Je veux vivre – Jenny Downham

31 mars 2008

Quand on a seize ans, normalement, on a la vie devant soi. Tessa, elle, n’a plus que quelques mois. Condamnée par une leucémie, la jeune fille n’aspire qu’à une chose : être comme toutes les ados de son âge. Alors, elle dresse la liste de tout ce qu’elle veut faire avant de partir : conduire une voiture, voler dans un magasin, tomber amoureuse... parce qu’avant de mourir, ce que veut Tessa, c’est vivre...

J’ai eu du mal à embarquer au début. Je trouvais que c’était trop linéaire : une chose à faire, on la fait, et on passe à l’autre. Mais rapidement, ça s’est réglé. Quand on commence à comprendre vraiment à quel point Tessa veut vivre, ça ne peut pas faire autrement que de nous toucher. Bien sûr, il faut aimer le genre. Je n’ai pas besoin de ce genre de livre pour apprécier la vie, mais cela la fait tout de même voir d’un autre côté. La fin est, comme on peut l’imaginer, triste, mais tellement vivante et humaine aussi. J’ai été très émue, et j’aurais versé quelques larmes, si je n’avais pas été dans l’autobus me ramenant de Montréal, un homme saoul endormi sur mon épaule.

Le commentaire de Guillaume Musso : « Il y a quelques années, un accident m'a fait prendre conscience de la fragilité de l'existence et de ce miracle sans cesse renouvelé qu'est la vie. C'est pourquoi j'ai été particulièrement touché par cette chronique adolescente où dominent l'envie de vivre, l'amitié, la découverte de l'amour et le temps des premières expériences. »

Bon, c’est probablement le dernier livre que je lisais avant le début de mon stage. Je dois me plonger dans mes travaux et c’est trop facile de procrastiner quand on a un bon livre en route. Le mois d’avril va être long…

Fäerie – J.R.R. Tolkien (abandon)

27 mars 2008

Aux frontières indécises des régions hantées par les « Hobbits », non loin du pays imaginaire d’Alice, il existe un « Petit Royaume » de la vieille Angleterre où vivait un géant à barbe rousse nommé Gilles de Ham. « Ham n’était qu’un petit village, mais, en ces temps lointains, les villages étaient fiers et indépendants. »

Ainsi commence le premier de ces trois récits horrifiants et sublimes (« Gilles de Ham », « Smith de Grand Wootton » et « Feuille de Niggle ») qui entourent l’œuvre maîtresse de Tolkien. Avec la précision des poètes et le sérieux des historiens et des géographes, le célèbre professeur d’Oxford nous ouvre des mondes oubliés et immémoriaux et nous replonge au cœur de notre enfance.

J’ai essayé, mais je n’accroche pas à l’univers de Tolkien. Déjà, Le Seigneur des anneaux traîne depuis longtemps dans ma bibliothèque, sans que je réussisse à me convaincre de le lire. Je croyais qu'en lisant Fäerie, qui est tout de même très court, je pourrais apprivoiser son genre d'écriture, mais ça ne me fait pas : trop de descriptions, de détours, d'explications qui alourdissent le texte. Pourtant, j’ai lu beaucoup de livres avec des pages et des pages de descriptions (le début de Notre-Dame de Paris, notamment), mais je suis incapable d'embarquer dans les livres de Tolkien. J'essaierai sans doute de nouveau plus tard, mais pour l'instant, ce n'est pas pour moi, je crois.

Moi en musique

25 mars 2008

Comme j’ai beaucoup de retard à rattraper, à la suite de ma grippe qui m’a clouée au lit, je me suis « auto-taguée » en allant chez Geneviève. Voici donc ma vie en 13 chansons.

Une chanson que j’écoute depuis des années sans jamais m’en lasser
Le monde est stone – Starmania Mogador 94

Une chanson qui évoque mes 18 ans
Tous ces mots – Luce Dufault

Une chanson qui me rappelle mon premier amour
Here with me – Dido

Une chanson qui me rend instantanément de bonne humeur
Happy Together – Turtles

Une chanson qui m’émeut et me donne les larmes aux yeux
Réapprendre à vivre – Christian Sbrocca

Une chanson qui me fait rire
Les voisines – Renan Luce

Une chanson qui me défoule
Survivor – Destiny’s Child

Une chanson qui me donne envie de danser
You can’t stop de beat – Hairspray

Une chanson pour un tête-à-tête en amoureux
Love you till the end – The Pogues

Une chanson que j’ai un peu (mais pas trop quand même) honte d’aimer
Chercher la lumière – Phénomia (Je ne peux pas croire que je dis ça en public!)

