pour des broutilles…

Le savoir?

09 juin 2008

Il y a quelque chose qui me reste en tête depuis la mort d’Yves Saint Laurent. Je n’ai aucun intérêt pour la mode, alors ce n’est pas ses créations qui m’intéressent. Selon cet article, monsieur Saint Laurent n’a jamais su qu’il était malade et qu’il allait mourir incessamment. Ses proches le savaient depuis un an, mais avaient décidé de ne pas lui dire, pensant qu’il n’était pas assez fort pour connaître la vérité. C’est là que ça m’embête. Dans cette situation, est-ce que j’aimerais le savoir ou pas?

Je veux dire, je pourrais mourir demain de façon imprévisible, sans possibilité de prévoir, je ne pourrais donc pas modifier ma vie en conséquence. Par contre, dans le cas d’une maladie comme ça, savoir qu’il me reste 6 mois à vivre pourrait m’amener à modifier mon existence, peut-être, ou à vouloir finir toutes ces choses que l’on remet à plus tard, pour pouvoir partir en paix.

D’un autre côté, si je vis déjà la vie que je veux vivre, que je fais les choix que je souhaite faire et que je suis en paix avec mon entourage, ne vaut-il pas mieux ne pas savoir que la fin est bientôt et continuer à vivre heureux, sans appréhensions?

Sincèrement, si je devais choisir entre savoir, ou pas, je ne saurais quoi répondre…

Ciné, ciné

08 juin 2008

Dimanche dernier, je suis allée voir deux films à la fois semblables et différents. Oui, deux films la même journée, ça c’est moi quand j’essaie de ne pas penser et d’oublier ma vie en me plongeant dans celle des autres.

Then She Found Me

Le récit de l'enseignante April Epner (Hunt) et son parcours inattendu vers l'épanouissement personnel. Après s'être séparée de son mari (Matthew Broderick) et à la suite du décès de sa mère adoptive, April est jointe par Bernice Graves (Bette Midler), une animatrice d'émission-débat locale qui prétend être sa mère naturelle. Tandis que Bernice tente de devenir la mère qu'elle n'a jamais pu être, April ne semble trouver réconfort que dans les bras du père (Colin Firth) d'un de ses élèves, pour réaliser ensuite que les questions sur le mystère de l'existence ne peuvent être résolues par une simple révélation.

Bon, je l’avoue, je suis tout d’abord allée voir ce film pour Colin Firth, puisque je vais voir tous ses films. (Même The Last Legion, que j’étais certaine de détester, mais que j’ai finalement bien aimé.) Aussi, j’aime bien Helen Hunt comme actrice, bien qu’on ne la voie pas souvent ces derniers temps. Dès les premières images, on voit que ce n’est pas un film à gros budget comme on a l’habitude d’en voir, mais je crois que ça ajoute au charme du film. Ce sont les dialogues et les gestes qui parlent, plutôt que la technique. Bette Midler est une vraie découverte pour moi, chaque scène avec elle était un vrai régal. L’histoire est un peu prévisible et a une morale plutôt définie, mais on se surprend à s’attacher rapidement aux personnages. J’ai passé un très bon moment.

Baby Mama

Kate Holbrook est une brillante femme d'affaires célibataire dont la carrière passe avant la vie personnelle. À 37 ans, elle décide d'avoir un enfant, mais son plan prend du plomb dans l'aile lorsqu'elle apprend qu'elle n'a qu'une chance sur un million de tomber enceinte. Qu'à cela ne tienne, elle engage une jeune travailleuse du sud de Philadelphie, Angie Ostrowiski, pour porter son enfant. Quoi de plus simple.

Dès qu'elle apprend de la froide directrice du centre de mères porteuses qu'Angie est enceinte, Kate entre en mode maternité. Elle se met alors à lire des bouquins sur les soins des enfants, à rendre son appartement sans danger pour les bébés et à chercher les meilleurs établissements préscolaires. La stratégie super organisée de notre femme d'affaires bascule du tout au tout lorsque la mère porteuse se présente chez elle en lui annonçant qu'elle est sans domicile.

Kate, cette force de la nature que rien n'arrête, se heurte alors à un mur, lorsqu'elle tente de faire de l'émotive Angie, la femme enceinte parfaite. Dans un affrontement cocasse, elles devront défendre leurs visions de la maternité pour préparer l'arrivée du bébé. Au milieu des tiraillements, elles découvriront deux genres de famille: celle dans laquelle on naît et celle qu'on crée.

Ce film m’a un peu déçue, même si j’ai passé un bon moment. Pendant tout le film, on enligne les clichés sur les hauts et les bas d’une femme enceinte, les cours prénataux, les nausées, les différences entre deux femmes de niveaux sociaux distincts, etc. Pourtant, la visible complicité entre les deux protagonistes principaux fait oublier ces petits détails. Bon, on voit venir la fin comme un gros train de marchandises, mais avec une histoire comme ça, ça n’aurait pu finir autrement.

Bientôt à l'affiche...

Probables prochaines sorties cinés : XXY, 99 F, Angel, Wall-E, Wanted et Mamma Mia! (une comédie musicale ET Colin Firth, quoi demander de plus!)

Le pouvoir des mots

Pourquoi redire ce qui est déjà si bien écrit par quelqu'un d'autre? Un texte très sensé...

Obsession

07 juin 2008

À partir de quand peut-on considérer qu’on exagère?

Nom de la chanson : Elgar / Something inside
Artiste : Jonathan Rhys Meyers
Album : August Rush
Date d’entrée sur iTunes : Il y a deux semaines
Compteur : 113 (ouch!) écoutes

1 an 1/2 plus tard

06 juin 2008

Il y a plus d'un an, je faisais un questionnaire. J'ai décidé de le reprendre pour voir si je pouvais signaler plus de choses.

Avez-vous déjà... (bleu = fait au 15 février 2007, rouge=fait depuis)