Une chanson pour faire du ménage
Ordinary Day – Great Big Sea

Une chanson qui dépeint bien mon humeur du jour
Zombie – The Cranberries

Une des chansons que j’écoute ces temps-ci (et qui ne me sort jamais de la tête)
How to save a life – The Frey

Stage

18 mars 2008

Je suis plutôt déçue de mon stage. Enfin, pas du stage en soi, parce que je sais qu’il sera stimulant et que l’équipe semble très bonne, mais plutôt du résultat de toutes ses démarches. Finalement, je n’ai pas eu le choix de mon stage, avec les cotes et tout, j’allais à un endroit, ou j’attendais à la deuxième phase de placement.

En tout, j’ai passé huit entrevues. Lors de mon dernier message, j’avais mis mes quatre premiers choix. Bien, mon stage ne se retrouve dans aucun de ces quatre choix. Pour mon premier choix (Montréal 2), j’ai été classée 5e choix sur 5. Ouch! Les 2-3-4 ne voulaient pas y aller, alors j’ai espéré un bout pouvoir avoir ce stage tout de même. Bien qu’il aurait fallu que je marche sur mon orgueil, mais je l’aurais fait, puisque c’était le stage qui m’intéressait le plus. En soirée, j’ai reçu un courriel de la personne qui était le premier choix, parce qu’elle hésitait. Elle a finalement décidé d’y aller.

Pour mes deuxième et troisième choix, j’ai été cotée 0. Ce qui veut dire que les employeurs aimaient mieux n’avoir personne que m’avoir moi. Double ouch! Pour le quatrième choix, j’ignore s’ils auront un stagiaire, mais comme j’étais cotée 9e sur 9, je n’ai même pas regardé. Il y a quand même des limites à marcher sur son orgueil!

Il me restait donc 4 stages. Comme je l’avais deviné, j’ai été cotée 0 à Sherbrooke 2. Ce n’était pas une grosse surprise. Il me restait donc, Montréal 1, Montréal 4 et Châteauguay. J’ai tout de suite éliminé Châteauguay. De toute façon, Jo. était mieux cotée que moi et c’était le seul endroit où elle pouvait aller, finalement.

J’étais donc certaine d’aller à Montréal, mais où? Au tout début du processus, j’avais jeté mon dévolu sur Montréal 1, bien que j’aie déchanté légèrement après l’entrevue. Par contre, entre les deux, c’était celui qui m’intéressait le plus. J’étais cotée 2 sur celui-là. Je devais donc attendre que la cote 1 décide si elle voulait aller là ou à son autre cote 1. Je sais, ce n’est pas une décision facile à prendre, pour avoir eu à la prendre la dernière fois. C’est pour ça que je ne lui ai pas mis de pression. Je lui ai laissé mon courriel hier soir en lui demandant de m’écrire quand elle aurait pris sa décision. On avait jusqu’à midi, aujourd’hui, pour mettre nos propres cotes. Donc, j’attends, j’attends. Pas de nouvelles hier soir (on a eu nos cotes à 16 h). Je me dis que la décision est difficile à prendre pour elle et qu’elle va m’écrire ce matin.

Ce matin, j’attends, j’attends, j’attends. 11 h. Toujours pas de nouvelles. J’appelle la coordonnatrice de stage pour savoir si elle a coté ses stages et juste oublié de m’écrire, mais non, elle n’a apparemment pas pris sa décision encore. Je sais, c’est moi qui suis comme ça, mais il me semble que lorsqu’on sait que quelqu’un d’autre dépend de notre décision, on essaie de lui laisser du temps…

Dix minutes avant l’heure finale, elle m’écrit pour me dire qu’elle prend le stage. Je ne lui en veux pas de l’avoir pris. C’était tout à fait son droit, elle avait la cote 1. Je lui en veux par contre d’avoir attendu à la dernière minute pour m’en informer. À cause de son indécision, j’aurais pu perdre tous mes stages, parce que j’aurais tenté ma chance sur celui-là, sans savoir si elle le prenait ou pas. Personnellement, je trouve que c’est un grand manque de respect, et ce n’est pas la première fois à mon égard.

Finalement, je vais aller à Montréal 4. Je suis contente tout de même. Ça va être un stage stimulant, bien que semblable à mes deux derniers. L’équipe a l’air sympathique et je serai à Montréal, comme je le voulais. En plus, ils prennent deux stagiaires, et j’étais leur premier choix, ce qui fait tout de même un petit velours. J’ignore par contre s’ils ont pourvu le deuxième poste, et, si oui, qui y sera...

Fin – enfin – des entrevues

14 mars 2008

J’ai eu ma dernière entrevue aujourd’hui : Orford. Un stage qui s’annonçait très intéressant et qui l’est demeuré après mon entretien. Un emploi très intense, du genre à ne pas voir l’été passé et à être épuisée à la fin de l’été. Mais ça serait un stage très stimulant. En plus, que demander de plus que de faire quelque chose qu’on aime et de profiter de l’été en étant à l’extérieur très souvent? Je n’ai pas peur de travailler, faire 60 h semaine n’est pas quelque chose qui me dérange. Ce stage, que j’avais sous-estimé, vient de monter en deuxième position. Je ne sais pas si je serai retenue : j’ai été prise au dépourvu par les questions en anglais et j’ai baragouiné quelque chose.

Finalement, j'aurai passé 8 entrevues sur les 15 demandées. Une chance que j'en avais demandé plusieurs!

Donc, mon choix :

1- Montréal 2
2- Orford
3- Sherbrooke 4
4- Montréal 3

Sherbrooke 4

13 mars 2008

L’entrevue s’est très bien passée à mon avis. En arrivant à la maison, je leur ai envoyé, à leur demande, un exemple de site Web que j’ai fait et des textes de vulgarisation historique que j’ai écrits lors de mon dernier stage. Je crois que j’ai de bonnes chances d’être cotée correctement. Même si c’est à Sherbrooke, il y aurait des possibilités d’aller à l’extérieur. Alors, je crois que je viens de trouver mon deuxième choix!

Demain, j’ai l’entrevue pour Orford, ça aussi ça serait très intéressant! Je crois que je devrai faire une croix sur Montréal 6-7 et Ottawa 2 : dans les trois cas, ils n’ont pas planifié d’entrevues, mais les postes n’ont pas été annulés non plus. Demain est la dernière journée pour les entrevues, et à moins qu’ils soient vraiment à la dernière minute, je crois que je dois oublier ça.

J’ai hâte à lundi pour avoir les cotes et enfin savoir où je mettrai les pieds en mai!

Cause céleb’ – Helen Fielding

12 mars 2008

« Si seulement on avait un cerveau lavable. Incroyable, le nombre de fois où j’ai eu envie de me décalotter le crâne, comme on décalotte un œuf, pour sortir mon cerveau et le rincer sous le robinet comme une éponge sale. Comme l’option de ce lavage de cerveau m’était impossible, je me suis mise à envisager le voyage en Afrique comme une échappatoire. »

Rosie Richardson en a marre, marre, marre. Marre de son boulot de publiciste. Marre de ses contacts avec la Jet Set frivole, marre de la calamité qui s’est abattue sur elle : être tombée amoureuse folle d’un homme mégalo et caractériel.

Alors un jour, elle décide de tout plaquer et part pour un camp de réfugiés, en Afrique. Devant la menace de famine, elle fait appel à ses anciens amis acteurs pour lever des fonds et provoque une juxtaposition incongrue entre les paillettes du show-business et la misère du tiers monde. Tout le monde en prend pour son grade, Rosie la première.

Au début, j’ai eu du mal à embarquer. Je devais trop chercher le côté « hop la vie » et très humoristique de Bridget Jones ou Oliva Joules. Pourtant, le premier livre de Helen Fielding, Cause Céleb’, est très différent de ceux qu’elle écrira par la suite. Bien sûr, ça reste un livre de fille, mais ça touche tout de même un sujet plus sérieux : l’aide humanitaire. Pendant la lecture, on n’a pas l’impression qu’on nous prend pour des valises. Les parties de l’histoire qui se passent à Safila semblent très réelles et on ne peut qu’être touché par les souffrances des réfugiés. Sinon, le reste des histoires, surtout la première partie à Londres, fait très chick lit. Tout de même un livre intéressant, moins léger que les autres du genre, mais tout de même pas au moins de se casser la tête pour le lire.