01. Payé votre tournée dans un bar
02. Nagé avec des dauphins dans l'océan
03. Escaladé une montagne (ben, le mont Orford, c'est pas une GROSSE montagne, mais s'en est une quand même!)
04. Conduit une Ferrari
05. Visité les Grandes Pyramides
06. Porté une tarentule (c'est ça quand on a une soeur qui étudie en santé animale et qui aime les animaux hors de l'ordinaire... et surtout les tarentules qui se sauvent de leur aquarium)
07. Pris un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies
08. Dit « Je t'aime » en le pensant vraiment (quand je le dis à ma famille ou à mes amis, je le pense toujours)
09. Pris un arbre dans vos bras (oui, quand j'étais dans les scouts)
10. Sauté à l'élastique
11. Visité Paris (Charles de Gaule, ça compte?)
12. Regardé un orage sur la mer (OUIIII! C'est tellement hot! Sur la méditerranée!)
13. Resté éveillée toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Vu une aurore boréale
15. Allé dans un grand événement sportif
16. Monté les marches de l’Oratoire Saint Joseph
17. Fait pousser et mangé vos propres légumes
18. Touché un iceberg
19. Dormi sous les étoiles (encore avec les scouts)
20. Changé la couche d'un bébé
21. Fait un voyage en montgolfière
22. Vu des étoiles filantes
23. Été saoule avec du champagne (étant donné que je ne supporte pas l'alcool, ça ne me prend qu'une gorgée pour être saoule...)
24. Donné plus que vous en pouviez à une oeuvre caritative
25. Observé la nuit avec un télescope
26. Participé à un record du monde (de très loin, en donnant de l'argent pour que quelqu'un d'autre réussisse... je sais même pas s'il a réussi!)
27. Fait une bataille avec de la nourriture
28. Parié sur le cheval gagnant
29. Demandé votre chemin à un étranger (dans 2 langues!)
30. Fait une bataille de boules de neige
31. Crié aussi fort que vous pouviez
32. Porté un agneau
33. Vu une éclipse totale (au primaire, mais ne le dites pas à mon prof, on était pas supposé regardé dehors)
34. Escaladé une dune
35. Ecrasé un animal en voiture (involontairement...)
36. Dansé comme un fou sans se soucier de qui vous regarde
37. Adopté un accent pour une journée entière
38. Sentir vraiment heureux, même un court moment
39. Eu deux disques durs sur votre ordinateur
40. Pris soin de quelqu'un de saoul
41. Dansé avec un inconnu
42. Observé les baleines dans l'océan (c'était génial!)
43. Volé un panneau
44. Voyagé « sac au dos » au Canada (non, mais en France oui)
45. Entrepris un long voyage sur la route
46. Escaladé des rochers
47. Fait une ballade de minuit sur la plage
48. Fait du parapente
49. Visité l'Irlande (J'adorais ça)
50. Eu le coeur brisé plus longtemps que vous n'aviez été amoureux
51. Au restaurant, vous assoir à une table d'inconnus et manger avec eux
52. Visité le Japon
53. Trait une vache
54. Classé vos CD par ordre alphabétique (et mes livres, et mes dvd)
55. Prétendu être un super héros
56. Chanté dans un karaoké
57. Traîné au lit une journée entière
58. Joué au football (sport obligatoire au secondaire, beurk!)
59. Fait de la plongée sous-marine
60. Embrasser sous la pluie
61. Joué dans la boue
62. Joué sous la pluie
63. Eté dans un théâtre de plein air
64. Visité la grande Muraille de Chine
65. Créé votre entreprise
66. Tombé amoureux sans avoir le cœur brisé
67. Visité d'anciens monuments (aujourd'hui même!)
68. Suivi un cours d'arts martiaux
69. Joué au XBox pendant 6h d'affilée
70. Été mariée
71. Tourné dans un film
72. Organisé une fête surprise
73. Été divorcée (ben, si j'ai pas le no. 70...)
74. Ne pas manger pendant 5 jours (pas par choix, j'étais malade)
75. Fait des biscuits à partir d'un sachet tout prêt
76. Gagné le premier prix à un concours de déguisement
77. Conduit une gondole à Venise
78. Été tatouée (j'y pense de plus en plus)
79. Fait du canoë-kayak
80. Été interviewée à la télévision (y'a 2 semaines, mais j'ai pas été présenté en train de parlé, juste en train de regardé mon amie parler!)
81. Reçu des fleurs sans raison particulière
82. Joué sur une scène
83. Été à Las Vegas
84. Enregistré de la musique
85. Mangé du requin
86. S'embrasser dès le premier rendez-vous
87. Été en Thaïlande
88. Acheté une maison
89. Enterré un de vos parents
90. Fait une croisière
91. Parlé plus d'une langue couramment
92. Élevé des enfants
93. Suivi votre chanteur favori en tournée
94. Fait une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménagé dans une autre ville pour une nouvelle vie
96. Mangé des fourmis
97. Marché sur le Golden Gate Bridge
98. Chanté à tue-tête dans votre voiture et ne pas avoir arrêté alors que vous saviez qu'on vous regardait (pratiquement tous les jours où je conduis!)
99. Subi de la chirurgie esthétique
100. Survécu à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre
101. Écrit des articles pour une grande publication (mais c'est pas publié à mon nom)
102. Perdu plus de 40lbs
103. Soutenu quelqu'un qui perdait connaissance
104. Piloté un avion
105. Touché une raie vivante
106. Brisé le coeur de quelqu'un (j'espère que non)
107. Aidé un animal à donner naissance
108. Gagné de l'argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os
110. Percé une autre partie de votre visage que les oreilles
111. Utilisé un revolver ou autre arme à feu
112. Mangé des champignons que vous aviez ramassé
113. Monté un cheval
114. Subi une importante opération
115. Eu un serpent comme animal de compagnie
116. Dormi plus de 30h d'affilée
117. Visité tous les continents
118. Fait une randonnée en canoë de plus de 2 jours (vive les scouts!)
119. Mangé du kangourou
120. Mangé des sushi
121. Eu votre photo dans le journal (à 5 ans! j'avais gagné un grand concours de coloriage)
122. Changé l'opinion de quelqu'un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à coeur
123. Repris vos études (après 1 an, c'est pas une grosse reprise, mais bon)
124. Fait du parachute
125. Porté un serpent
126. Construit votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendu une de vos créations à quelqu'un qui ne vous connaissait pas
128. Teint vos cheveux (des mèches, mais pas plus)
129. Rasé votre tête
130. Sauvé la vie de quelqu'un