Tout est parfait… ou presque




Quelques semaines après le suicide de leur ami Sacha, trois adolescents de 16 ans, Thomas, Alex et Simon, s'enlèvent la vie. Dans leur banlieue industrielle sous le choc, ainsi qu'à l'école secondaire qu'ils fréquentaient, tous se demandent si Josh, le plus proche ami des quatre défunts, savait quelque chose de ce pacte de suicide et connaissait les raisons pour lesquelles ses auteurs ne se sont pas justifiés par lettre. Avare de réponses, le garçon se replie sur lui-même, refuse la main tendue de ses parents et du psychologue de l’école, ne baissant la garde que devant Mia, ex-petite amie de Sacha, et Henri, le père de Thomas. Auprès d’eux, les souvenirs des événements qui ont précédé le drame ressurgissent dans le désordre.


J’ai gagné des billets pour aller voir ce film, qui m’intéressait tout de même, mais j’aurais probablement attendu la sortie en dvd pour le regarder. À la base, l’histoire n’est pas joyeuse, on ne s’attend pas à rire et j’ai attendu longtemps avant d’aller le voir. Attendu d’être dans de bonnes dispositions. Ce n’est pas le genre de film à voir quand on a une petite baisse de moral.

J’ai trouvé les acteurs plutôt bons. Certains ne m’ont pas convaincue qu’ils pouvaient être « réellement » leur personnage. Je crois que c’est plutôt une erreur de casting qu’un manque de talent. Je pense ici au psychologue, aucunement crédible, et à Claude Legault, qu’on a de la difficulté à voir comme le père d’un jeune de presque 18 ans. De plus, les nombreuses scènes de nudité n’apportaient généralement rien à la trame narrative.

Il y a quand même eu de bons moments. Les retours à l’arrière nous aidaient à comprendre le monde intérieur de Josh et le poids qu’il portait.

Finalement, je dirais que ce qui m’a touchée, c’est l’histoire, derrière l’histoire : le fait que cela puisse arriver pour de vrai. Le suicide est un sujet qui me touche, mais le film en soi m’a laissée de glace.

Donner au suivant

11 mars 2008

Je vois cette tag, qui n’en est pas une, circuler de blogue en blogue depuis longtemps. Jusqu’à maintenant, j’avais toujours été trop lente à réagir! Mais, le vent a tourné! J’ai été une des premières à répondre à l’invitation d’Intellexuelle! Alors, si je veux avoir mon cadeau, c’est à mon tour de continuer la chaîne!
  • N'importe qui qui possède un blogue peut participer;
  • Les trois premières personnes à laisser un commentaire sur ce post recevront un cadeau fait de mes mains (ou de ma souris, dépendant le choix du cadeau ;));
  • Je vous enverrai ledit cadeau dans les 365 prochains jours;
  • En échange, vous devrez « payer à l'avance » (Pay It Forward) en faisant la même promesse sur votre blogue : pas de promesse, pas de cadeau.

J’aime bien l’idée d’Intellexuelle et d’offrir quelque chose dont la personne a vraiment besoin ou envie. Ça évite de se ramasser avec des trucs inutiles, mais qu’on garde pour le souvenir. Donc, je demanderais aux personnes qui s’inscrivent de me donner des idées, si elles en ont. Sinon, vous aurez une surprise, après que j’aie parcouru vos blogues pour des idées! Alors, un texte à réviser? Un communiqué à écrire? Un document à mettre en page? Besoin d’une information introuvable (je suis bonne en recherche)? Besoin d’une amie, d’une partenaire de sport, d’une adversaire au Doctorat (attention, je suis bonne!) ou à tout autre jeu? Je suis ouverte aux propositions, dans la mesure de la décence et du bon goût, bien sûr. Alors, à qui la chance?

1er : Judney
2e : Peut-être toi?
3e : Peut-être toi?

Bilan des entrevues

Montréal 1 : Le stage me paraissait très intéressant, jusqu’à ce que je passe l’entrevue. L’offre de stage annonçait une grande diversité de tâches. La vérité? 90 % du temps seraient consacrés à la révision d’un certain genre de texte. Oui, je veux toucher plus à ce type de texte, mais pas que ça. J’ai l’impression que ce stage ne me permettrait pas d’avancer.

Montréal 2 : L’offre de stage était intéressante, mais sans plus. J’ai eu l’entrevue ce matin, et WOW! Je veux aller là! J’ai dit à tout le monde que mon nom était écrit dessus. J’ai un doute, parce que les dames ne m’ont pas demandé à moi où leur stage se situait dans mes choix, et elles l’ont demandé à une autre. Au moins, elles ne peuvent pas nier que je leur ai fait part de mon fort intérêt.

Montréal 3 : Le stage semble très intéressant et différent de ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. Je ferais surtout du flash. Comme il n’intéresse plus autant Jo., je pourrais considérer d’y aller si je n’ai pas Montréal 2.

Montréal 4 : Les dames de l’entrevue étaient très sympathiques et je crois que j’ai fait bonne impression. À mon avis, il y a de fortes chances que je sois bien cotée pour ce stage, parce que j’ai beaucoup d’expériences reliées au stage. Mais justement, ça serait pratiquement une copie conforme de mon dernier stage. Tant qu’à aller là, j’aurais pu retourner à mon autre stage.

Montréal 5 : Je n’ai pas été convoquée en entrevue encore, mais comme c’est le stage où j’ai saboté mon test, je ne m’attends pas à être demandée non plus.

Montréal 6-7 : Les entrevues n’ont pas encore eu lieu. Je les mets ensemble parce que c’est la même compagnie, juste deux stages différents.

Ottawa 1 : Le poste a été annulé.

Ottawa 2 : Les entrevues n’ont pas encore eu lieu.

Châteauguay : L’entrevue s’est très bien passée. Je crois que j’ai de bonnes chances, après Jo. (pour des raisons évidentes, que je ne dirai pas ici). Il a bien apprécié que je fasse des liens avec mon demi-bac en enseignement. Je pourrais faire des liens entre mes tâches et le « nouveau » programme du primaire et je crois que cela va jouer en ma faveur. Le problème, c’est le fait que je travaillerais seule 4 jours ½ sur 5. Je n’ai aucun problème à travailler de façon autonome, mais être la seule âme qui vive dans toute la bâtisse… Je ne sais pas.

Sherbrooke 1 : Le poste a été annulé.

Sherbrooke 2 : Je crois que l’entrevue s’est bien passée. Par contre, je ne crois pas avoir le profil de l’emploi et l’employeur l’a sûrement remarqué. De toute façon, ça serait sans doute mon dernier choix.

Sherbrooke 3 : Je n’ai pas été retenue en entrevue!!! N’importe quel autre poste, ça ne m’aurait pas dérangée. D’accord, ce n’était pas mon stage préféré, mais tous les employeurs m’ont dit que j’avais un excellent dossier (académique et expériences de travail). Alors, que ma faculté ne me retienne même pas en entrevue, alors que je participe à la vie sur le campus depuis le début de mon bac… Ça me dépasse.

Sherbrooke 4 : L'entrevue est jeudi!

Orford : Les entrevues n’ont pas encore eu lieu.

Moi, turbo-consommatrice?

10 mars 2008

J’ai été happée par cet article Êtes-vous un « turbo-consommateur »? – Quand l'achat compulsif s'infiltre jusque dans les arts et la culture.

Il n’y a pas si longtemps, j’aurais répondu oui. Surtout pour les livres et les DVD que j’ai en quantité innommable (et innombrable). Bon, pas tant que ça, mais si je compare aux personnes que je connais, je fais figure d’exception.

Ce qui m’a fait changer? D’abord, mon budget. Je ne suis qu’étudiante après tout et, bien que je ne sois pas du genre à sortir et à dépenser 40 $ dans une seule soirée, l’achat de livres et de films prenait une grande part de mon budget. Ensuite, lors de mon dernier stage, je devais lire plusieurs livres pour la jeunesse pour un de mes cours. Bien sûr, j’aurais pu les acheter, mais dix livres en un mois, c’était vraiment trop pour mon budget. Je me suis donc abonnée, de peine et misère (ah, la bureaucratie), à la bibliothèque de Québec. À ce moment-là, j’ai redécouvert le plaisir des bibliothèques : pouvoir lire ce que je veux, quand je veux, puisque je ne suis plus limitée par le montant du livre. Ça peut paraître banal, mais ça m’est arrivé souvent de « m’empêcher » de lire un livre parce qu’il était trop cher. Par exemple, Princess Bride, ça faisait longtemps que je voulais le lire la version 25e anniversaire, mais à 45 $, c’était vraiment trop cher. Grâce à la bibliothèque, j’ai pu le lire sans problème.

En fait, si j’achetais, c’est parce que j’adore relire. Je peux lire le même livre 4-5 fois en un an. Je me suis aperçue dernièrement (bien oui, je suis lente… mais j’adore les livres!), qu’en cas de désir de relecture, je n’avais qu’à remprunter le livre à la bibliothèque. Depuis, le nombre que livres que je lis annuellement a doublé, et peut-être même triplé.