Bilan d’un mois

05 juin 2008

Ça fait maintenant un mois que j’ai commencé mon stage et j’aime de plus en plus ça. Les deux premières semaines ont été très – trop – tranquilles, mais maintenant, ça commence à bouger pour de vrai. J’ai de plus en plus de responsabilités et je prends vraiment goût à cette situation. Au cours de mes deux derniers stages, je n’avais pas vraiment à être responsable de quoi que ce soit, je devais seulement faire ce qu’on me donnait et le rendre dans les temps. Cette fois-ci, on me confie des dossiers et on me laisse aller jusqu’à ce qu’ils soient arrivés à terme. C’est à la fois paniquant et grisant. Moi qui suis habituée de tout montrer avant d’envoyer un courriel, voilà que personne ne vérifie. On me fait confiance. Je vis donc dans la peur, normale, de faire une mégagaffe qui pourrait se conclure en pertes financières importantes.

D’un autre côté, je suis moi. Je suis perfectionniste, je vérifie toujours deux fois. Je ne suis pas à l’abri des erreurs, mais j’aurai toujours l’assurance d’avoir fait tout ce qui est en mon pouvoir pour les éviter.

J’aime m’apercevoir qu’il y a une grande différence entre le moment où je commençais mon premier stage en hiver 2007 et aujourd’hui. À mon premier stage, je préparais pendant 20-30 minutes chaque appel téléphonique, alors que je ne faisais que téléphoner à un collègue. Je détestais parler au téléphone. Aujourd’hui, j’ai passé la journée à téléphoner à des municipalités, parfois même en anglais, sans même hésiter un seul instant avant de décrocher le combiné.

En plus, j’aime ma vie à Montréal. J’aime pouvoir décider à la dernière minute d’aller à un endroit et à ne pas avoir à me soucier du transport. J’aime pouvoir décider à 5 minutes d’avis d’inviter Jen à souper, sans qu’on prévoie une semaine à l’avance le transport. J’aime pouvoir aller voir n’importe quel film en version originale. J’aime aller faire mon épicerie à pied. J’aime les soirées improvisées à juste parler autour d’un souper, sans se sentir obliger de faire quelque chose de spécial parce que je viens de faire 1h30 de route ou de payer 45 $ d’autobus.

Ça va être un très très bel été…

God Save la France – Stephen Clarke

04 juin 2008

Les tribulations d'un jeune Anglais au pays de la lingerie féminine, des suppositoires et des grèves — surprises...

Nom : Paul West.
Âge : 27 ans.
Costume : Paul Smith.
Langue française : niveau très moyen.
Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.
Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.
Ambition : qu'un jour un garçon de café vienne le servir quand il le hèle.
Hobby : lingerie féminine.
Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckam.

Histoire d'un succès : Stephen Clarke, journaliste installé en France depuis dix ans, écrit un petit « guide de survie » à l'usage de ses compatriotes en exil. Il imprime l'ouvrage à deux cents exemplaires, le met en vente sur son site Internet et le livre lui-même à domicile. Le bouche-à-oreille faisant son œuvre, le texte est remarqué par quelques libraires et journalistes, et s'écoule à plusieurs milliers d'exemplaires à Paris avant qu'un éditeur anglais en acquière les droits.