Il me reste à faire la même chose avec les films... mais ça, c'est une autre bataille! Surtout que, dans ce cas-là, c'est vrai que ça me revient moins cher de les acheter...

Sherbrooke est une ville tranquille

08 mars 2008

Et mon coin, encore plus!

Ce n’est pas parce que, dans mon immeuble, on a eu droit en trois ans : à une prise d’otage, une descente policière pour recel et une bagarre au couteau qui a semé du sang partout que ce n’est pas le paradis sur terre.

Un des désavantages d’avoir une mère concierge de l’immeuble : devinez chez qui les policiers sonnent et cognent à 3 h du matin pour qu’un ouvre l’appartement d’un récalcitrant.

Lors de la prise d’otage : tout l’immeuble a été évacué, sauf nous. Notre appartement a servi de quartier général.

Lors de la descente : j’étais seule à la maison et c’est moi qui devais ouvrir la porte de l’appartement où il y avait le recel. C’est très rassurant de voir trois policiers, avec veste pare-balles, qui longent le mur alors que tout ce qui me protégeait, moi, c’était mon pyjama. Finalement, les locataires n’étaient pas là.

Lors de l’attaque au couteau : bien, c’est maintenant. On n’a pas le droit de sortir, les policiers inspectent la scène du « crime ». Pas de blessés graves, trois fugitifs, mais bon, ça met de la vie dans un samedi (cela dit ironiquement). Tout ça pour de la musique trop forte…

Sérieusement, on est dans un coin tranquille, familial… On est juste malchanceux!

Entendu au bureau

07 mars 2008

Je prends les messages laissés pendant mon absence (de 5 minutes), il y en a deux.

1er : Bonjour, c’est Mme ABC, rappelez-moi.

C’est gentil Mme ABC, mais avec votre numéro, ça irait bien mieux! Fouille dans les dossiers, trouve le numéro de Mme ABC, et je la rappelle.

  • Moi : Bonjour Mme ABC, c’est Jessica de Entreprise 123.
  • Mme ABC : Ah, bien merci. Je voulais juste savoir si vous étiez ouvert. Bye.

Sympathique!

2e : C’est M. XYZ. Mon numéro est 819 555-1234.

Au moins, j’ai le numéro...

  • Moi : Bonjour, est-ce que je pourrais parler à M. XYZ
  • Madame : OK
  • (Hors champ) : Grouille toé, c’est pour toé.
  • M. XYZ : Ouin?
  • Moi : Bonjour, c’est Jessica de Entreprise 123
  • M. XYZ : Ouin?
  • Moi : Vous nous avez laissé un message.
  • M. XYZ : Ouin?
  • Moi : Qu’est-ce que je peux faire pour vous?
  • M. XYZ : Ben, j’ai une chambre à loué là.
  • Moi : D’accord, est-ce que vous connaissez nos tarifs et notre fonctionnement?
  • M. XYZ : Ben non! S’pour ça que je t’appelle!
    (Niaiseuse, t’aurais dû deviner, me dis-je)

À partir de ce moment, je lui donne nos tarifs et lui explique ensuite tout le fonctionnement.

  • M. XYZ : S’ben trop cher.

Clic.
Raccroché.

Il y a des vendredis comme ça où je n’aime pas répondre à des gens irrespectueux alors qu’il fait tellement beau dehors!

Aujourd'hui, on écrit à la mitaine!

06 mars 2008

Cliquez sur l'image pour agrandir.

Puce

05 mars 2008

Puce n’a pas pu aller voir Mickey. Le monstre a été plus rapide. Heureusement, elle a passé une très belle semaine à réaliser son rêve : faire du « seval ». Elle s’est donc endormie pour toujours, hier matin, avec de belles images en tête…

Autosabotage et autres péripéties de stage

04 mars 2008

Hier, j’avais un test pour un des stages à Montréal. (Je ne me souviens plus du numéro que je lui avais donné, ma liste est à la maison) Ce stage m’intéressait au moment où je l’ai sélectionné dans la liste, mais plus j’y pensais et moins je me voyais travailler à cet endroit. Je suis tout de même allée au test : j’avais été choisie parmi 38-40 personnes, je n’allais quand même pas les laisser tomber. Je me suis donc présentée, mais en voyant le test, j’ai figé, complètement. Il n’était pas si compliqué, mais la deuxième partie, plus artistique, me bloquait et m’empêchait de faire la partie facile (rédaction). Pendant 15 minutes, j’ai fixé la première page, incapable d’écrire un mot, pensant trop à la deuxième partie… Finalement, j’ai rangé mes trucs, et je suis partie après avoir tout juste écrit un titre (poche, soit dit en passant). C’est ce que j’appelle un autosabotage. Ça ne m’inquiète pas outre mesure : il me reste 13 autres possibilités.

Ce matin, c’était le début officiel des entrevues. J’en avais deux en quarante minutes. Rien pour laisser le stress descendre. Tout s’est parfaitement bien passé. Pour la première, j’étais un peu nerveuse, mais je crois que j’ai fait bonne impression, même si on m’a déjà averti que l’employeur ne laissait rien paraître, même si tout allait mal.

Pour la deuxième, c’était beaucoup plus relax. J’avais amené mon portfolio multimédia sur CD et je crois qu’il a apprécié que j’y pense. Sinon, c’est l’employeur qui a parlé 80 % du temps et je n’ai eu aucune difficulté à répondre à ses questions. Ce stage m’intéresse de plus en plus, mais je sais que c’est le préféré de Jo. Je vais voir. Surtout qu’il y en a plusieurs autres qui m’intéressent. J’espère presque que ce sont les cotes qui décideront pour moi…

Princess Bride - William Goldman

03 mars 2008

Il était une fois… la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Si bien qu’elle est devenue la favorite de millions de lecteurs. Princess Bride est un livre culte qui devint ensuite un film culte. Un récit de duels à l’épée, de bagarre, de torture, de poison, d’amour, de haine, de vengeance, de géants, de monstres, de poursuites, d’évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles.

Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern – redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman – est peuplé de personnages aussi inoubliables que : Westley, le beau valet de ferme qui risque la mort, et pire encore, pour la ferme qu’il aime; Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne bit que pour se venger de la mort de son père; Fezzik, le plus doux et le plus fort des géants…et bien sûr, Bouton d’or : la princesse, la fiancée, la femme parfaite, la plus belle de toute l’histoire du monde.

J’ai toujours adoré le film, mais je viens de tomber gravement sous le charme du livre. Non seulement l’auteur nous fait vivre avec humeur les aventures de Westler et Bouton d’or, mais il fait déraper sa propre histoire. L’idée de William Goldman, c’est de nous faire croire que Le grand classique du conte de grand amour et de grande aventure Princess Bride a été originellement écrit par un certain S. Morgenstern et que lui, l’auteur, trouvant que certaines parties étaient trop longues, certaines descriptions inutiles, aurait écrire une version « avec les bons morceaux abrégés ». Alors, tout le long de l’histoire, on voit les commentaires de Goldman, en italique, qui nous explique pourquoi il a coupé telle ou telle partie. Il y va même d’une suite qu’il aurait inventée lors 20e anniversaire du roman.

En fait, tout est l’œuvre de William Goldman. Il n’y a jamais eu de S. Morgenstern et de version longue du livre. Ces divagations ajoutent beaucoup au livre, un peu comme lorsqu’on voit le garçon et son grand-père dans le film, mais en encore mieux. Alors qu’on pourrait penser que ces commentaires déconcentrent, ils font rire et nous embarquent encore plus dans l’histoire. À un certain moment du livre, Goldman nous dit que son éditeur a refusé d’écrire une partie de l’histoire, parce que ça dénaturait l’œuvre de Morgenstern. Il nous invite donc à lui écrire par la poste (maintenant, on peut le faire sur le Net), pour que la maison d’édition nous envoie l’extrait rejeté. J’ai eu beaucoup de difficulté à déposer le livre une fois que je l’avais commencé. Une force m’attirait. Même si je connaissais l’histoire, pour avoir vu, vu, et revu le film, je ne pouvais m’empêcher de continuer à lire. Le seul truc, c’est que je trouve Bouton d’or plus « niaiseuse » que dans mes souvenirs, mais c’est un détail. Je veux d’autres livres comme ça! Je suis complètement charmée et je compte bien m’acheter la version 30e anniversaire en 2009. C’est le genre de livre que je lirais à mes enfants, chapitre par chapitre, avant d’aller au lit le soir. Mais peut-être en sautant quelques passages... comme le père de l'auteur.