Je suis rapidement passée à travers ce livre. (Bon, le fait que je doive le ramener à la bibliothèque sans possibilité de renouvellement y est aussi pour quelque chose… Note à moi-même : prendre moins de livres à la fois…) On ne peut s’empêcher de rire de, ou avec, Paul West. Je crois que ces petites aventures plairont à quiconque a passé plus d’une semaine dans un autre pays, et même aux autres. Tout le monde a déjà été confronté à des différences culturelles inexplicables. On voit bien ici qu’il va parfois dans la caricature, mais on ne peut que reconnaître certains traits caractéristiques. Un bon livre léger et drôle, j’ai hâte de lire la suite : God Save Les Françaises.

Gauche? Non, gauchère

03 juin 2008

À l'école, le cahier était sale, tout comme la main. Écrire dans un agenda boudiné rend fou. À la banque, l'attache des stylos n'est jamais du bon côté. Les casseroles s'obstinent à verser à l'envers. La scie ronde propulse le bran de scie dans le nez. Les portes ne se laissent pas ouvrir. Même la carte de métro ne glisse pas du bon côté. (source)

J’ai toujours remarqué qu’il y avait beaucoup moins de gauchers que de droitiers. En effet, il y aurait en 8 et 15 % de la population qui serait gaucher : 12,5 % chez les hommes et 10 % chez les femmes. Si j’en parle aujourd’hui, c’est que lors du souper de vendredi, sur quatre personnes, on était trois à être gauchers. C’est rare qu’un droitier soit minoritaire. Pour une fois, c’est lui qui a dû s’adapter, et non pas nous. Ça peut sembler un détail, mais les outils de la vie de tous les jours sont faits pour les droitiers.

Prenez, juste vendredi soir, c’est M. Droitier qui a dû couper le pain toute la soirée, puisque le couteau était droitier et qu’il devenait dangereux pour un gaucher de le manipuler. Maintenant, les ciseaux sont généralement ambidextres, mais je me rappelle à la maternelle, lorsque j’apprenais à découper, comment il était difficile de le faire avec les ciseaux de droitier.

La réalité des gauchers est de plus en plus étudiée et améliorée. Par exemple, ce site consacré entièrement aux gauchers et qui propose même une boutique d’objets conçus expressément pour nous. Ou encore, cette étude qui aurait identifié le gène du gaucher, gène qui pourrait d’ailleurs, hypothétiquement, augmenter légèrement le risque de développer une schizophrénie.

Le pouvoir aux gauchers! Oups! Jean Charest a le pouvoir, et il est gaucher…

Manger, c'est péché

02 juin 2008

Je me suis fait taguer par Grominou, voilà donc mes péchés gourmands.

Règlements :

Indiquer le lien de la personne qui m'a taguée
Noter le règlement sur mon blogue
Taguer 6 personnes à la fin du billet en mettant leur lien.
Avertir directement sur leur blogue les personnes taguées.

Un aliment ou un produit que je n'aime pas du tout : Les olives noires, et vertes… et de toutes les couleurs! J’aime pratiquement tous les légumes, mais les olives… Beurk!

Mes 3 aliments favoris : chocolat, brie (malgré les déclarations un peu douteuses de mes amis dernièrement…) et les framboises.

Ma recette favorite : mon poulet au cari ou la lasagne maternelle.

Ma boisson favorite : le thé glacé Nestea (la marque est très importante ici!). C’est une vraie drogue pour moi l’été. Mais puisque c’est rempli de sucre, je modère.

Le plat que je rêve de réaliser, mais que je n'ai toujours pas fait : Un poulet Wellington… et sûrement une centaine d’autres recettes.

Mon meilleur souvenir culinaire : Comme j’ai la mémoire courte parfois, je vais y aller avec mon meilleur souvenir récent. Probablement mon initiation à la raclette, en bonne compagnie, vendredi dernier. Dire que j’ai été 25 ans sans savoir ce qu’était de la raclette!

Bon, je tague (sans aucune obligation de votre part, je vais continuer à vous lire pareil ;) : Dobby, Marc Antubiotique, Mini, Oréole, Marie et Blogeneviève.