Suivre la parade – Louis-José Houde

02 mars 2008

Six mois après l’achat de mon billet, j’ai enfin pu voir, hier soir, le nouveau spectacle de Louis-José Houde. D’abord, la première partie, faite par un humoriste de la relève, Philippe Bond, était agréablement drôle. Je dis « agréablement », parce que la dernière fois que j’avais vu LJH en spectacle au Granada, je n’avais pas vraiment aimé Dominic Paquet. Il ne fait juste pas mon genre d’humour, je ne trouve rien de drôle à rire des nains ou à rire de quelqu’un tout court. Philippe Bond se rapproche plus de l’humour de LJH, et j’ai bien apprécié ses 15-20 minutes sur scène. Je serai sûrement partante pour aller le voir à son premier spectacle solo.

Le spectacle de Louis-José a commencé un peu rapidement, dans le sens que j’avais l’impression que les mots lui échappaient de la bouche involontairement, mais ça s’est placé en 2-3 minutes. Ensuite, ce ne fut que rire, rire et délire jusqu’à l’entracte. L’entracte a été un peu plus court, puisque LJH est revenu avant la fin pour jouer de la batterie. Il était vraiment bon et j’en aurais pris pendant une bonne demi-heure!

Pendant la deuxième partie, il aborde des sujets un peu plus graves et les rires sont moins « carabinés », mais ça reste tout aussi bon. En plus, ça repose les joues. Contrairement à ce que j’avais entendu, je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait un malaise. Peut-être parce qu’on avait été averti par les médias justement.

Une mention spéciale à l’homme qui s’est endormi pendant le spectacle qui a été réveillé par LJH. Je crois que j’aurais voulu disparaître sous terre! Une autre mention à la personne qui a pensé à amener des papers pantoufles et qui les a lancés sur scène au moment où il en parlait. Ce fut un beau moment, surtout de voir Louis-José se mettre à faire un patinage sur la scène après avoir chaussé les fameuses pantoufles bleues.

Le seul bémol de la soirée : la dame assise derrière moi. On dirait que pour comprendre les blagues, elle devait se les répéter à haute voix. Alors j’ai eu un écho toute la soirée.

Finalement, j’ai passé une très belle soirée, le spectacle est vraiment à la hauteur du premier. Je ne peux dire lequel est meilleur, ils sont pour moi tellement différents, ils sont dans des lignes différentes. J’ai hâte à la sortie du prochain DVD pour voir le spectacle « secret »!

Scrapbook – Nadine Bismuth

Tous les jeudis, Léonie, la sœur d’Annie Brière, vient prendre sa douche chez celle-ci, parce qu’elle a un rendez-vous clandestin avec son amant. Pourtant, Léonie forme un couple avec Guillaume depuis plusieurs années.

Un couple, qu’est-ce que cela veut dire au juste? Cette question reste théorique pour Annie Brière, jusqu’au moment où, aux éditions Duffroy qui publient son premier roman, elle fait connaissance de Laurent Viau, correcteur d’épreuves de son métier. Laurent Viau n’est pas insensible au charme d’Annie Brière, et une idylle se noue. Mais, après une nuit de passion, Annie apprend que Laurent Viau, s’il ne porte pas d’anneau à la main gauche, n’est pas pour autant célibataire. Elle devra donc trouver de façon urgente ce que signifie, pour elle, l’engagement amoureux. Devenue joueuse compulsive de Tetris, convertie aux vertus curatives de Leonard Cohen et de Jay-Jay Johanson, du lac Champlain jusqu’à Paris, en passant par les cocktails littéraires de la maison Duffroy au Ritz-Carlton, y arrivera-t-elle?

Ne cherchez pas le lien entre le titre, Scrapbook, vous ne le trouverez pas. Enfin, oui, vers la fin du livre, mais je ne comprends toujours pas pourquoi ce fut le titre du livre. J’ai bien aimé ce livre, qui était dans ma LAL depuis un certain temps déjà. D’abord, l’univers littéraire et de la correction d’épreuves est un thème susceptible de me toucher. Ensuite, l’histoire générale est plutôt intéressante, bien que légère. Par contre, même si l’histoire n’est pas des plus originale, l’auteure a assez de talent pour nous donner le goût de la lire et pour qu’on y trouve du plaisir, malgré quelques clichés. D’où la très grande différence avec le livre Soutien-gorge rose et veston noir, qui allait dans le cliché aussi, mais sans grande originalité. Une belle histoire qui m’a particulièrement touchée à cette période de ma vie. J'ai bien l'intention de me lancer dans Les gens fidèles ne font pas de nouvelles prochainement.